Essai Kia Opirus 2003 : le grand luxe à la coréenne

 
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La Kia Opirus, la grande berline du constructeur coréen, ne manque pas d’arguments pour séduire les nombreux automobilistes qui voudraient goûter au très grand luxe sans (trop) se ruiner.  

 

Date de commercialisation : novembre 2003 / Date de l'essai : janvier 2005
 

Puce rouge KIA OPIRUS : SOMMAIRE

>> Conception

>> Design

>> Habitabilité

>> Equipements

>> Motorisations

>> Comportement routier

>> Prix



Puce rouge CONCEPTION

 
Essai Kia Opirus 2003 (1)
 
 

A la fin de cette petite semaine passée derrière le volant de « mon » Kia Opirus, voilà le moment de faire le bilan des appréciations suscitées par cette grande voiture sur laquelle nombreux sont ceux qui se retournent pour tenter d’en deviner la marque.

 

D’un côté, il y a les confrères qui roulent dans beaucoup de voitures mais qui n’en achètent pas, de l’autre, tous les autres, c'est-à-dire ceux qui roulent dans peu de voitures mais qui en achètent. Pour les premiers, autrement dit les esthètes de la chose automobile, les jugements sont plutôt du genre « beurk, tu roules avec ça ! ». De la part des seconds… et des secondes, j’ai plutôt eu droit à des commentaires élogieux allant du « elle est belle votre voiture » au « j’ai d’abord cru que c’était une Mercedes, c’est quoi ? ».

 

Il m’aura suffit de faire faire un petit tour aux uns comme aux autres pour voir les ultimes jugements se rejoindre sur le constat suivant : se faire balader en Kia Opirus, c’est vachement agréable.

 

 

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Puce rouge DESIGN 

 

Un design au « shaker »

 
Essai Kia Opirus 2003
 
 

Comme le dit ouvertement le dossier de presse officiel de la Kia Opirus, son design s’inspire des véhicules européens. On ne peut être plus clair !

 

Le designer maison Sung Dae Baek, est allé lorgner du côté de Mercedes pour l’avant, de Jaguar pour l’arrière et, sans doute afin de brouiller les pistes, d’une américaine (la Lincoln Town Car) pour le profil.

 

Assemblez le tout et vous obtenez une voiture « statutaire » assez équilibrée qui, au final, n’est pas du tout désagréable à regarder. Toujours est-il qu’elle casse, en bien, l’image de Kia et prouve que le constructeur coréen n’est pas uniquement un spécialiste de la petite voiture pas chère.

 

D’ailleurs, Kia compte déjà dans sa gamme un gros monospace, le Kia Carnival, et un gros SUV, le Kia Sorento, qui n’ont pas grand-chose à envier aux productions européennes et japonaises.

 

 

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Puce rouge HABITABILITÉ

 

Un intérieur spacieux

 
Essai Kia Opirus 2003 (4)
 
 

Longue de près de 5 m, la Kia Opirus est assurément une grande berline. Son architecture traction avant / moteur en position transversale lui permet de privilégier l’espace intérieur. L’habitacle offre ainsi une habitabilité remarquable, aussi bien à l’avant qu’à l’arrière où la place disponible pour les jambes est supérieure à celle offerte par la plupart des grandes voitures concurrentes.

 

L’importateur vous offre le choix entre deux ambiances. D’un côté il y a celle que préfère les coréens. Elle fait appel à des garnitures claires et plein de faux bois en vrai plastique. De l’autre, il y celle qui est plus adaptée aux goûts européens avec des garnitures noires et des inserts en aluminium mat. Exubérance ou austérité… à vous de choisir !

 

 

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Puce rouge ÉQUIPEMENTS

 

Tout est compris

 
Essai Kia Opirus 2003 (6)
 
 

Vous qui allez vous jeter sur la fiche technique, ne cherchez pas la liste des options. Il n’y en a pas !

 

La richesse de l’équipement de série est en effet l’un des points forts de la Kia Opirus. Côté sécurité, rien ne manque :

  • airbags frontaux ;
  • rideaux et latéraux (à l’avant ET à l’arrière) ;
  • appuis-tête actifs ;
  • ABS avec assistance au freinage d’urgence ;
  • ESP déconnectable…

Pour le confort, c’est Byzance :

  • sellerie cuir ;
  • sièges avant à réglages électriques ;
  • sièges chauffants à l’avant et à l’arrière ;
  • volant réglable électriquelent en hauteur et en profondeur ;
  • super sono ;
  • système de navigation ;
  • radar de recul ;
  • phares (au Xénon) et essuie-glace automatiques ;
  • rétroviseur intérieur électrochromatique ;
  • rideaux pour occulter la lunette et les vitres latérales arrière ;
  • climatisation automatique bi-zone ;
  • toit ouvrant électrique ;
  • régulateur de vitesse…

Ajoutez à cela de très nombreux rangements et un coffre généreux de 440 dm3 et vous conviendrez que la Kia Opirus fait le maximum pour rendre agréables tous vos déplacements.  

