Essai Mercedes CLC 2008 : le "low-cost" selon Mercedes

 
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Faire habilement, et à moindre coût, du neuf avec du vieux ! C’est ce qu’a fait Mercedes avec cette nouvelle CLC, élaborée sur la base de l’ancienne Classe C Coupé Sport et fabriquée au Brésil où la main d’œuvre est moins chère. Au final, une vraie Mercedes (presque) à prix d’ami.

 

Date de commercialisation : mars 2008 / Date de l'essai : juin 2008


 

Puce rouge MERCEDES CLC : SOMMAIRE

>> Conception

>> Design

>> Habitabilité

>> Equipements

>> Motorisations

>> Comportement routier

>> A retenir

 

Puce rouge CONCEPTION

 
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La « nouvelle » Mercedes CLC doit sa survie au succès qu’a rencontré la défunte Classe C Coupé Sport en Grande-Bretagne et en France où il s’en est vendu 25.000 unités depuis son lancement en 2001. Au cours de ses sept années de commercialisation, la Classe C Coupé Sport a été, grâce à un exceptionnel taux de conquête, l’un des principaux vecteurs de croissance de la marque à l’étoile dans l’hexagone: 2/3 de ses acheteurs venaient en effet de marques concurrentes et 40 % d’entre eux ont ensuite opté pour un modèle Mercedes plus grand… et plus cher.

Toujours est-il que la Mercedes Classe C Coupé Sport n’a pas connu le succès mondial escompté et que les 320.000 exemplaires produits au total ne représentaient pas un nombre suffisemment conséquent pour que les responsables de la marque envisagent donner suite à sa carrière… avant de changer d’avis face aux protestations des français et des britanniques.
OK donc pour une nouvelle déclinaison de la Mercedes Classe C Coupé Sport, mais pas question de se lancer dans la coûteuse étude d’un tout nouveau modèle élaboré sur la base de la nouvelle Classe C.

Et c’est ainsi que la Mercedes Classe C Coupé Sport, après un gros restylage, a donné naissance à la « nouvelle » CLC qui hérite donc de sa plate-forme, celle de l’ancienne Classe C. Mercedes s’empresse toutefois de préciser que la CLC est quand même un tout nouveau modèle puisque, à son design extérieur profondément modifié, s’ajoutent l’arrivée de plus de 1.100 nouvelles pièces et de motorisations dont les consommations et les rejets de CO2 ont été optimisés.

 

 

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Puce rouge DESIGN 

 
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L’objectif des designers : apparenter la Mercedes CLC à la nouvelle famille Classe C. Elle arbore donc la même face avant que les berlines et breaks Classe C en finition AvantGarde, avec une calandre agressive au centre de laquelle trône l’orgueilleux symbole de la marque. Comme l’avant, la poupe est copiée sur celle de la Classe C Les feux qui empiètent ici sur le hayon sont identiques, la plaque d’immatriculation est surlignée d’un bandeau chromé et le bandeau vitré qui prolongeait la vitre du hayon sous un petit aileron cède la place à une longue et fine rangée de LED faisant office de troisième feu stop. C’est plus moderne certes, mais l’ensemble, du fait de la relative étroitesse de la voiture, fait très massif.

Ce n’est pas le cas du profil qui reste dynamique grâce à une ceinture de caisse très plongeante et qui s’étire de 10 cm grâce au nouveau dessin des boucliers avant et arrière. Comparée à la Mercedes Classe C Coupé Sport, la CLC mesure donc 4,45 m au lieu de 4,35 m. Rien ne change au niveau de la largeur (1,73 m) de la hauteur ((1,40 m) et de l’empattement qui reste à 2,71 m.

 

 

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Puce rouge HABITABILITÉ

 
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En conservant la même longueur entre les roues avant et arrière, la nouvelle Mercedes CLC n’apporte aucun progrès en terme d’habitabilité par rapport à la Mercedes Classe C Coupé Sport. Beaucoup de place à l’avant donc, un peu moins à l’arrière où les deux passagers (la CLC est une quatre places) disposeront d’un espace juste correct pour leurs jambes.

 

Pas de changement non plus en ce qui concerne le compartiment à bagages dont la contenance reste fixée à 310 dm3. La banquette arrière rabattable 2/3-1/3 permet de porter son volume utilisable à 1.100 dm3.

