Impacté par la crise sanitaire liée au coronavirus, le marché immobilier a été freiné au premier trimestre 2020. L’Insee fait toutefois ressortir que la croissance du prix d’achat des logements anciens s’est accélérée.
Insee : +5 % du prix d'achat des logements anciens sur l'année © David Mark de Pixabay
L’Insee note une hausse du coût des logements anciens
Après des croissances enregistrées sur les dernières années, le marché français des logements anciens fait face à des perturbations au premier trimestre 2020. Les indices Notaires-Insee soulignent une chute de la vente immobilière, mais relèvent surtout une hausse du prix d’achat des appartements et des maisons en France (hors Mayotte).
Le prix d’achat d’un logement ancien grimpe de 1,9 %
Les chiffres de l’Insee démontrent une croissance de 1,9 % du prix d’achat des logements anciens par rapport au quatrième trimestre 2019. La hausse était de 1,3 % et de 1,0 % respectivement pour les trimestres précédents. La comparaison sur un an est de +5 % après +3,7 % et +3,2 %. Cette évolution est plus conséquente pour les appartements qui enregistrent un +6,4 % sur un an, que pour les maisons qui, elles, grimpent de 4,0 %.
Appartements en Île-de-France : +6,8 % pour le prix d’achat
L’indice de l’Insee fait également mention des évolutions des prix d’achat dans la région parisienne. Ainsi, le coût des logements anciens en Île-de-France est toujours en hausse : +2,2 % comparativement au 4e trimestre 2019, et +5,7 % sur un an. Là aussi, l’Insee relève que ce sont les appartements qui sont plus dynamiques que les maisons : un +6,8 % (sur un an) contre +3,4 % pour les maisons. À Paris, le prix d’achat d’un appartement sur le marché des logements anciens grimpe de 8,0 % (sur un an), alors qu’il enregistre un +4,6 % hors Paris.
Le volume de transactions en baisse
Dans son indice des prix d’achat des logements anciens, l’Insee fait aussi mention du volume annuel de transactions. Ce dernier, même s’il reste à un niveau élevé, diminue au premier trimestre 2020. En mars, il est estimé à 1 037 000 contre 1 065 000 fin décembre et 982 000 fin mars 2019.
Guillaume Chauvard