Mondial du Deux-Roues 2007

Avec ou sans moteur, les deux-roues sont devenus les incontournables de la mobilité urbaine... tout en sachant rester de formidables instruments de loisirs et d’évasion. Vélos, scooters, petites, moyennes ou grosses motos… toutes les nouveautés de la planète Deux-Roues sont porte de Versailles, à Paris, au Mondial 2007.

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avant-première
HARLEY-DAVIDSON FXCW Rocker C : pur custom Pour son 105e anniversaire, la célèbre firme de Milwaukee frappe très fort en alignant pas moins de cinq nouveautés sur son stand du Mondial. La plus originale de toutes est sans conteste la FXCW Rocker C, version « sur-chromée » de la nouvelle FXCW Rocker. Elle s’en distingue par son « trick Seat », un mini-siège passager dissimulé sous la selle extrêmement basse du pilote (662 mm !) qui, une fois déplié, surplombe le garde-boue arrière. C’est d’ailleurs cet élément qui confère aux deux Rocker une bonne grosse part de leur l’originalité puisqu’il accompagne les débattements de la roue.
Illusion
L’amortisseur dissimulé sous la transmission crée l’illusion d’un cadre « hardtail », autrement dit sans suspension arrière. La stabilité devrait être au rendez-vous vu le spectaculaire angle d’ouverture de la fourche avant (36,5°) qui étire l’empattement jusqu’à 1.760 mm. Le moteur, peint de couleur argentée sur l’Harley Rocker, alliant peinture noire et chrome sur la Rocker C, est un bicylindre en V à injection de 1.600 cm3 accouplé à une boîte 6 vitesses.

avant-première
BUELL 1125 R : mini gabarit, maxi hargne
Il va falloir se faire à l’idée que toutes les Buell ne sont pas animées par un bon gros V-Twin Harley. Dans son cadre minimaliste (une des caractéristiques des machines conçues par Erik Buell) la nouvelle Buell 1125 R accueille un moteur totalement inédit fabriqué par l’autrichien Rotax selon un rigoureux cahier des charges établi par Erik Buell lui-même. Capable de tourner à plus de 10.000 tr/min, ce V-Twin de 1.125 cm3 délivre 146 ch à 9.800 tr/min (106 en France).
Ebouriffant
Esthétiquement, la 1125 R est une vraie Buell. Très rablée, elle cumule compacité, légèreté, rigidité et centrage des masses avec son cadre « périmétrique » en aluminium qui fait office de réservoir, son échappement positionné sous le moteur et son immense disque de frein avant « périmétrique », encore, pincé par des étriers à 8 pistons. De quoi ralentir efficacement un fauve qui, en raison de ses 170 kg à sec seulement, présente un rapport poids / puissance plutôt ébouriffant. Son prix : 12.695 €.

DUCATI 1000 Desmosedici RR : vers l’exception
La Ducati 1000 Desmosedici RR est l’une des grandes stars de ce Mondial 2008. Il faut dire que cette machine d’exception dont 400 exemplaires seulement seront produits est la première véritable réplique d’une moto de Grand Prix. Et à ce titre, rien n’est trop beau pour elle. Au menu, un look qui colle au plus près à celui des machines de MotoGP de 2006, des périphériques très high-tech (carénage en carbone, fourche avant Ohlins FG 353 GP Replica…), mais aussi et surtout un quatre cylindres en L de 1 000 cm3 qui devrait délivrer un peu plus de 200 ch.
Garantie 3 ans
Ce chef d’œuvre mécanique à 16 soupapes en titane compte 12 injecteurs. Ses carters sont en magnésium et sa boîte six vitesses à cassette. Le tout pour 55.000 € ! Rassurez-vous, cette somme assez rondelette intègre une garantie de 3 ans, 3 ans d’entretien programmé, un kit échappement Racing avec boîtier électronique dédié, une housse, une béquille paddock et un certificat d’authenticité.

