Essai Nissan 350Z 2005 : un Z qui veut dire...

 
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Chez Nissan, la lettre Z symbolise la saga d’une lignée de coupés sportifs qui a débuté en 1969 avec la 240Z, alors que la marque s’appelait encore Datsun. Comme toutes les « Z » qui sont nées avant elle, cette 350Z doit une bonne part de son énorme succès à son exceptionnel rapport prix/performances.

 

Date de commercialisation : mai 2005 / Date de l'essai : février 2005

 
Essai Nissan 350Z 2005 (1)
 
 

Construite sur la plate-forme raccourcie de la berline Skyline inconnue chez nous, la Nissan 350Z reprend l’architecture de toutes les « Z » qui l’ont précédée, à savoir un moteur posé longitudinalement sur le train avant et entraînant les roues arrière. Amputée de 20 cm au niveau de son empattement, la plate-forme sur laquelle repose la Nissan 350Z fait d’elle une stricte 2 places à l’allure compacte et ramassée.

 

Compacte, pas tant que ça d’ailleurs, puisque notre très sportive japonaise mesure 4,31 m, soit 27 cm de plus qu’une Audi TT, 22 cm de plus qu’une BMW Z4 et 25 cm de plus qu’une Chrysler Crossfire, trois voitures que l’on peut considérer comme ses plus proches rivales.

 



Puce rouge LE MÊME MOTEUR QUE LA RENAULT VEL SATIS

 
Essai Nissan 350Z 2005
 
 

En dépit de l’aluminium utilisé pour son capot et ses bras de suspensions, la Nissan 350Z accuse un poids assez conséquent qui s’explique par une robuste structure destinée à donner naissance au cabriolet dont la commercialisation démarre aujourd’hui en France.

 

Accusant plus de 1 500 kg sur la balance, la Nissan 350Z se devait donc de dissimuler sous son capot un gros moteur suffisamment puissant pour lui procurer des performances en rapport avec son physique avantageux. Alliance Renault-Nissan oblige, elle reçoit le V6 3,5 l essence qui anime le coupé Skyline et la berline Maxima chez Nissan, l’Espace et la Vel Satis chez Renault.

 

Comparé à la mécanique qui anime la grande berline française, le V6 de la Nissan 350Z gagne 35 ch grâce aux modifications apportées aux collecteurs d’admission et d’échappement, à la cartographie de la distribution et de l’injection ainsi qu’au diagramme de la distribution qui bénéfice d’un calage variable en continu pour les 12 soupapes d’admission.

 



Puce rouge UN COUPLE RECORD

 
Essai Nissan 350Z 2005 (3)
 
 

280 ch pour un V6 de 3.498 cm3, cela n’a rien d’exceptionnel. Beaucoup plus impressionnante en revanche est la valeur du couple qui culmine à 363 Nm au régime de 4.600 tr/min (330 Nm à 3.600 tr/min sur les deux Renault).

 

Mais même si le V6 délivre son couple maximum assez haut dans les tours, il sait faire montre d’une exceptionnelle souplesse à bas et moyens régimes. Tout s’explique quand on sait que, dès 1.800 tr/min, 300 Nm sont d’ores et déjà disponibles.

 

Voilà qui permet d’enrouler sur un filet de gaz, sixième rapport engagé, même en ville en respectant la vitesse légale, ce qui contribue évidemment à limiter l’appétit du V6. Mais il suffit d’une pression sur la pédale d’accélérateur pour que la Nissan 350Z vous gratifie de solides accélérations soulignées par la superbe sonorité, grave à souhait, qui émane de son double échappement.

 



Puce rouge UN HABITACLE AU DESIGN EXPRESSIF

 
Essai Nissan 350Z 2005 (2)
 
 

Même si elle très basse (1,31 m), la Nissan 350Z vous laisse aisément découvrir son habitacle grâce à ses larges portières. Là, c’est une ambiance à la fois sportive et high-tech qui vous attend.

 

Comme sur une Porsche, le compte-tours est placé au centre d’un groupe de trois compteurs afin d’être idéalement dans l’axe de vue du pilote. Les trois compteurs prennent place dans un boîtier solidaire de la colonne de direction. Il accompagne ainsi le volant lorsq u’on le règle en hauteur. Sur le sommet de la console centrale, trois autres compteurs plus petits sont orientés vers le pilote. Ils intègrent de gauche à droite les multiples indications de l’ordinateur de bord, la pression d’huile et la charge de la batterie.

 

Grâce aux multiples réglages électriques du siège conducteur qui diffère de celui du passager par une moins grande largeur et des renforts latéraux plus accusés, il est possible d’ajuster parfaitement sa position de conduite. Vos pieds repose sur un pédalier en aluminium et votre main droite tombe naturellement sur le court levier de vitesses qui commande la boîte six.

 



Puce rouge UN ÉQUIPEMENT SANS LACUNES

 
Essai Nissan 350Z 2005 (4)
 
 

Curieusement, les  Japonais ne sont pas des grands fanatiques de gadgets électroniques, du moins dans leurs voitures. La Nissan 350Z se passe donc des derniers bidules à la mode comme l’allumage automatique des phares ou le déclenchement automatique de l’essuie-glace.

