Essai Volkswagen Lupo GTi 2001 : petite auto, gros moteur

 
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25 ans après la toute première Golf GTi, la Volkswagen Lupo reprend à son compte la recette "petite bombe": un gros moteur plein de chevaux dans une toute petite caisse. Chaud devant !

 

Date de commercialisation : février 2001 / Date de l'essai : juin 2001

 
Essai Volkswagen Lupo GTi 2001
 
 

Considérées par certains comme des « pousse-au-crime », les fameuses GTi n'auraient donc plus la côte ? Chez Volkswagen, on n'est pas de cet avis et trois modèles de la gamme, Golf, Polo et Lupo, arborent encore les trois lettres magiques qui firent leur apparition sur la calandre et le hayon de la première Golf en 1976.

 

La Volkswagen Golf, de plus en plus grande et de plus en plus richement équipée, s'étant embourgeoisée au fil des ans et la Volkswagen Polo étant arrivée au bout de son développement (sa remplaçante sera dévoilée au prochain Salon de Francfort), c'est incontestablement la petite berline Volkswagen Polo qui respecte le mieux aujourd'hui la tradition GTi. Et elle fait tout pour le faire savoir !

 



Puce rouge LE PHYSIQUE DE L'EMPLOI

 
Essai Volkswagen Lupo GTi 2001 (3)
 
 

Comparée à une gentille petite Volkswagen Lupo « normale », la GTi semble beaucoup plus rablée, beaucoup plus musclée... Bref, elle fait carrément méchante !

 

Dans votre rétroviseur, la Volkswagen Lupo GTi se distinguera de ses petites soeurs par sa face avant spécifique : bouclier généreusement ajouré intégrant de gros projecteurs longue portée ronds et grille de calandre en « nid d'abeille » frappée du label GTi.

 

Lorsqu'elle vous dépassera, vous aurez peut-être le temps d'admirer ses bas de caisse plus proéminents et ses ailes généreusement élargies pour contenir des pneus taille basse montés sur de belles jantes alliage de 15 pouces. Lorsqu'elle se rabattra, vous aurez une dernière chance de la reconnaître au becquet qui prolonge son pavillon et à la double sortie d'échappement chromée, parfaitement centrée dans son massif bouclier arrière.

 

Et si tout s'est passé si vite, c'est parce que la Volkswagen Lupo a ce qu'il faut sous son petit capot. 

 



Puce rouge 125CH DANS 3,50 MÈTRES

 
Essai Volkswagen Lupo GTi 2001 (5)
 
 

La Volkswagen Lupo GTi emprunte son 4 cylindres 1,6 l à la Polo GTi. Ce moteur moderne reçoit un calage à l'admission variable et deux arbres à cames commandent les 16 soupapes par l'intermédiaire de basculeurs à galet. Avec ses 125 ch qu'il délivre à 6.500 tr/min, ce groupe offre une très honnête puissance spécifique de 78 ch/l.

 

Très volontaire, ce moteur fait preuve d'une excellente disponibilité dès les plus bas régimes et grimpe à l'assaut de la zone rouge avec une sonorité sportive qui plaira à tous les sportifs mélomanes.

 

Comparées à la taille de l'auto, les performances sont d'un très bon niveau. Rares sont les toutes petites voitures qui passent aussi allègrement la barrière des 200 km/h !

 

En revanche, si l'on ne prend en compte que la cylindrée de son moteur, la Polo GTi est battue par deux « vieilles » mais toujours vaillantes françaises, la Citroën Saxo 1,6 VTS et la Peugeot 106 S 16. Car miss Polo est lourde, très lourde ! C'est le tribut qu'elle doit payer pour l'extrême richesse de son équipement.

 



Puce rouge LA SPORTIVITÉ N'EXCLUT PAS LE LUXE

 
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  • Sièges baquets réglables en hauteur pour le conducteur et son passager ;
  • volant cuir ajustable en hauteur et en profondeur ;
  • instrumentation cerclée de chrome ;
  • vitres électriques ;
  • climatisation ;
  • projecteurs au Xénon ;
  • ABS ;
  • contrôle dynamique de stabilité ESP...

Rien ne manque sur la Volkswagen Lupo GTi, si ce n'est l'autoradio optionnel, ce qui est un peu mesquin compte tenu du prix de la voiture. Passons !

 

Toujours est-il qu'ainsi gréée, la Volkswagen Lupo GTi, plus lourde de 150 kg que la toute première Golf GTi, atteint pratiquement la tonne !

 



Puce rouge UN COMPORTEMENT EFFICACE ET RASSURANT

 
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Outre sa plate-forme, la Volkswagen Lupo emprunte également ses trains roulants à la Polo. La direction, précise et directe (2,9 tours de butée à butée) autorise une parfaite maîtrise des trajectoires même si les roues avant perdent parfois un peu de motricité dans les virages très serrés. Cela ne se produit d'ailleurs que lorsqu'on ré-accélère trop tôt sur revêtement dégradé. A vous de savoir doser !

 

En dépit de leur fermeté, les suspensions réussissent à préserver le confort. Mais si les ressorts sont durs, les amortisseurs restent un peu trop faiblement tarés pour contenir les mouvements de la caisse lorsque la route n'est pas rigoureusement plane. Cela n'a rien de dangereux, même si l'ESP est alors généreusement sollicité. Rien à signaler en revanche à haute vitesse où la Volkswagen Lupo fait preuve d'une tenue de cap surprenante compte tenu de son petit empattement. 
 

 



Puce rouge À RETENIR

 
Essai Volkswagen Lupo GTi 2001 (4)
 
 

La Volkswagen Lupo GTi est véritablement craquante, certes, mais elle est chère, bien chère pour une petite voiture dont seules les places avant sont réellement (très) confortables et dont le coffre (heureusement modulable) offre la contenance d'une grande boîte à gants lorsque la banquette arrière est en place.

 

Mais elle a pour elle un équipement pléthorique, des performances de haut niveau et, surtout, un look ravageur qui se double de l'image de sérieux liée à l'ensemble des produits VW.

 

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Essai (juin 2001) : 25 ans après la toute première Golf GTi, la Volkswagen Lupo reprend à son compte la recette " petite bombe " : un gros moteur plein de chevaux dans une toute petite caisse. Chaud devant !