avant-première
TRIUMPH Street Triple 675 : « Baby Speed »
La Street Triple 675 est le résultat d’une savante alchimie entre l’emblématique 1050 Speed triple et la toute récente Daytona Triple 675. De la première, elle hérite son look de roadster canaille en lui empruntant son look râblé, ses deux phares avant et ses deux courts silencieux d’échappement situés de part et d’autre de la selle. A la seconde, elle emprunte son fabuleux moteur, un trois cylindres en ligne de 108 ch coupleux dès 2.000 tr/min et fabuleusement rageur de 9.200 à 12.650 tr/min, son régime de rotation maximum.
Frisson mécanique
Pour pimenter le tout, la boîte 6 vitesses adopte un étagement typiquement course qui permet d’atteindre 100 km/h en première et 150 km/h en seconde ! La Triumph Street Triple emprunte également à la Daytona Triple sa partie-cycle, revue toutefois pour mieux coller à sa philosophie roadster. Vivacité et maniabilité sont donc au rendez-vous, sans pour autant porter atteinte à une stabilité sans faille qui permet d’exploiter les fabuleuses ressources de la mécanique. Grand frisson mécanique garanti pour un peu moins de 7.600 €.

avant-première
SUZUKI GSX 1300 B-King : la brutalité magnifiée
Copie pratiquement conforme d’un concept-bike qui a fait sa première apparition au Salon de Tokyo de 2001 et qui, depuis, ne cesse de faire saliver tous les amateurs de machines d’exception, la B-King de série est enfin là. Large, trapu, ramassé, comme prêt à bondir, le roadster ultime de Suzuki impressionne même à l’arrêt et on ne se lasse pas de détailler ses lignes à l’agressivité exacerbée. Pour animer un tel « street fighter », il fallait une mécanique à la hauteur. C’est donc le moteur de la sulfureuse Hayabusa, moto Suzuki la plus rapide du monde, qui a été retenu : un 4 cylindres 1.340 cm3 alimenté par injection électronique et équipé du Suzuki Drive Mode Selector (S-DMS).

KAWASAKI GTR 1400 : le TGV à deux roues
La GTR 1000 ayant été retirée du catalogue après pratiquement un quart de siècle de bons et loyaux services, Kawasaki ne possédait plus de modèles à opposer aux ténors de la catégorie GT, BMW R 1200 RT et K 1200 GT, Honda ST 1300, Yamaha FJR 1300 sans oublier la récente Moto-Guzzi Norge 1200 GT. La nouvelle GTR 1400 vient combler ce vide de fort belle manière. Animée par le 4 cylindre de la sportive ZZR 1400 qui développe ici 155 ch en version libre (190 ch pour la ZZR), l’imposante GT de Kawasaki (279 kg à sec) dispose de tout ce qu’il faut pour se faire une place de choix dans une catégorie particulièrement huppée.
1ère classe
D’une stabilité à toute épreuve sur autoroute où, à 140 km/h, l’aiguille du compte-tours se pose gentiment sur 6.000 tr/min (la zone rouge débute à 10.500 tr/min), la Kawasaki GTR 1400 sait également faire preuve d’une aisance étonnante sur les petites routes. Elle vous fait voyager en première classe, elle dispose d’un équipement particulièrement complet qui va de la bulle de carénage réglable électriquement au système de démarrage sans clé, en passant par l’ordinateur de bord, le capteur de pression des pneus ou encore le pratique réglage en hauteur des phares. Le tout pour un prix inférieur de près de 2.000 € à celui de la BMW K 1200 GT, soit 15.799 € avec ABS et sacoches de série.

