Immobilier neuf : disparités des prix dans la France selon un baromètre

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Le site Trouver-un-logement-neuf.com a réalisé un baromètre concernant les prix de l’immobilier en France. Le rapport constate que l’écart se creuse entre les tarifs de la pierre dans les villes les plus chères et celles qui sont le moins chères. Le marché français est ponctué de disparités.

Les cinq villes les plus chères de France restent les mêmes que celles recensées à l’automne 2013. Pour les trois-pièces, c’est la Côte d'Azur et Cannes qui proposent les prix les moins abordables. Se procurer un bien immobilier de 3 pièces dans la station balnéaire du Var requiert 825 000 euros. La suite du classement est toujours occupée par la région parisienne, à savoir Paris, Levallois-Perret et Boulogne-Billancourt.

À l’opposée, c’est Dunkerque qui se trouve à la tête des villes les moins chères en termes d’immobilier neuf, et ce, pour la première fois. Pour se procurer un T3 dans la ville du Nord, il faut compter dans les 122 000 euros en moyenne. À Miramas, dans les Bouches-du-Rhône, Évreux, dans l’Eure et Fleury-Mérogis en Essonne, l’on peut se procurer un logement de trois pièces pour moins de 150 000 euros.

D’autre part, parmi les communes qui enregistrent les hausses de prix les plus importantes, l’on retrouve Divonne-les-Bains, située tout près de Genève. Le coût de l’immobilier y a progressé de 17% au niveau semestriel. Cependant, c’est Aix-les-Bains qui affiche la plus grande augmentation du neuf dans l’arc alpin, toujours selon ce baromètre. Sur 6 mois, les tarifs ont flambé de 31,96%, avec un coût de 326 500 euros pour un logement de trois-pièces en février 2014. À Béziers, malgré une envolée des prix à hauteur de 15%, un T3 coûte moins de 200 000 euros. Il en est de même pour Chelles et Pornic, où un trois-pièces se vend à moins de 230 000 euros.

Venons-en maintenant aux villes qui enregistrent la plus grande baisse des prix de l’immobilier neuf selon Trouver-un-logement-neuf.com. La plus forte chute des prix de l’immobilier neuf est enregistrée à Écully, dans l’Est lyonnais, avec -33%. Vient ensuite Eysines, avec -20%, et Reignier avec -15%. La situation est la même à Bègles, -13%, et Seynod, -10%.

Florence Dupré