En dépit de la crise qui touche l’ensemble du secteur automobile, l’ambiance était loin d’être morose à Genève. En témoignent les très bonnes surprises réservées aux 700 000 visiteurs attendus à Palexpo.
De retour des deux journées réservées à la presse, force est de constater que la crise n’est pas encore un frein à la créativité des constructeurs !
Certes, comme le déploraient quelques esprits chagrins, les buffets étaient un peu moins somptueux, les sculpturales hôtesses un peu moins nombreuses et les stands un peu moins richement décorés…
Mais comme cela a permis de dégager encore plus d’espace pour accueillir les très nombreuses nouveautés dévoilées à la dernière minute dans la capitale de la banque et du chocolat, ce ne sont pas les passionnés de la « chose roulante » qui oseront s’en plaindre !
Renault
De gauche à droite : Renault Grand Scénic et Mégane Sport.
Cette année, le constructeur français avait décidé de ménager le suspense jusqu’à l’ouverture du Salon.
Certes, quelques images de la Clio restylée circulaient déjà, mais on ne s’attendait pas à une telle avalanche de nouveaux modèles !
Aux côtés de la Clio et de sa déclinaison break baptisée Estate, le Scénic, bien décidé à reprendre au Citroën Picasso sa place de leader des monospaces compacts, dévoilait ses deux visages.
C’est le Grand Scénic qui sera disponible le premier dès la fin du mois d’avril en versions 5 ou 7 places.
Le Scénic « court », qui se distingue par une poupe spécifique, arrivera, lui, au mois de juin, en même temps que la Mégane Estate qui bénéficie d’un empattement et d’un porte-à-faux arrière légèrement majoré pour offrir plus d’espace aux occupants et plus de volume de chargement.
Quant à la spectaculaire Mégane Renault Sport forte de 250 ch, il faudra attendre l’automne pour goûter à des performances et à un comportement routier que Renault nous promet exceptionnels.
Fiat
Hommage à la 500 décapotable de 1957, la craquante Fiat 500 l’est encore un peu plus avec cette version « C » (pour Cabriolet) qui abrite ses quatre passagers sous une capote à commande électrique disponible en trois teintes (ivoire, rouge et noir).
Pour des raisons d’économie, la 500C copie sa lointaine ancêtre en conservant ses montants latéraux. Plus découvrable que véritablement cabriolet donc, la 500C ! Mais ne boudons pas notre plaisir puisque, ainsi parée, la petite italienne est fidèle au style de la version originelle qui, en revanche, ignorait le « Start&Stop. Fiat a en effet décidé d’équiper toutes les versions de la 500C (1.2 l de 69 ch et 1.4 l de 100 ch en essence ; 1.3 Multijet de 75 ch en Diesel) d’un système de coupure automatique du moteur à l’arrêt.
En toute bonne logique, la 500C sera lancé sur tous les marchés européens au printemps, avec l’arrivée (tant espérée !) des beaux jours.
Nissan
Les Japonais raffolent des petits véhicules aux formes cubiques. Autant dire que le Nissan Cube, commercialisé là-bas depuis 1998, y est devenu une véritable icône !
Connaîtra-t-il le même succès en Europe où il sera disponible au mois de novembre avec un moteur essence de 1.6 l et 110 ch et un turbo-diesel 1.5 l de 106 ch ?
Volkswagen
Une Polo de plus en plus… Golf !
Incontestablement, celle qui était autrefois surnommée « la fourmi » monte en gamme pour mieux contrer ses nombreuses rivales (Renault Clio, Peugeot 207, Ford Fiesta…).
Longue de 3,95 m, elle accueille confortablement 5 passagers et la contenance de son coffre passe de 280 à 952 dm3 » en rabattant sa banquette arrière. Derrière une calandre qui reprend la nouvelle signature VW inaugurée par le coupé Scirocco puis par la Golf VI, la nouvelle Polo reçoit des mécaniques particulièrement sobres : 5,5 l/100 pour son 1.2 l TSI de 105 ch, 3 ,8 l/100 km pour son 1.6 TDI de 90 ch !
Création en cours...