HONDA cB 600 F Hornet : le frelon pique plus fort
Entièrement repensée, la nouvelle Hornet fait un retour remarqué dans le segment des roadsters de moyenne cylindrée. Son dessin gagne en agressivité grâce à une optique avant plus anguleuse, une partie arrière plus aérienne et un pot d’échappement latéral ultra court dont l’énorme chambre de tranquillisation se tapit sous le moteur afin de participer à un centrage des masses idéal.
Crapuleuse
Le nouveau cadre monopoutre en aluminium enserre un quatre cylindre en ligne emprunté à la sportive CBR 600 RR de 2007. Alimenté par injection, il développe 5,5 ch de plus que celui de la version précédente (101 ch). Allégée de 5 kg (173 kg à sec), la nouvelle moto Honda se montre encore plus crapuleuse que celle qu’elle remplace. Elle soigne néanmoins sa polyvalence avec un empattement rallongé pour plus de stabilité, un réservoir de plus grande contenance et des options intéressantes comme le très efficace freinage ABS (600 €) avec couplage avant arrière. Prix de base : 7.290 €.

YAMAHA MT-0S : de roadster à café-racer
C’est à Yamaha France que l’on doit l’initiative d’adapter, sur le gros roadster MT-01, un kit constitué d’un semi-carénage surmonté d’une petite bulle. Le montage de cet accessoire qui confère un peu plus d’allure encore à une machine déjà fort impressionnante s’accompagne du montage d’un nouveau guidon qui oblige le pilote à adopter une position de conduite beaucoup plus radicale.
Sonorités envoûtantes
Pour le reste, la moto Yamaha MT-0S délivre tout naturellement le même lot de (grosses) sensations que la MT-01 puisque son moteur, un énorme bicylindre en V refroidi par air de 1.670 cm3, ne subit aucun changement : une puissance de 90 ch (seulement !) à 4.750 tr/min (seulement !) mais un couple dantesque de 15,3 mkg à 3.750 tr/min qui vous arrache le guidon des mains à chaque accélération. Ajoutez à cela les sonorités graves et envoûtantes qui s’échappent des deux gros silencieux d’échappement et à vous de nombreux moments de pur bonheur. Le tout pour 12.490 €, soit 1.100 € de moins que la MT-01 millésimées 2007. Voilà qui mérite une petite explication : la MT-0S est tout simplement élaborée sur des MT-01 de 2006 !

BMW G 650 : trois philosophies !
Chez BMW, l’imagination est au pouvoir comme en témoigne ces trois nouvelles motos qui, bien que partageant le même cadre et le même moteur, n’en affichent pas moins des philosophies bien différentes : scrambler pour la Xcountry (prononcez cross country), Supermotard pour la Xmoto et enduro pour la Xchallenge. Leur point commun est donc leur mécanique, le monocylindre 650 cm3 du trail F 650 GS retravaillé pour offrir plus de puissance (53 ch au lieu de 50) et d’agrément.
Tarifs contenus
Selon les prévisions de BMW France, la Xcountry devrait représenter près de 70 % des ventes de cette nouvelle famille. Cette version qui est la plus polyvalente des trois se distingue par une agilité diabolique qui lui permet de briller aussi bien en ville que sur les petites routes, mais également en tout-terrain grâce au grand débattement de ses suspensions. Reste des tarifs un peu élevés (7.950 € pour la Xcountry, 8.600 € pour la Xmoto et 8.300 € pour la Xchallenge) pour des motos BMW à la présentation aussi originale que soignée mais à l’équipement un peu succinct.

PEUGEOT Satelis 400 et 500 : le lion sort ses griffes
La division scooter de Peugeot peut être fière des résultats obtenus par son Satelis 125, qui se place dans la catégorie des GT 125, à la seconde place des ventes en France, à la première en Allemagne et à la troisième en Europe. Conforté par ce succès, Peugeot n’arrête pas d’étoffer la gamme du Satelis, désormais disponible avec pas moins de six motorisations: un 125 cm3 atmosphérique de 15 ch, un 125 cm3 à compresseur plus « coupleux » de 15 et 20 ch (avec permis A), un 250 cm3 et, désormais, un 400 (32,6 ch) et un 500 (37,4 ch).
Peu d’écarts
D’un gabarit identique au scooter 125 dont ils reprennent les lignes félines tout en s’équipant d’un pare-brise légèrement plus haut, ces deux dernières versions sont animées par des monocylindres Piaggio 4-temps à injection électronique et refroidissement par eau. Sur la route, Satelis 400 et 500 offrent des performances pratiquement équivalentes que leur châssis particulièrement rigides encaissent sans broncher. Compte tenu des 700 € qui séparent ces deux versions (à partir de 5.299 € pour le Peugeot Satelis 400 ; à partir de 5.999 € pour le Satelis 500), on pourra se contenter de la version la moins puissante qui offre un meilleur rapport prix/performances.

