Essai Kia Sorento Premium 2009 : 4x4 hier, cruiser désormais !

 
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Vendu à plus de 900.000 exemplaires à travers le monde entre 2002 et 2009, le premier Kia Sorento était un « vrai » 4x4 assez luxueux déjà. Sensiblement plus « classe » encore, celui qui le remplace depuis la fin de l’année 2009 est aussi plus routier, plus confortable et encore plus polyvalent.

 

Date de commercialisation : octobre 2009 / Date de l'essai : juin 2010


 

Puce rouge KIA SORENTO : SOMMAIRE

>> Conception

>> Design

>> Habitabilité

>> Equipements

>> Motorisations

>> Comportement routier

>> A retenir


Puce rouge CONCEPTION

 

La fin du châssis séparé

 
Kia Sorento 8.jpg
 
 

 

Depuis quelques années, les 4x4 aptes au franchissement se transforment les uns après les autres en de confortables SUV (Sport Utility Vehicles) qui, aux virées aventureuses dans les petits chemins creux, préfèrent les longues étapes sur de beaux rubans d’asphalte.

 

Le gros 4x4 de Kia n’a pas échappé à la règle ! Et pour devenir plus « routier », le nouveau Sorento a fait l’impasse sur le robuste mais lourd châssis séparé de son prédécesseur. Il s’est offert une carrosserie monocoque qui repose sur la plate-forme du Hyundai Santa Fe, un emprunt qui s’explique aisément quand on sait que le groupe Hyundai a pris le contrôle de Kia au mois de décembre 1998.
Grâce à cette nouvelle architecture, le nouveau Sorento a perdu jusqu’à 215 kg par rapport à l’ancien, malgré une longueur en hausse de près de 10 cm et l’intégration d’un plus grand nombre de technologies et d’équipements de sécurité et de confort.

 

En bon gros « vrai » 4x4, le premier Sorento « bénéficiait » d’un essieu arrière rigide que le nouveau remplace avantageusement par une suspension indépendante multibras montée, comme les éléments McPherson du train avant, sur un léger faux-châssis hydroformé. Oubliés également le réducteur offrant une gamme de rapports courts pour les évolutions en terrain difficile ainsi que le ifférentiel arrière à glissement limité destiné à renforcer la motricité dans le « gras ».

 

Si le premier Sorento était un 4x4 permanent apte à rouler sur le sec en confiant sa propulsion à ses seules roues arrière, histoire de limiter sa consommation, le nouveau Sorento, lui, est à l’inverse carrément typé « traction ». Sur route sèche, sa puissance ne passe que par les roues avant. Il garde néanmoins son caractère de 4x4 intégral grâce à un différentiel interponts à embrayage multidisque qui se charge de répartir automatiquement la puissance entre les deux essieux dès que les roues avant « saturent ». Pour rouler sur la neige... et même en tout-terrain, le conducteur garde la possibilité de verrouiller le différentiel. Mode « Lock » sélectionné, le couple est réparti uniformément (50 / 50) sur les deux essieux. Réservée aux conditions de roulage les plus rude, cette configuration n’est maintenue que jusqu’à 30 km/h.

 

 

 

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Puce rouge DESIGN 


Des lignes plus fines, plus dynamiques

 
Kia Sorento 2.jpg
 
 

A la silhouette un peu épaisse (mais néanmoins agréablement proportionnée) du premier Sorento, succèdent des lignes beaucoup plus futuristes, beaucoup plus effilées aussi. Du coup, le nouveau Sorento gagne de nombreux points en aérodynamisme avec un Cx qui passe de 0,42 à 0,38.

 

A travers ses nouvelles lignes, le Sorento intègre les nouveaux codes stylistiques de la marque et sa face avant arbore donc la calandre cerclée de chrome dont a récemment bénéficié la Cee’d restylée, calandre qui pare également la face avant du nouveau Sportage dévoilé au dernier salon de Genève.

 

Mais si le nouveau Sorento paraît beaucoup plus élancé que l’ancien, ce n’est pas qu’à ses lignes qu’il le doit, c’est aussi grâce à ses nouvelles dimensions. Il gagne plus de 10 cm en longueur (4,685 m au lieu de 4,567 m), un peu plus de 2 cm en largeur (1,885 m au lieu de 1,863 m) mais en perd 1,5 en hauteur (1,755 m au lieu de 1,770 m).

