Selon l’indice Notaires-Insee, les prix de l’immobilier ancien ont entrepris une progression au second trimestre 2018. Ils poursuivent donc leur tendance, en dépit d’un ralentissement de la montée des coûts des logements par rapport au commencement de l’année.
Dans le cadre de cette étude, les experts indiquent que les prix de l’immobilier ancien ont progressé de 2,8 % entre avril et juin 2018, comparé à la même période l’an dernier. Cette augmentation se rapproche donc du taux de l’inflation, qui commence à reprendre de l’allure de manière générale. Après deux années hautes en couleur, les notaires font donc état d’un marché immobilier ancien qui a gardé son dynamisme.
D’avril à juin 2018, ce sont 953 000 transactions qui ont été recensées sur le marché de l’immobilier ancien, d’après cette étude. S’il s’agit d’une légère baisse par rapport aux trois premiers mois de l’année, le chiffre reste plus élevé que celui de l’an dernier, où 915 000 ventes de logements avaient été réalisées. Ce score vient confirmer les bilans semestriels de certaines agences, qui avaient observé que les prix des logements continuaient leur augmentation, mais que les volumes des ventes étaient contrastés.
Cette étude des Notaires et de l’Insee indique que la croissance des prix de l’immobilier ancien est ponctuée par un certain balancement entre le marché des appartements et celui des maisons. Au T1, le coût des appartements a progressé de 3,3 % sur un an. Quant aux prix des maisons, ils affichent une croissance de 2,5 % seulement.
Autre point de l’étude, une hausse des prix de l’immobilier ancien plus prononcée en Île-de-France par rapport au reste de l’Hexagone : +4,1 %, contre 2,3 % en moyenne nationale. La Chambre de Notaires de Paris explique : « En Île-de-France, le scénario qui se dessine ressemble (...) à un +atterrissage en douceur+, le marché bénéficiant encore de conditions d'acquisition favorables ».
Guillaume chauvard