GILERA GP 800 : le plus puissant scooter du monde
Permettre à ses heureux utilisateurs de bénéficier des sensations que seule une moto est capable d’offrir tout en profitant de tous les aspects pratiques du scooter, voilà la mission du Gilera 800 GP qui devient aujourd’hui le scooter le plus puissant du monde. Enfoncé le Yamaha T-Max avec ses malheureux 44 ch. Le bicylindre en V 839 cm3 du Gilera 800 GP en délivre 75 ce qui, en passant, lui permet d’atteindre 188 km/h en vitesse de pointe ! Ce moteur est associé à une boîte de vitesses automatique de type CVT.
Look soigné
Caractérisé par un look sportif magnifié par une double sortie d’échappement latérale, le scooter Gilera 800 GP repose sur une roue de 16’’ à l’avant et de 15’’ à l’arrière. Guidon, fourche et bras oscillant en aluminium, freinage assuré par des éléments Brembo, jantes alu à bâtons concaves… le Gilera 800 GP ne fait pas que soigner son look, il s’offre tout ce qu’il faut pour faire face à son extraordinaire potentiel tout en n’oubliant pas de rester pratique grâce à son coffre de selle qui accepte un casque intégral. Disponible en octobre, le Gilera 800 GP devrait être proposé aux environs de 8.000 €.

SUZUKI Burgman AN 400 : plus puissant, plus propre
Pionnier de la catégorie des maxi-scooters, le Burgman 400, lancé en 1998, n’avait depuis reçu que des modifications minimes visant essentiellement à faciliter sa prise en main. 2007 a vu l’arrivée d’une toute nouvelle version qui accentue le dynamisme de ses lignes par un double optique profilé encadré par deux entrées d’air et par un échappement ovoïde recouvert d’une plaque de protection chromée.
Sens pratique
Mécaniquement, le nouveau Burgman 400 reçoit un bloc moteur inédit qui passe de 385 cm3 à 399,9 cm3. Equipé d’un double arbre à cames en tête et d’une injection électronique multipoint, ce monocylindre quatre temps, qui devance les sévères normes Euro3, voit sa puissance passer de 32 à 34 ch. Un surplus qui reste maîtrisable grâce au renfort d’un deuxième disque avant. La roue avant passe de 13 à 14 pouces et la taille des pneus est majorée pour améliorer le contact au sol. Large pare-brise protecteur, tableau de bord de type automobile ultra-complet, clé à puce codée anti-effraction, prise de courant 12 volts... Super équipé, ce scooter Suzuki a aussi le sens pratique. Il dispose d’un coffre sous la selle de 62 litres (53 litres auparavant) et de 3 rangements (dont un de 10 litres) sous le tableau de bord. A partir de 6.199 €.

HONDA SH 300i : taillé pour la ville
A peine plus gros que le SH 125i, le SH 300i en conserve toute l’agilité, ce qui fait de lui un redoutable citadin. Facile de prise en main grâce à sa maniabilité et à la hauteur raisonnable de sa selle, le SH 300i n’a pas peur de prendre la route grâce aux excellentes performances que lui procure son moteur, un monocylindre de 279 cm3 (26 ch). Grâce à son châssis renforcé, le SH 300i supporte la fougue de sa mécanique, acceptant sans broncher, et avec une réjouissante vivacité, de passer d’un angle sur l’autre.
Equipement complet
Si les grandes roues du SH 300i sont en grande partie responsables de l’excellent comportement routier, elles imposent aussi, hélas, une contenance de coffre de selle assez réduite. Top-case optionnel obligatoire pour ceux qui ne veulent pas trimballer en permanence leur casque avec eux. Vendu 5.190 €, le scooter Honda SH 300i est relativement cher comparé à ses concurrents, mais c’est le prix à payer pour une excellente finition, un équipement complet (deux béquilles, jauge à essence, montre, porte-bagages…) et un excellent système de freinage couplé secondé par un ABS offert de série.