 

Ne quittons pas ce paragraphe design sans signaler que l’équipe de design de Kia est, depuis 2006, placée sous la direction d’un certain Peter Schreyer à qui l’on doit notamment la première Audi TT, mais aussi les A3 et les A6 et, chez Volkswagen, la New Beetle ou encore le coupé-cabriolet Eos. Il y a pire comme référence !

 

 

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Puce rouge HABITABILITÉ

 

Aussi bien qu’un grand monospace

 
Kia Sorento 20.jpg
 
 

En dépit d’un empattement réduit de 10 mm par rapport au précédent modèle, le nouveau Sorento profite de l’installation de sa mécanique en position transversale et de son pare-brise repoussé vers l’avant pour offrir une habitabilité beaucoup plus généreuse.

 

Il peut ainsi se targuer d’être un vrai 7 places en offrant à tous ses passagers une longueur aux jambes et une garde au toit accrues. Voilà qui lui permet de surclasser assez nettement, sur ce plan du moins, les SUV allemands. Précisons néanmoins que les deux places de la troisième rangée, auxquelles on accède relativement aisément, accueilleront plus volontiers des petits enfants que de grands ados.

 

Le volume de chargement du nouveau Sorento compte également parmi les meilleurs de la catégorie. En configuration 5 places, avec la troisième rangée de siège rabattue, le volume du coffre atteint 531 litres, soit 96 l de plus que sur le précédent Sorento.

 

En version 7 places, le volume du compartiment à bagages s’établit à 111 litres et il atteint 1.525 litres lorsque les sièges des rangées deux (banquette 3 places rabattable 60/40) et trois (banquette 2 places rabattable 50/50) rangées son rabattus.

 

 

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Puce rouge ÉQUIPEMENTS

 

Luxueux, du plancher jusqu’au plafond

 
Kia Sorento 18.jpg
 
 

En France, le Sorento est proposé en deux niveaux de finition Active et Premium. Seul le premier niveau (avec boîte mécanique) est disponible en 5 ou en 7 places. Comptez alors 600 € pour disposer des deux sièges de la troisième rangée. Toutes les autres versions offrent donc systématiquement 7 places et 1.500 € séparent les Sorento Active et Premium 7 places à boîte mécanique des mêmes équipés de l’excellente boîte automatique dont il serait vraiment dommage de se passer.

 

Joliment présentée, la planche de bord fait appel à des matériaux de qualité et son ergonomie est soignée. Le volant réglable en hauteur et en profondeur ainsi que le siège conducteur réglable en hauteur permettent de trouver une bonne position de conduite... dominante. Un autre plus pour la sécurité qui vient s’ajouter à un ABS avec répartiteur électronique de freinage, un ESP, une batterie d’airbags dont des airbags rideaux couvrant les trois rangées de sièges, des appuie-tête avant actifs et des fixations ISOFIX à 3 points d’ancrage sur les sièges arrière.

 

La dotation du Sorento Active est plutôt généreuse : aux équipements de sécurité déjà cités s’ajoutent un détecteur de pluie, l’allumage automatique des phares, un régulateur de vitesse, des phares antibrouillard, des jantes en alliage de 17’’, des réroviseurs extérieurs électriques et chauffants, des vitres surteintées à l’arrière et sur le hayon, une radio CD / MP3 avec commandes au volant, 4 HP et 2 tweeters à l’avant, une climatisation automatique bi-zone, un purificateur d’air, des prises 12 volts à l’avant et à l’arrière, des vitres arrière électriques... sans oublier un nombre conséquent de rangements.

 

A tout cela, et pour 4.400 € de plus, le niveau Premium ajoute une sellerie cuir proposée soit en moka (avec motifs façon boiserie sur la planche de bord), soit en noir (avec inserts type aluminium), un toit panoramique vitré en deux parties (celle de l’avant s’entrebâille ou coulisse), des sièges avant chauffants, une climatisation indépendante pour la seconde et la troisième rangée de sièges, des feux arrière à LED, des phares au Xénon, des jantes en alliage 18’’, des seuils de porte illuminés, un rétroviseur intérieur jour/nuit automatique, un pédalier en aluminium, sans oublier une très pratique caméra de recul avec écran intégré dans le rétroviseur intérieur.

 

Tout cela laisse peu de place aux options. On en compte deux seulement, la peinture métallisée (450 €) et un système de navigation Pioneer (1.900 €).

