Rénovation de bâtiment : prévenir les déperditions de chaleur

Une rénovation de bâtiment est une opération courante pour remettre l’immobilier aux normes de sécurité et de viabilité. L’introduction de la norme RT 2012 pour lutter contre la pollution incite à réaliser des travaux d’isolation pour améliorer la performance thermique.

En quoi consiste la rénovation d’un bâtiment ?

 

À des périodes régulières et pour empêcher toute dégradation, la rénovation de bâtiment est une nécessité. Les chantiers concernés concernent des opérations majeures de structure telles que :
- Le ravalement de façade afin de conserver l’intégrité des murs du bâti ;
- La réfection de la toiture dans l’optique de préserver l’état de l’ensemble.
Depuis le 1er janvier 2017, ces opérations doivent être couplées avec une diminution de l’empreinte carbone selon la législation en vigueur.

Travaux d’isolation obligatoires pour optimiser la performance thermique

 

La rénovation d’un bâtiment et la mise aux normes écologiques apparaissent comme une nécessité. En effet, 44 % de la consommation d’énergie en France provient des immeubles résidentiels ou professionnels. Accroître la performance thermique de ce secteur immobilier constitue un enjeu majeur dans la lutte contre le réchauffement climatique. L’objectif fixé est d’avoir un parc à basse consommation en 2050.

Quels sont les édifices concernés par la loi ?

 

La rénovation de bâtiment impliquant des travaux d’isolation s’applique aux secteurs fonciers résidentiels et tertiaires. Ce dernier est composé de bureaux, de commerces, d’écoles et d’établissements hôteliers. En revanche, l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) précise que les lieux de cultes sont exemptés. Il en va de même pour les constructions provisoires ou d’une superficie inférieure à 50 m2.

Les lois relatives à la rénovation importante d’un bâtiment

 

La rénovation d’un bâtiment avec des modifications structurelles importantes est réalisée dans le cadre de l’arrêté du 22 mars 2017 qui met à jour celui du 3 mai 2007. Depuis le 1er janvier 2018, les seuils d’efficience énergétique à atteindre sont revus à la hausse.

Source : ademe.fr