YAMAHA X-Max 250 : le mini T-Max scooter
Alors que le X-Max 125 caracole en tête des ventes en France, Yamaha en dérive une version 250 cm3 animée par un tonique moteur Yamaha-Minarelli, un monocylindre 4-temps, 4 soupapes qui délivre 20 ch et qui est alimenté par injection électronique et refroidi par eau. Très vigoureux en reprise, ce monocylindre permet au Xmax 250 d’atteindre 140 km/h. Pas de problèmes donc pour affronter les voies rapides et même l’autoroute, d’autant que le châssis fait preuve d’une stabilité impériale autant en ligne droite à haute vitesse que dans les grandes courbes abordées à vive allure.
Polyvalence
Et comme la maniabilité à basse vitesse est aussi au rendez-vous, ce scooter Yamaha est également très à l’aise en ville. Vous avez dit polyvalence ! Même s’il se veut sportif comme son grand frère le Tmax, le Yamaha X-Max 250 n’en néglige pas pour autant les aspects pratiques avec, entre autre, un immense coffre de selle capable de contenir deux casques intégraux. Le X-Max 250 est vendu 4.490 € soit 500 € seulement de plus que la version 125.

DAELIM S1 : citadin dynamique
Appelé à remplacer à terme le Daelim Otello, le S1 se situe à mi-chemin entre petit scooter citadin et gros scooter GT. Il souligne son dynamisme par une face avant tendance New Edge avec une double optique superposée et des clignotants intégrés. A ce look particulièrement valorisant, le Daelim S1 ajoute de nombreux aspects pratiques (deux béquilles, coffre acceptant un casque intégral, grand porte-paquet…). Les suspensions réalisent un excellent compromis entre tenue de route et confort, celui du passager étant renforcé par la présence d’un petit dosseret.
Freinage intégral
Le scooter Daelim S1 est animé par un monocylindre 4-temps refroidi par air et huile. Fort de 12,9 ch, ce moteur profite de son injection électronique pour se montre particulièrement sobre. Les accélérations qu’il procure sont d’un bon niveau, et la vitesse de pointe, légèrement supérieure à 100 km/h, est suffisante pour aborder les axes rapides. Rare dans la catégorie, le freinage intégral est un plus pour la sécurité. A partir de 2.490 €.

HOOPER E-Street Série Spéciale : l’atout prix
Distribué par Euromotor, le E-Street est un « grandes roues » chinois dont les lignes s’inspirent du best-seller européen, le Honda SHi facturé 3.150 €. La version de base du E-Street s’offre à vous pour… 1.599 € ! Une bonne raison pour opter pour le E-Street Série Spéciale qui, pour 100 € de plus, soigne son look par une peinture noire mat, son confort par un haut pare-brise et ses aspects pratiques par un top-case.
On pardonne
Ce dernier seconde les deux coffres du tablier et un coffre de selle n’acceptant qu’un casque demi-jet. Compte tenu de son prix mesuré, on pardonne au E-Street son équipement succinct (ni warning, ni appel de phare) mais son tableau de bord délivre toutes les informations essentielles (vitesse, jauge à essence, température moteur…). Animé par un monocylindre 4-temps de 9 ch seulement, le Hooper E-Street se contente d’une vitesse maxi de 90 km/h, ce qui ne l’empêche pas d’offrir de bonnes reprises. Grandes roues et empattement long se chargent de lui procurer une tenue de route sécurisante.

