Logements : en quoi l'étiquette énergétique impacte-t-elle le prix ?

L’étiquette énergétique des logements devient un facteur clé quand il s’agit de l’achat d’un bien et impacte considérablement le prix. C’est ce que nous apprend une récente étude de l’association Dinamic. Pour arriver à ces conclusions, le groupe a pris en considération 13 nouvelles régions administratives de l’Hexagone.

Cette étude s’est penchée sur des logements de même topologie qui ont été commercialisés en 2014, et a fait une comparaison des prix en fonction de l’étiquette énergétique. Ainsi, l’on apprend que logements les plus énergivores, c’est-à-dire ceux affichant une étiquette énergétique en catégorie F ou G, subissent des décotes plus importantes que ceux classés E par exemple.

Pour illustrer cela, prenons le cas d’un appartement à étiquette énergétique F ou G, vendu en Petite Couronne de Paris, qui affiche une baisse de prix de 4 % par rapport à d’autres logements classés D. Les biens classés A et B ont quant à eux bénéficié d’une augmentation de prix de 10 %. En Bretagne, le coût des logements verts sont de 12 % plus onéreux que ceux se situant dans la catégorie C.

C’est le même scénario qui se produit du côté des maisons. Ainsi, une habitation avec une étiquette énergétique F ou G vendue en Alsace, Champagne-Ardenne et Lorraine, affiche une moins-value de 17%. En Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées, ce genre de logements s’est vendu à 15 % moins cher. En Bretagne, la baisse de prix est de 13 %. Donc, l’on observe une décote allant de 5 à 18% pour les maisons présentant une étiquette énergétique F ou G.

Pour rappel, le diagnostic de performance énergétique, qui est obligatoire depuis 2011, permet de savoir si les logements sont énergivores ou économes. Les propriétaires ont donc intérêt à effectuer des travaux au sein de leur bien avant de le revendre, pour ne pas subir d’importantes décotes. L’étiquette énergétique est prise très au sérieux lors des négociations.