 

 

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Puce rouge ÉQUIPEMENTS

 
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Toutes les versions équipées de motorisations 4 cylindres, tant en essence qu’en Diesel, n’offrent qu’un seul niveau de finition. Les versions équipées de six cylindres bénéficient d’un traitement de faveur en bénéficiant d’un Pack Sport que nous détaillerons plus loin.

Même si Mercedes s’est toujours distingué par des listes d’options interminables, la Mercedes CLC ne fait pas dans l’indigence quant à la dotation de série de ses déclinaisons à quatre cylindres :

  • ABS avec assistance au freinage d’urgence BAS ;
  • ESP avec fonction antipatinage ASR ;
  • airbags frontaux, latéraux avant et rideaux avant/arrière ;
  • projecteurs antibrouillard ;
  • régulateur et limiteur de vitesse ;
  • allumage automatique des projecteurs ;
  • climatisation semi-automatique ;
  • volant réglable en hauteur et en profondeur ;
  • sièges avant sport ;
  • radio Audio 20 RDS avec lecteur CD ;
  • vitres avant électriques à commande séquentielle et dispositif anti-pincement ;
  • vitrage intégral teinté vert ;
  • jantes alliage 16 pouces à 5 branches…


Trois nouveaux Packs d’équipements permettent d’améliorer un ordinaire déjà fort satisfaisant.

  • Pack Confort (600 €) : rétroviseurs extérieurs rabattables électriquement, rétroviseurs intérieur et extérieur gauche jour/nuit automatiques, détecteur de pluie, avertisseur de perte de pression des pneus.
  • Pack Exclusif (1.800 €) : sièges avant électriques avec mémoire, colonne de direction et rétroviseurs extérieurs à réglage électrique, climatisation automatique Thermotronic.
  • Pack Sport (1.600 € ; de série sur les 6 cylindres CLC 230 et CLC 350) : suspensions et train de roulement sport surbaissé (15 mm à l’avant, 5 mm à l’arrière, jantes alliage 18 pouces à 5 branches, direction paramétrique avec démultiplication variable en fonction de la vitesse et de l’angle de braquage, volant cuir multifonctions. A cela s’ajoutent de petites modifications purement visuelles : feux arrière foncés, 3ème feu stop en verre fumé, projecteurs avec inserts intérieurs noir, sortie d’échappement ovale en inox pour l’aspect extérieur, combinés d’instruments au design sportif, inserts décoratifs en aluminium brossé, levier de vitesse court avec pommeau cuir, pédalier sport avec picots noirs, tapis de sol avec bordure argentée l’habitacle.

La liste des options offre le choix entre cinq dessins de jantes et permet de s’offrir, entre autres :

  • des sièges avant chauffants (400 €) ;
  • un lave-glace chauffant (200 €) ;
  • un toit ouvrant panoramique électrique (1.750 €) ;
  • des vitres latérales ainsi qu’une lunette athermiques teintées (350 €) ;
  • un système de navigation (2.500 €) ;
  • un changeur 6 CD compatible MP3 (500 €) ;
  • un système de sonorisation Harman Kardon 320W et 12 HP (850 €) ;
  • un prééquipement pour téléphone portable (650 €).


Et pour renforcer la sécurité, vous pourrez encore opter pour des fixations Isofix arrière à 70 € (mesquin !), des airbags latéraux arrière à 400 €, des projecteurs bi-xénon à 1.000 € ou encore un extincteur à 150 €.

 

 

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Puce rouge MOTORISATIONS

 
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La Mercedes CLC est proposée avec quatre moteurs à quatre cylindres (2 essence et deux Diesel) et deux moteurs à six cylindres (essence uniquement). Les motoristes se sont astreints à diminuer la gourmandise de tous ces blocs dont la consommation se situe désormais entre 5,8 et 9,5 l/100 km.

Pour les versions Diesel qui assureront, en France, le gros des ventes, la CLC est proposée soit avec un 4 cylindres 2.148 cm3 de 122 ch (CLC 200 CDI), soit avec un quatre cylindres de même cylindrée mais qui développe 150 ch.
Dans sa déclinaison 200 CDI, la Mercedes CLC, sans que soient modifiées ses valeurs de puissance et de couple, voit sa consommation baisser de 10,8 % et ses émissions de CO2 passer de 172 à 152 g/km. Elle échappe ainsi à un malus de 750 €, tout comme la Mercedes CLC 220 CDI de 150 ch qui recrache très raisonnablement 156 g/km (174 g/km auparavant). Mais cela n’est valable qu’avec la boîte manuelle à 6 rapports, la boîte automatique à 5 rapports optionnelle (2.000 €) faisant revenir le malus au grand galop !