PIAGGIO X Evo : la grande classe
Remplaçant du X8 Premium, le nouveau X Evo est, comme son nom l’indique, plus une évolution qu’une révolution. Ses lignes particulièrement soignées sont rehaussées de nombreux éléments chromés qui accentuent sa classe naturelle. Comparé au X8 Premium, l’équipement du X Evo est revu à la hausse tandis qu’il reprend certain éléments au désormais célèbre MP3, le scooter à trois roues : sa confortable selle d’abord qui reçoit en plus un dosseret pour le passager, mais aussi ses pratiques poignées de maintien et son élégant tableau de bord aux deux cercles chromés.
Pour 9 € de plus…
Du X8 Premium, le Piaggio X Evo hérite sa véritable soute à bagages d’une profondeur de 80 cm. Il lui reprend également sa motorisation, un monocylindre 4-temps alimenté par un carburateur piloté (c’est moins cher que l’injection !) qui lui permet cependant d’offrir d’excellentes performances tout en satisfaisant aux sévères normes antipollution Euro3. Vendu 300 € de plus que le X8, le X Evo est vendu 3.999 €, soit 9 € de plus que la star du marché, le Yamaha X-Max.

HONDA S-Wing : priorité au confort et à la sécurité
Successeur du Pantheon, le S-Wing a pour ambition de permettre à Honda de réoccuper le devant de la scène sur le créneau le plus porteur du marché, celui des scooters GT. Son gabarit contenu lui permet d’offrir une maniabilité et une agilité idéale pour la ville tandis que son large et haut pare-brise procure une excellente protection.
Confort d’abord
Relativement bas de selle (776 mm), le nouveau scooter de Honda soigne le confort de son pilote et de son passager grâce à de très bonnes suspensions. Son monocylindre 4-temps à injection électronique lui permet d’atteindre 110 km/h et son freinage intégral (CBS) peut recevoir le renfort d’un ABS facturé 450 €. Le Honda S-Wing est proposé en pas moins de cinq versions dont les tarifs s’échelonnent de 3.990 à 4.540 € (version Top-Box avec top-case et ABS de série).

YAMAHA 125 X-City : encore plus stable que le X-Max !
Yamaha exploite à fond le succès de son X-Max ! En découle ce nouveau scooter qui s’en différencie essentiellement par ses grandes roues, une formule particulièrement prisée en Italie mais qui a de plus en plus d’adeptes en France en raison du surcroît de stabilité qu’elle procure. Solidement campé sur de belles jantes à douze branches de 16’’ à l’avant et de 15’’ à l’arrière, chaussées qui plus est d’excellents pneumatiques Pirelli, le X-City se distingue ainsi par un comportement routier efficace conjuguant agilité, maniabilité et stabilité.
Démarrage musclés
Le Yamaha X-City emprunte naturellement son moteur au Xmax, un monocylindre à refroidissement liquide et injection électronique qui répond aux normes Euro3 et qui délivre 14 ch. Le X-City offre ainsi des démarrages musclés et de solides reprises. Le niveau d’équipement est très correct et seule la faible contenance du coffre de selle appelle à la critique. Le Yamaha X-City n’a donc aucune gêne à justifier son prix : 3.890 €.

avant-première
Suzuki GSX 650 F : une abordable petite routière
Après les Bandit 650 N (naked) et S (semi-carénée), voici la Bandit F qui se pare d’un carénage intégral. Même si son dessin s’inspire nettement de celui des GSX-R, ce carénage paraît sensiblement plus large et sa bulle beaucoup plus haute que sur les célèbres sportives de la marque. De quoi assurer une excellente protection au pilote et faire, à peu de frais, du roadster Bandit une excellente vraie petite routière. Et pour cela, la Suzuki GSX 650 F disposera d’une mécanique à la hauteur. Sobre et « pêchu »
Le nouveau moteur de la famille Bandit, désormais refroidi par eau et alimenté par une injection électronique, fait en effet l’unanimité tant par sa souplesse que par son punch. Fort de 85 ch, ce 4 cylindres en ligne de 656 cm3 à la fois sobre et « pêchu » se prêtera donc sans aucun problème à une utilisation routière. Compte tenu d’un tarif qui promet d’être particulièrement raisonnable, on n’hésitera pas à retenir l’option ABS qui sécurise grandement les freinages d’urgence.

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D.ALLIGNOL le 21/12/2021