 

 

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Puce rouge MOTORISATIONS

 

Un V6 essence… uniquement

 
Essai Kia Opirus 2003 (5)
 
 

La Kia Opirus ne reçoit qu’une seule motorisation, un gros V6 essence. C’est sans doute là son plus gros handicap pour attaquer un segment dans lequel, en France, le gros turbo-Diesel règne en maître.

 

Ce V6 qui provient de la Hyundai XG et que l’on retrouve sous le capot du gros 4x4 Kia Sorento, possède une confortable cylindrée de 3.497 cm3 et développe ici 203 ch à 5.500 tr/min. Le couple maximum (298 Nm) est délivré à 3.500 tr/min.

 

Relativement lourde (1.822 kg tout de même !), la Kia Opirus n’est pas un foudre de guerre, mais ses performances n’ont rien de ridicules : 220 km/h en vitesse de pointe et 9,2 secondes pour passer de 0 à 100 km/h.

 

De toute manière, on n’achètera pas une Kia Opirus pour se battre contre le chrono mais plutôt pour profiter de l’onctuosité et du remarquable silence de ce moteur, obligatoirement accouplé à une boîte automatique à 5 rapports, elle aussi remarquable de douceur dans le passage de ses rapports. Cette boîte offre le choix entre deux modes, l’un entièrement automatique, l’autre séquentiel manuel. Dans les faits, la conduite cool à laquelle incite la Kia Opirus vous invite à n’utilisez que le mode automatique qui s’en sort d’ailleurs très bien tout seul.

 

 

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Puce rouge COMPORTEMENT ROUTIER 

 

Trains roulants : le confort avant tout

 
Essai Kia Opirus 2003 (3)
 
 

Doubles triangles à l’avant, ensemble indépendant avec bras multiples à l’arrière. La Kia Opirus repose sur des suspensions sophistiquées qui privilégient avant tout le confort. De l’avis de tous mes passagers, la Kia Opirus est du genre « tapis volant ».

 

Seuls les gros raccords d’autoroute génèrent parfois de petites percussions mais, dans l’ensemble, force est de reconnaître que la grande Kia Opirus fait preuve d’un confort de roulage remarquable.

 

Elle ne se vautre pas pour autant dans les virages et signale l’arrivée de la limite par un petit sous-virage bien vite contrecarré par l’intervention discrète de l’ESP. La direction, légère mais précise et directe, permet de bien placer la voiture en courbe.

 

Pour contenir le roulis sur un itinéraire particulièrement sinueux, il vous sera possible d’opter pour un réglage « sport » des suspensions, sans que cela nuise excessivement au confort de vos heureux passagers.

 

 

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Puce rouge PRIX

 
Essai Kia Opirus 2003 (2)
 
 

Vendue 36 600 €, la Kia Opirus est 3.000 € moins chère qu’une Mercedes Classe E 240 en finition de base Classic, motorisée par un V6 2,6 l de 177 ch.

 

Bon, cela n’est peut-être pas suffisant pour faire pencher la balance du côté de la coréenne, sauf si l’on se penche sur le montant des options auxquelles il faudra recourir pour amener l’allemande au même niveau que l’asiatique :

  • 1 800 € pour la navigation ;
  • 455 € pour le cuir ;
  • 390 € pour la banquette arrière chauffante ;
  • 2 100 € pour la boîte automatique ;
  • 1 300 € pour le toit ouvrant ;
  • 1 200 € pour les phares au Xénon ;
  • 580 € pour l’alarme périmétrique ;
  • 405 € pour les airbags latéraux arrière…

Bref, au moment de faire les comptes, la Kia Opirus est une bonne affaire pour qui compte garder longtemps sa voiture.

 

Certes, son V6 essence est gourmand, certes, elle se revendra beaucoup moins bien qu’une grosse berline turbo-Diesel. 

Certes rouler en Kia est moins flatteur pour l’ego que rouler en BMW ou en Mercedes.

Mais, compte tenu de l’écart de prix qui la sépare de ses rivales, de sa fiabilité reconnue et d’une garantie de 5 ans kilométrage illimité, la grande Kia Opirus est la voiture idéale pour goûter, raisonnablement, aux privilèges que seules peuvent offrir les berlines les plus huppées.

 

 

 

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Essai Kia Opirus 2003 : le grand luxe à la coréenne

Essai (janvier 2005) : la Kia Opirus, la grande berline du constructeur coréen, ne manque pas d'arguments pour séduire les nombreux automobilistes qui voudraient goûter au très grand luxe sans (trop) se ruiner...