En essence, l’offre débute avec la Mercedes CLC 180 Kompressor équipée d’un quatre cylindres 1.796 cm3 suralimentée par un compresseur (d’où son nom !!!) qui développe 143 ch comme auparavant.
Il n’en va pas de même pour la Mercedes CLC 200 Kompressor dont le 4 cylindres 1.796 cm3 voit sa puissance passer de 164 à 184 ch et son couple maxi, délivré dès 2.800 tr/min, de 240 à 250 Nm. Ces nouvelles valeurs procurent un gain sensible en performance qui, cerise sur le gâteau, s’accompagne d’une baisse d’environ 8 % de sa consommation.

Les deux six cylindres sont pratiquement repris tels quels à la Coupé Sport. Le plus petit est un 2.496 cm3 de 204 ch, le plus gros un 3.498 cm3 de 272 ch. Associés de série à une boîte manuelle à six rapports, ils peuvent recevoir en option (2.150 €) l’excellente boîte automatique à sept rapports 7G-Tronic.

 

 

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Puce rouge COMPORTEMENT ROUTIER 

 
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Ceux qui ont déjà possédé une Classe C Coupé Sport ne seront pas dépaysés en s’installant à bord de la Mercedes CLC puisqu’ils y feront face à la même planche de bord. Seule grande nouveauté à bord, le volant trois branches multifonctions !
On apprécie ensuite le bon dessin des sièges avant dont le maintien latéral a été renforcé. Mais pourquoi donc avoir coincé la mollette de réglage de l’inclinaison du dossier entre le rebord dudit dossier et le coffre qui sépare les deux sièges avant ? Doigts de fée ou option sièges électriques recommandés !

Ce qui surprend dès les premiers tours de roue, c’est la pesanteur de la direction et son quasi absence de rappel. La dureté de la direction a paraît-il été retenue pour fournir des sensations au volant plus sportives. Et il est vrai que tout rentre dans l’ordre dès que l’on roule et que le mécanisme qui commande la direction fait preuve d’une bonne précision, tout comme le levier de la boîte manuelle à 5 rapports .

Notre version d’essai était une Mercedes CLC 220 CDI équipée du Pack Sport, donc de suspensions plus fermes et de jantes de 18’’. Le confort de roulage n’en est pas affecté pour autant et l’on peut rouler longtemps et sans fatigue au volant de cette CLC qui est tout sauf une sportive car elle ne possède pas l’étonnante vivacité de la nouvelle Classe C. Reste que l’on a tout de même le sentiment de goûter « pour de vrai » à l’univers Mercedes, même si le moteur de notre Mercedes CLL 220 CDI aurait mérité un encapsulage un peu plus soigné.

 

 

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Puce rouge À RETENIR 

 
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Bon, la CLC reste une Mercedes et elle n’est donc pas bradée. Mercedes a quand même fait de louables efforts pour la rendre aussi, et même plus abordable que par le passé. Et c’est tout particulièrement vrai pour la Mercedes CLC 200 CDI qui a de fortes chances d’être la plus vendue de la gamme. Tarifée 100 € de moins que l’ancienne Mercedes Classe C Coupé Sport équivalente (29.600 au lieu de 29.700 €), elle offre de série des jantes alliage facturées auparavant 680 € ainsi qu’un plus anecdotique Pack chrome qui valait tout de même 300 €. Et comme cette nouvelle version n’est plus « malussée », vous économisez encore 750 € de plus ! 
 

 
 

Les plus
Look habilement modernisé
Comportement sûr à défaut d’être sportif
Moteur efficace et boîte bien étagée
Prestige de l’Etoile préservé

Les moins
Moteur Diesel un peu bruyant (CLC 220 CDI)
Réglage aberrant de l’inclinaison des dossiers des sièges avant
Direction lourde et manquant de rappel

 

 

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Puce rouge TOUTES LES FICHES TECHNIQUES ET COTES DE LA MERCEDES CLC

 
 

 

 

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