Essai Fiat 500 TwinAir 2010 : retour vers le futur !

 
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Equiper sa 500 d’un moteur bicylindre, comme la 500 originelle, n’est pas pour fiat une façon de plus de surfer sur la juteuse vague néo-rétro. Le « twin » de la 500 TwinAir est en effet le moteur essence le plus propre du monde... et pas le moins amusant à exploiter !

 
 

 Date de commercialisation : octobre 2010 - Date de l'essai : octobre 2010


 
 
Essai Fiat 500 TwinAir 2010
 
 

Tout va bien pour la Fiat 500 qui, depuis son lancement en juillet 2007. Il faut dire que Fiat ne ménage pas ses efforts pour maintenir son best-seller sous les feux de la rampe. Tous les ans, une nouveauté marque en effet l’anniversaire de la voiture fétiche du constructeur italien,venant du même coup enrichir la gamme. Et c’est ainsi qu’après la furieuse version Abarth de 2008, on a eu droit, en 2009, à la sympathique 500 C, qui a bien vite séduit les amoureux et amoureuses branché(e)s de la conduite en plein air.


Pour 2010, c’est une petite merveille de technologie qui prend place sous le capot de la Fiat 500, un moteur qui pousse à l’extrême le « downsizing », cette technologie qui consiste à associer une mécanique à la cylindrée réduite à un turbocompresseur de dernière génération. Et ce downsizing passe ici par l’emploi d’un bicylindre vertical en ligne, une architecture archi connue en moto mais totalement oubliée par le secteur automobile depuis la 2 CV, la Panhard PL17... et la Fiat 500 première du nom.

 



Puce rouge DOWNSIZING + MULTI AIR = LE MOTEUR ESSENCE LE PLUS PROPRE DU MONDE

 
Essai Fiat 500 TwinAir 2010 (1)
 
 

Reste que le bicylindre de la Fiat 500 ne se contente pas d’afficher une cylindrée réduite - 875 cm3 très exactement – il bénéficie également des technologies les plus avancées élaborées par les motoristes de Fiat PowerTrain (FPT), une société du groupe Fiat créée en 2005 afin de regrouper l'ensemble des centres de recherche et développement du groupe Fiat ainsi que les fabrications de moteurs avancés et des nouvelles technologies.


Rappelons en passant que c’est à Fiat que l’on doit l’adaptation de l’injection directe aux moteurs Diesel ainsi que leur alimentation par rampe commune (Common Rail), deux technologies présentes aujourd’hui sur les moteurs à gazole des constructeurs du monde entier.

 

Le bicylindre de la Fiat 500 profite du système MultiAir, une technologie développée et brevetée, cela va de soi, par FPT. La technologie MultiAir est un nouveau système électro-hydraulique de gestion des soupapes qui autorise, sans avoir besoin du classique papillon des gaz, un contrôle dynamique et directe de l’air et de la combustion, cylindre par cylindre et cycle par cycle.

 

Voilà qui permet de réduire les émissions polluantes jusqu’à 10% tout en améliorant le couple (+15 %) et la puissance (+10%) par rapport à un moteur de même cylindrée.
La comparaison directe avec le quatre cylindres 1,2 l qui était jusqu’alors le plus petit moteur essence de la Fiat 500 est édifiante !

 
 

Cylindrée

(cm3)

Puissance maxi

(ch)

Couple

(Nm)

CO2

(g/km)


1,2 l 8V 1242 69 102 113

0,9 l 8V 875 85 145 95

 

 

Au final, par rapport au quatre cylindres 1,2 l le bicylindre 0,9 l de la Fiat 500 développe 23% de puissance en plus, gagne 30% en termes de performances et affiche des consommations en baisse de 15% !
Et la comparaison reste flatteuse même avec le 1,4 l 16V de 100 ch, puisque les performances du bicylindre TwinAir sont équivalentes en accélération, mais avec une consommation inférieure de 30%.


Bon, cela étant dit, il faut rester prudent avec les chiffres de consommation annoncés par les constructeurs. Ils sont en effet obtenus dans des conditions qui n’ont qu’un rapport lointain avec la réalité.
Rendez-vous est donc pris en Belgique pour voir ce que tout cela donne « en live ».

 



Puce rouge UNE SONORITÉ SYMPATHIQUE... ET NOSTALGIQUE !

