Marché du logement : quelques ombres au tableau

L’étude récente de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI) sur le marché du logement montre que la dynamique de 2016 pour les transactions est toujours présente. Cependant les ventes de logement en France pourraient être gênées par la remontée des prix.

 

Un marché du logement qui semble attirer les acquéreurs

Le début d’année 2017 laisse entrevoir une situation favorable au marché du logement français. En effet, le nombre de réservations augmente de 13,8 % par rapport au premier trimestre 2016, avec 35 059 unités. Le point de départ de cette progression, forte de 30 mois de hausse, est situé à la fin de 2014. L’immobilier garde la confiance des investisseurs en tant que projet d’avenir, quel que soit leur profil.

La décélération des ventes de logements en France

Malgré un dynamisme des réservations, le marché du logement présente quelques signes d’essoufflement. En effet, le volume des ventes semble perdre de la vitesse. Le nombre de logements mis sur le marché en France ne progresse que de 6,4 %. En matière de disponibilité, le nombre d’habitations diminue sensiblement. 90 935 unités de logement sont proposables fin mars 2017, soit une baisse annuelle de 1,3 %.

Des stocks de biens qui se réduisent

Le décalage qui peut exister entre la construction et les ventes de logements en France est de nature à affecter les stocks. Selon les chiffres de la FPI, certaines grandes villes ont vu celui-ci se réduire à 7 mois à cause d’une diminution du délai d’écoulement par rapport à la sortie de terre de nouvelles habitations. Cette donnée semble inquiéter les professionnels, qui établissent qu’une durée d’un an représente une sûreté pour le marché.

Logement : la fin d’un équilibre du marché ?

Un marché du logement avec des réserves qui s’amoindrissent témoigne d’une offre qui ne satisfait plus la demande des acquéreurs. Or, ces derniers bénéficient encore de conditions avantageuses, comme un faible taux de crédit. L’effet direct est une augmentation des prix des logements en vente. De plus, le recentrage de l’impôt sur la fortune (ISF) vers les propriétés foncières pourrait accroître le décalage.

Source : fpifrance.fr