 

 

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Puce rouge MOTORISATIONS

 

Un turbo-diesel aussi performant que frugal

 
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Si, sur certains marchés, le Sorento est disponible avec un 2.4 litres essence de 174 ch, il n’est proposé chez nous qu’avec un tout nouveau moteur Diesel qui figure parmi les moins polluants du segment. Il s’agit d’un bloc 4 cylindres de 2.2 l qui, en dépit d’une cylindrée inférieure au 2.5 l qu’il remplace, délivre 197 ch au lieu de 163. Ah, les bienfaits du downsizing !

 

Ce nouveau turbo-diesel offre de surcroît un couple conséquent qui s’établit à 436 Nm (dès 1.800 tr/min) lorsqu’il est accouplé à la boîte de vitesses automatique et à 421 Nm lorsqu’il a recours à la boîte manuelle.
Avec cette boîte, le bloc du Sorento ne rejette que 177 g/km de CO2. Avec la boîte auto les rejets de CO2 grimpent à 194 g/km, ce qui permet, dans les deux cas de n’avoir droit qu’au « petit » malus de 750 €. Pas mal pour un véhicule familial de près de deux tonnes capable d’accueillir confortablement sept passagers !

 

Comme vous l’aurez compris à la lecture des lignes qui précèdent, le nouveau Sorento est proposé soit avec une boîte manuelle à six rapports, soit avec une boîte automatique à six rapports.
Cette nouvelle boîte est la plus compacte actuellement sur le marché. Elle est aussi moins lourde de 12 kilos que la boîte à 5 rapports de précédente génération qu’elle surclasse aussi de 12 % en termes de rendement énergétique.

 

L’amélioration de la consommation de carburant du Sorento ainsi gréé résulte de l’excellent rendement de son moteur bien sûr, mais aussi de l’innovant système « Neutral Control » qui sélectionne automatiquement le position « N » de la transmission automatique chaque fois que le véhicule est en position stationnaire pendant plus de quelques secondes. Voilà qui réduit la charge exercée sur le moteur quand le levier reste, à l’arrêt, en position « D ».

 

 

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Puce rouge COMPORTEMENT ROUTIER 

 

Confortable et sûr

 
Kia Sorento 16.jpg
 
 

Comparé à l’ancien Sorento, le nouveau a vu sa garde au sol passer de 203 à 184 mm et son centre de gravité a été abaissé de 54 mm. Si l’on ajoute à cela des voies avant et arrière élargies, des suspensions indépendantes soigneusement calibrées ainsi qu’une réduction du poids de plus de 200 kilos, on ne s’étonne pas de constater les progrès obtenus en termes de comportement routier.

 

Certes, le Sorento n’a pas l’agilité d’une GTI dans les successions de virages serrés, mais il fait preuve d’une bienveillante neutralité et sa direction beaucoup moins démultipliée que par le passé (3 tours de butée à butée au lieu de 3,7) permet de l’inscrire avec précision dans les courbes.

 

A haute vitesse la stabilité est sans faille et les suspensions assurent un excellent confort de roulage même si certaines petites imperfections de la chaussée ne sont pas toujours intégralement filtrées.

 

Quant au moteur, il procure au Sorento des performances hors-normes tout en se montrant exceptionnellement sobre. 30,6 secondes suffisent ainsi à notre Sorento Premium à boite automatique pour passer de 0 à 100 km/h. Du coup, BMW X3, Mercedes GLK, Peugeot 4007 et Citroën C-Crosser de cylindrées équivalentes restent derrière lui !

 

 

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Puce rouge A RETENIR 

 
Kia Sorento 4.jpg
 
 

● Garantie 7 ans / 150.000 kilomètres
● Performances étonnantes
● Sobriété sidérante
● La modularité et l’habitabilité d’un monospace

 

 

Les plus
Excellentissime 4 cylindres turbo Diesel
Très bonne boîte automatique à 6 rapports
Présentation soignée et aménagements intérieurs intelligents
Dotation généreuse
Agilité surprenante compte tenu du gabarit

 

 

 

Les moins
Aptitude au tout-terrain en baisse par rapport au modèle précédent
Charge tractable de 2.000 kilos seulement avec BVA (3.000 kilos pour l’ancien Sorento)

 

 

 

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Essai Kia Sorento Premium 2009 : 4x4 hier, cruiser désormais !

Le premier Kia Sorento était un " vrai " 4x4 assez luxueux. Plus " classe " encore, celui qui le remplace depuis la fin de l'année 2009 est aussi plus routier, plus confortable et encore plus polyvalent.