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Le look avantageux et les équipements d'un moderne véhicule de loisirs, la robuste constitution d'un vrai franchisseur… Le Kia Sorento Shilton associe intelligemment, et à prix d'ami, les deux tendances de la planète 4x4.
Date de commercialisation : mai 2004 / Date de l'essai : juillet 2004
Fort bien dessiné, le Kia Sorento n'a pas à rougir lorsqu'il croise dans les beaux quartiers, des SUV (Sport Utility Vehicles) qui valent souvent deux fois plus cher que lui. Mais s'il joue extérieurement la carte de la séduction, il dissimule sous sa belle carrosserie tous les attributs d'un 4x4 (presque) pur et dur.
Comme un Toyota Land Cruiser ou un Land Rover Defender, sa caisse repose sur un robuste châssis séparé, à roues indépendantes à l'avant et à essieu rigide à l'arrière, alors que tous les SUV à tendance routière, comme le Porsche Cayenne, le Volkswagen Touareg, le Volvo XC90 ou le Lexus RX300 (pour ne citer qu'eux), ont adopté une coque autoporteuse et quatre roues indépendantes sensées assurer à la fois une meilleure tenue de route et un meilleur confort.
Loin de nous l'idée de critiquer l'option retenue par Kia car si son Sorento marque inévitablement le pas en terme de prestations routières face à ses rivaux les plus huppés, il y a de forte chances pour qu'il en laisse quelques uns sur place loin des plats rubans de bitume.
Profitant de son appartenance au groupe Hyundai, Kia a pu, dès le début de sa commercialisation, équiper le Sorento d'un efficace turbo Diesel qui n'est autre que le 2,5 CRDI à injection directe par rampe commune déjà monté sur le Hyundai Terracan. A cet incontournable Diesel est venu s'ajouter, à l'occasion du Salon International du 4x4 de Val d'Isère 2003, une version animée par un V6 3,5 l de 195 ch qui, on s'en doute, n'est pas destiné à assurer le gros des ventes… en France tout au moins !
Fort de 140 ch, le 2,5 CRDI a bénéficié tout récemment d'un bienvenu petit surcroît de couple : de 320 Nm à 2.000 tr/min, la valeur de ce dernier est passée à 343 Nm au même régime. Par la même occasion, la boîte automatique qui peut lui être associée a gagné un cinquième rapport et une commande par impulsion.
Trois finitions sont disponibles : la première, baptisée EX n'est proposée qu'avec le 2,5 CRDI. Cette auto est alors une propulsion dont le pont avant est enclenchable manuellement via un interrupteur au tableau de bord. Déjà fort bien équipé ce niveau "de base" offre de série :
2.460 € plus chère et proposée avec les deux motorisations, la finition EX Major donne droit en plus :
Le V6 essence et le 2,5 l Diesel troquent le système de transmission manuel du EX pour une transmission intégrale permanente qui répartit automatiquement le couple entre les deux essieux de cette voiture.
Au sommet de la gamme trône la version Shilton élaborée sur base EX Major. Sa sellerie cuir pleine fleur est réalisée en France, ce qui impose un petit délai supplémentaire de trois à quatre semaines avant de pouvoir prendre le volant d'un 4x4 luxueux qui bénéficie :
A noter enfin que tous les Kia Sorento disposent de deux équipements qui caractérisent les "vrais" 4x4, à savoir :
Avec son essieu arrière rigide, le Kia Sorento ne peut prétendre offrir le même confort de roulage qu'un SUV à quatre roues indépendantes. Son train arrière est certes un peu sautillant sur les revêtements dégradés, mais il ne mettra jamais à mal vos vertèbres. Bien campé sur des voies larges, le 4x4 coréen fait preuve d'un comportement aussi sain que rassurant. Il surprend même par son agilité qui s'accompagne cependant de mouvements de caisse (roulis, plongée…) assez amples. Il faut également s'habituer à la direction qui, si elle fait preuve de douceur tout en offrant un bon senti des roues avant, impose de mouliner dans les virages serrés ou lors de manœuvres à cause de sa trop grande démultiplication.
Notre Kia Sorento Shilton d'essai était équipé du 2,5 CRDI accouplé à la nouvelle boîte automatique séquentielle 5 rapports que l'on laisse la plupart du temps travailler seule puisqu'elle s'en tire très bien. On pourra toujours avoir recours à la commande séquentielle pour bénéficier de plus de frein moteur en montagne, ou pour rester sur le meilleur rapport dans le cas d'un franchissement difficile.
Toujours est-il que cette association réussie entre un moteur turbo Diesel, qu'un petit gain en couple rend plus disponible à bas régime et une boîte auto "intelligente", contribue à rendre la conduite du Kia Sorento particulièrement apaisante. En dépit de ses deux tonnes, il n'est toutefois pas le dernier à s'élancer au feu vert. Sur la route, il ne se gêne pas non plus pour semer quelques rivaux grâce à sa nervosité et à sa bonne vitesse de pointe (170 km/h), largement suffisante par les temps qui courent.
De quoi faire de nombreux kilomètres à son volant en profitant de la sérénité qu'offre une garantie de trois ans sans limitation de kilométrage.
>> Cote - fiche technique Kia Sorento 2002
>> Cote - fiche technique Kia Sorento 2003
>> Cote - fiche technique Kia Sorento 2004
>> Cote - fiche technique Kia Sorento 2005
>> Cote - fiche technique Kia Sorento 2006
>> Cote - fiche technique Kia Sorento 2007
>> Cote - fiche technique Kia Sorento 2008
>> Cote - fiche technique Kia Sorento 2009
>> Cote - fiche technique Kia Sorento 2010
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