Les prix tombent du côté des résidences secondaires !

Guy Hoquet Immobilier, l’un des leaders de la franchise immobilière, fait état d’une chute des prix sur le marché des résidences secondaires. Alors que le reste du secteur enregistre un recul de 1,7 %, les prix des résidences secondaires ont connu une décote de 4,3 % en France. En tout cas, voilà des opportunités qui se présentent pour ceux qui souhaitent acquérir une propriété.

Fabrice Abraham, Directeur Général du réseau d’agences, déclare que : « victime du manque de confiance et d’une crise qui perdure, le marché de la résidence secondaire a vu ses prix s’éroder plus significativement que l’ensemble du secteur ». L’achat de résidences secondaires est décrit comme un « achat plaisir », ce qui fait que le marché souffre le plus du manque de confiance en la relance. Frédéric Halimi, franchisé Guy Hoquet du côté de Canet-en-Roussillon, constate que les résidences secondaires ne se vendent pas sans une baisse importante des prix.

Selon l’expert, les acheteurs se font plus rares, moins confiants et se tournent moins vers des biens de confort. Ainsi, les vendeurs ne sont plus en position de force. Ainsi, dans le Centre, les prix des résidences secondaires ont chuté de 21,6 %. En Basse-Normandie les prix des résidences secondaires perdent 10,1 % et la Bretagne et la région PACA enregistrent -6,5 %. Un agent de Guy Hoquet avance qu’à Ambroise, une villa de 180 000 euros a été vendue à 135 000 euros.

Cette baisse se fait également ressentir dans les endroits les plus huppés de France. Par exemple, dans les stations comme Courchevel, certains biens haut de gamme se vendent jusqu’à 30 % moins cher que le prix demandé. En effet, les résidences secondaires souffrent de l’abandon des investisseurs étrangers. À Saint-Tropez, un appartement de 90 mètres carrés, disposant d’une vue sur la mer et d’un toit-terrasse de 150 mètres carrés, a trouvé preneur à 850 000 euros !

Avec cette baisse des prix de résidences secondaires, de belles occasions sont à saisir par les acquéreurs selon Guy Hoquet. De plus, les taux de crédit immobilier sont à un niveau historiquement bas et les conditions d’emprunt sont exceptionnelles.