 
Essai Fiat 500 TwinAir 2010 (2)
 
 

La première journée des essais de la Fiat 500 TwinAir fait l’objet d’un petit concours entre la dizaine d’essayeurs présents. Ce sera donc à qui consommera le moins sur les 150 km d’un itinéraire mêlant traversées de villes et villages (50 km/h maxi), route (90 km/h maxi) et autoroute (120 km/h maxi).


Contact ! D’entrée de jeu, habitués que nous sommes au classiques quatre cylindres, le bicylindre de la Fiat 500 surprend par une sonorité forcément inhabituelle. Il faut dire que les techniciens de Fiat se sont penchés sur son système d’échappement, poussant la fibre nostalgique jusqu’à lui conférer une « musique » rappelant celle du bicylindre refroidi par air du « pot de yaourt » d’antan. Vibrations en moins (merci l’arbre d’équilibrage), on s’y croirait !

 



Puce rouge 5,4L/100 KM/H ! GAGNÉ !

 
Essai Fiat 500 TwinAir 2010 (3)
 
 

Mais pour l’instant pas question de tirer la quintessence du « bi », place à l’écoconduite avec l’aide (en ville) de la touche « ECO » qui limite le couple moteur à 100 Nm à 2.000 tr/min au lieu de 145 Nm à 1.900 tr/min et qui, par la même occasion renforce l’assistance de la direction.
Etonnamment souple, le bicylindre permet « d’enrouler » en 5e la plupart du temps. Pas question pour autant de se traîner lamentablement puisque nous nous intégrons parfaitement dans le trafic, nous permettant même de doubler d’autres automobilistes... et quelques collègues susceptibles de briser notre élan.


Car c’est ça l’écoconduite : voir loin pour tout prévoir, ralentir le moins souvent possible pour ne pas avoir à relancer la machine, ne pas hésiter à prendre de la vitesse pour rouler ensuite le plus longtemps possible pédale d’accélérateur relevée, en profitant de la moindre déclivité... ou de « l’aspi » procurée sur l’autoroute par un gros autocar. Limite stressant !
En ajoutant à cela quelques autres astuces du genre ouvrir les vitres plutôt qu’utiliser le ventilateur du système de chauffage pour désembuer le pare-brise, nous avons réussi, mon copilote d’un jour et moi, à réaliser un honorable 5,4 l/100 km. Une glorieuse victoire récompensée par une boîte d’excellents chocolats belges !
Mais force est de constater que les 4,1 l/100 km promis, en utilisation mixte (ville/route), par les chiffres des consommations normalisées sont quasi impossibles à atteindre !

 



Puce rouge UN MOTEUR DE CARACTÈRE

 
Essai Fiat 500 TwinAir 2010 (4)
 
 

Le lendemain, plus question de ne pas dépasser 2.000 tr/min ! Faudrait quand même se faire une juste idée de ce que le petit 0,9 l a dans le ventre. Et là encore, c’est une bonne surprise qu’il nous réserve.
Ponctuées des martèlements si caractéristiques (et assez jouissifs !) émis par l’échappement, les accélérations sont franches et l’aiguille du compte-tours grimpe avec une telle avidité vers la zone rouge que l’on se fait parfois surprendre par le rupteur qui évite les surrégimes. Bref, malgré son tout petit moteur, la Fiat 500 TwinAir n’a rien d’un poumon !


Pour le reste, elle reprend les qualités... et les défauts des autres Fiat 500 : look sympa, présentation amusante et soignée, maniabilité, comportement sain d’un côté, réglage en hauteur du siège conducteur au rabais (seule l’arrière de l’assise monte ou descend) et suspensions sautillantes de l’autre.

 



Puce rouge UNE GAMME TWINAIR COMPLÈTE

 
Essai Fiat 500 TwinAir 2010 (5)
 
 

La Fiat 500 TwinAir est proposée aussi bien en berline qu’en cabriolet et elle reprend l’ensemble des finitions proposées pour les autres modèles de la gamme, à savoir Pop, Lounge et Sport pour la Fiat 500, Pop, Lounge et Rock pour la Fiat 500 C.


Les tarifs vont de 13.400 à 16.300 € pour la première et de 16.200 à 19.900 € pour la seconde. Ajoutez 1.000 € pour la boîte robotisée Dualogic qui, soit dit en passant, fait passer les émissions de CO2 de 95 à 92 g/km...

 

 

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