Les scooters 125 se divisent en trois catégories distinctes, urbain, sport et GT. Les premiers jouent la carte de la compacité, les seconds justifient leur appellation par une partie-cycle plus rigide obtenue grâce à la présence d’un tunnel central qui annule, hélas, les avantages du plancher plat (plus de place pour les pieds, transport de sacs ou d’objets encombrants, accès « à bord » plus aisé…) tandis que les troisièmes se signalent par un gabarit imposant qui leur permet d’offrir un confort de haut niveau, une excellente protection et un grand coffre sous leur selle.
Une autre caractéristique scinde l’offre des scooters en deux, la taille de leurs roues. Les scooters « normaux » sont équipés de roues dont la taille des jantes peut aller de 10 à 15 pouces. Au-delà (à partir de 16 pouces) le scooter devient un « grandes roues ». Très prisés depuis longtemps en Italie (où on s’y connaît en scooter !), les « grandes roues » sont plus discrets en France même si l’offre est de plus en plus conséquente. Les avantages des grandes roues (stabilité, tenue de route, confort) se paient par un coffre sous la selle de taille restreinte.
Avant d’inspecter votre « futur » scooter, assurez-vous d’abord qu’il est bien adapté à votre taille. Une selle trop haute ou trop large empêchera les petits gabarits de poser les pieds bien à plat sur le sol à l’arrêt. Quant aux grands, ils se retrouveront avec les jambes coincées contre le tablier d’un scooter trop petit, ce qui sera vite inconfortable.
Les plastiques qui habillent les scooters souffrent à la moindre chute. Des rayures ne doivent pas vous effrayer, mais des fentes ne pourront que s’agrandir à la longue et imposeront au final le remplacement coûteux de la pièce endommagée. Idem pour une selle présentant une déchirure.
Un carter moteur maculé d’huile est le signe de joints usés. Il faut comptez de 100 à 150 € pour les changer. Positionné sous le scooter, le système d’échappement est particulièrement exposé aux projections d’eau. Peints plus souvent que chromés, le coude et la ligne d’échappement peuvent donc finir par rouiller et fuir. Une descente de trottoir peut aussi les avoir écrasés, ce qui affecte le rendement du moteur.
Pour savoir si le scooter a bénéficié d’un entretien suivi, demandez à votre vendeur comment vérifier le niveau d’huile. S’il l’ignore, c’est que l’entretien de son scooter n’était pas son souci majeur.
- La transmission secondaire
Sur un scooter, la transmission secondaire n’est pas assurée par une chaîne comme sur la majorité des motos, mais par une courroie dont l’espérance de vie moyenne est de 10.000 km. Vérifiez que vous n’aurez pas à procéder rapidement à son remplacement. Prévoyez de 50 à 100 €, pose non comprise pour son remplacement.
A cause de leur petite taille, les pneus d’un scooter font plus de tours et s’usent plus vite que ceux d’une moto. Vérifiez que les sculptures présentent une profondeur suffisante (au moins 2 mm).
Si un pneu est plus usé sur un flanc que sur l’autre, c’est que le cadre a été faussé suite à une chute.
Contrôlez l’épaisseur des plaquettes et l’état de la surface des disques. Ils ne doivent pas être trop rayés ni trop creusés au niveau de la piste de freinage. Pour le savoir, passez vos doigts sur le bord supérieur des disques. Il ne doit pas présenter un bourrelet trop prononcé.
La fourche ne doit pas présenter de fuite au niveau de ses joints. Les tubes plongeurs chromés ne doivent pas présenter de rayures. Risques de fuite d’huile !
La vérification de l’amortisseur arrière peut se faire de la manière suivante. Appuyez fermement sur l’arrière de la selle ou le porte-paquet puis relâchez votre pression. L’arrière du scooter doit remonter sans rebond.