 

Mais tout le reste est là, surtout sur notre version d’essai « Pack ». De la climatisation automatique aux projecteurs au Xénon, en passant par les six airbags, l’intérieur cuir ou encore la superbe sono système Bose dont le subwoofer vous masse vigoureusement la colonne vertébrale, tout est de série.

 

Pour un coupé, la Nissan 350Z se révèle relativement pratique. Elle offre un nombre suffisant de rangements, dont un grand compartiment installé dans la paroi arrière, derrière le siège passager, où tient sans peine un attaché-case.

 

Quant au coffre, il offre une contenance honnête pour un coupé (273 dm3) mais, petit problème, il est obstrué par l’imposant habillage de la barre anti-rapprochement qui relie les points de fixation supérieurs des amortisseurs arrière. Heureusement, les prévenants Japonais ont collé sur le hayon un petit schéma pour vous expliquer la méthode à suivre pour y caser deux sacs de golf. Rassurez-vous, il n’est pas indispensable de taper tous les week-ends dans une petite balle blanche pour apprécier les grisantes sensations que distille la Nissan 350Z.

 



Puce rouge GAZ !!!

 
Essai Nissan 350Z 2005 (6)
 
 

Si ce n’est pas à l’approche de la zone rouge que le V6 de la Nissan 350Z se montre le plus expressif, il fait preuve d’une grande allégresse à grimper dans les tours. Son coffre, associé au parfait étagement de la boîte de vitesses, autorise de vigoureuses accélérations et des reprises largement suffisantes pour dépasser en totale sécurité.

 

La boîte six, qui transmet la puissance aux roues arrière via un arbre de transmission en fibre de carbone, est parfaitement étagée. Elle optimise ainsi les accélérations tandis que la vitesse maxi, limitée électroniquement à 250 km/h, est atteinte sur le sixième rapport. Le court levier de vitesses fait appel à une tringle métallique et non à des câbles comme c’est de plus en plus souvent le cas. Il en découle une commande idéalement précise avec des débattements de levier ultra courts et des verrouillages francs. Le maniement du petit levier exige un peu de poigne tout comme la pédale d’embrayage d’ailleurs.  

 



Puce rouge AUSSI AGILE QUE STABLE

 
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A basse vitesse, la direction à assistance constante se révèle un peu lourde. Tout change dès que le rythme s’accélère et que surgissent les premiers virages. Là, elle se montre extrêmement communicative, hyper précise et totalement dépourvue de toute remontée de couple parasite. Un régal !

Châssis extrêmement rigide et suspensions sophistiquées s’allient pour offrir à la Nissan 350Z un comportement routier aussi efficace que sécurisant.

 

Sur route sinueuse et à bonne allure, la Nissan 350Z fait preuve d’une grande neutralité. Son train avant précis et son essieu arrière qui accepte les plus forts appuis sans décrocher s’unissent pour la river au sol. Et comme les pneus à profil bas possèdent des flancs très rigides qui accentuent encore la précision du pilotage, on arrive facilement à des vitesses de passage en courbe impressionnantes, surtout si le revêtement est en bon état. Si la route est très bosselée, la fermeté de l’amortissement incite à lever un peu le pied.

 



Puce rouge SUR LE MOUILLÉ, UNE VRAIE PROPULSION

 
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Attention, sur le mouillé et sur les deux premiers rapports, la Nissan 350Z vous rappelle qu’elle est une propulsion. Un peu trop de gaz dans un rond-point glissant ou une épingle serrée permet de faire déboîter gentiment l’essieu arrière… avant que l’ESP vous remette dans le droit chemin. Facile et spectaculaire !

 

Signalons en passant que cet ESP n’est que partiellement déconnectable et qu’il se remet en fonction si on touche à la pédale de frein. Résultat, sur circuit, les pilotes aguerris ne pourront faire dériver l’arrière qu’en utilisant la technique du lever de pied (on relâche brutalement la pédale d’accélérateur) et non par un freinage appuyé, la voiture restant alors « désespérément » stable.

 



Puce rouge LE MOINS CHER DES COUPÉS HAUTES PERFORMANCES

 
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Une remarquable homogénéité, une tenue de route de tout premier ordre, des performances élevées, une gueule spectaculaire, un niveau de confort plus qu’honnête pour un coupé sportif, un équipement complet et un habitacle à la présentation flatteuse… La Nissan 350Z n’est pas bien loin du sans-faute.

 

Cerise sur le gâteau, elle a le mérite de ne pas faire payer trop cher ses incontestables qualités. Vendue 34 900 € en version de base (37 300 € en version Pack), elle est beaucoup plus abordable que nombre de ses rivales. A titre indicatif, il vous faudrait rajouter 6 400 € pour vous offrir une BMW Z4 3.0 l de 231 ch, 7 690 € pour une Audi TT 3.2 l de 250 ch ou 18 625 € pour une Porsche Boxster S de 280 ch ! Voilà qui est cher payé pour des voitures qui n’en offrent guère plus, si ce n’est en terme d’image. Et l’image, une fois bien installé derrière le volant de la Nissan 350Z, on s’en fiche, d’autant que la japonaise est suffisamment spectaculaire pour être tout autant remarquée et admirée que ses « chères » rivales.  

 



Puce rouge TOUTES LES FICHES TECHNIQUES ET COTES DE LA NISSAN 350Z

 
 
 
 

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