Essai Daewoo Matiz SE Super 1998 : la ville est son domaine

 
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Au début de l'année 2001, la petite Daewoo Matiz a bénéficié d'un sympathique restylage accompagné d'une hausse sensible de son niveau d'équipement. De quoi renforcer le capital séduction de l'une des plus mignonnes citadines du marché.

 

Date de commercialisation : juillet 1998 / Date de l'essai : décembre 2001

 

Puce rouge UN NOUVEAU REGARD ENCORE PLUS COQUIN

 
Essai Daewoo Matiz SE Super 1998 (2)
 
 

La Daewoo Matiz doit ses lignes au célèbre designer italien Guigaro. Et bien que lancée en septembre 1998, elle s'est vue offrir un léger lifting au tout début de l'année 2001. Un lifting parfaitement réussi qui, sans dénaturer le dessin originel, lui donne à la fois une petite touche de charme supplémentaire et une plus forte personnalité.

 

Cette berline se fait cependant plus pudique en cachant ses "dessous" grâce à un spoiler avant qui descend un peu plus bas que par le passé. Ses clignotants adoptent une forme ovale et quittent le bouclier pour s'installer en dessous de ses grands yeux qui, du coup, n'en paraissent que plus étonnés.

A l'arrière, la plaque d'immatriculation déserte elle-aussi le bouclier pour gagner le hayon tandis que les feux s'étirent en amande.

De profil, la Daewoo Matiz ne change pas, mais on note tout de même l'apparition de baguettes de protection indispensables pour un véhicule à vocation urbaine.

 


 

Puce rouge PETITE DEHORS, GRANDE DEDANS

 
Essai Daewoo Matiz SE Super 1998 (5)
 
 

D'un gabarit à peine supérieur à celui d'une Renault Twingo (+7cm), la Daewoo Matiz ne mesure donc que 3,50 m de long. Son court capot plongeant et son hayon pratiquement vertical, associés à la grande hauteur du pavillon (1,48 m), lui confèrent des allures de mini-monospace tout à fait dans l'air du temps.

 

Si elle est très haute, la Daewoo Matiz est en contrepartie relativement étroite. Ses 1,50 m de largeur ne l'empêchent pas de revendiquer le droit d'accueillir trois passagers sur sa banquette arrière à condition que celui du milieu accepte d'être un tout petit peu tassé par ses compagnons de route.
La largeur aux coudes n'est donc pas le point fort de notre petite coréenne qui se rattrape en offrant beaucoup d'espace pour les jambes. Avec ses roues rejetées aux quatre coins de sa carrosserie, son empattement est de 2,52 m et cette longueur respectable est totalement dédiée à l'habitabilité.

 

On ne sent donc pas à l'étroit dans cette petite voiture dont les quatre portes facilitent l'accès à bord. Le coffre de cette auto est en revanche minuscule (167 dm3) mais la banquette arrière rabattable 60 / 40, proposée dès la version de base, permet d'en augmenter aisément la contenance.

 


 

Puce rouge UNE MEILLEURE FINITION, DES ÉQUIPEMENTS REVUS À LA HAUSSE

 
Essai Daewoo Matiz SE Super 1998 (4)
 
 

A l'intérieur, le dessin de la planche de bord ne change pas mais les plastiques utilisés sont de meilleure qualité. Les différents compteurs (il n'y a pas de compte-tours) adoptent un très "tendance" fond bleu marine surligné de turquoise.

 

Les sièges se tendent de nouveaux tissus de velours imprimés, les contre-portes se dotent de bacs et d'accoudoirs élargis, ces derniers accueillant désormais les commandes des vitres électriques. A la base de la console centrale, on note la présence d'un double porte-gobelets et le conducteur dispose, à sa droite, d'un petit rangement pour caser monnaie ou tickets de parking.

 

Dès les versions de base, toutes les Daewoo Matiz disposent aujourd'hui d'un double airbag frontal et de ceintures avant à prétensionneurs. Compte tenu du prix fort raisonnable de la Daewoo Matiz, nous vous conseillons cependant d'opter pour la version SE Super (celle de notre essai) qui offre de série un ABS permettant de freiner plus fort et plus sereinement. 
 

 


 

Puce rouge UN VAILLANT PETIT TROIS CYLINDRES

 
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Sous le capot rien ne change. La Daewoo Matiz conserve son original moteur trois cylindres de 796 cm3 qui délivre ses 51 ch avec une sonorité aussi rageuse que métallique. Grâce à une meilleure insonorisation du compartiment moteur, il se montre un peu moins généreux en décibels que par le passé.

 

Cette petite mécanique délivre son tout petit couple (68,6 Nm) à un régime très élevé (4.600 tr/min). Il ne faut donc pas hésiter à monter haut dans les tours pour se maintenir dans le flot de la circulation péri-urbaine tout en jouant d'un levier de vitesses qui ne brille pas par la précision de son guidage.

 


 

Puce rouge BEAUCOUP PLUS CITADINE QUE ROUTIÈRE

 
Essai Daewoo Matiz SE Super 1998 (1)
 
 

Un gabarit compact, une direction assistée légère, un rayon de braquage riquiqui... tout concourt à faire de la Daewoo Matiz une excellente citadine.

 

Sur la route, les choses se gâtent un peu. Les suspensions ne sont pas inconfortables mais elles se désunissent un peu lorsque le revêtement se dégrade. En virage, la voiture reste saine mais elle est sujette à de conséquentes prises de roulis.

 

On l'aura compris, la Daewoo Matiz invite plus à une conduite sage qu'à la grosse attaque. De toute manière, la Daewoo Matiz ne revendique aucune prétention sportive. Sa vocation est de rendre les meilleurs services en ville et sur de petits déplacements tout en disposant d'un argument de taille, celui d'offrir quatre portes face à des rivales qui, pour la plupart n'en proposent que deux.

 


 

Puce rouge TOUTES LES FICHES TECHNIQUES ET COTES DE LA DAEWOO MATIZ

 
 

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