Essai Nissan Note 2006 : parfaitement dans le ton

 
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A mi-chemin entre minispace et monospace compact, le Nissan Note concilie l’habitabilité et les aspects pratiques d’un monospace à l’agrément de conduite d’une berline agile. Et il y parvient ! Une bonne note pour le Note.

 

Date de commercialisation : janvier 2006 / Date de l'essai : février 2006

 
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S’il était badgé Renault, le Nissan Note s’intercalerait exactement entre le minispace Modus et le compact Scénic.

Il mesure en effet 29 cm de plus que le premier tandis que le second le dépasse de 18 cm.

 

Pour offrir ce gabarit intermédiaire, le Nissan Note profite de l’alliance Renault-Nissan et repose sur la plateforme B dont bénéficient déjà, chez Renault, le Modus et la Clio III et, chez Nissan, la Micra ainsi que quelques autres modèles, hélas non commercialisés chez nous, comme la craquante Cube pour ne citer qu’elle.  

 



Puce rouge 12CM QUI CHANGENT TOUT

 
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Pour le Note, Nissan a sensiblement étiré cette fameuse plate-forme B au niveau de l’empattement (distance entre les deux essieux). 12 cm en plus, voilà qui change la vie des occupants des places arrière !

 

Que les sièges avant soient reculés au maximum ou que la banquette arrière coulissante soit positionnée le plus en avant possible, l’espace offert aux jambes des passagers arrière est impressionnante.

 

Ajoutez à cela la garde au toit généreuse autorisée par la hauteur relativement conséquente de la caisse (1,55 m, soit 4 cm de moins que le Modus) et vous obtenez un véhicule dans lequel la sensation d’espace n’est pas qu’une impression.

 



Puce rouge UN COFFRE ASTUCIEUX

 
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Qui dit monospace dit modularité. De ce côté, le Nissan Note va à l’essentiel. Pas de sièges indépendants et amovibles à l’arrière mais une « simple » banquette qui a tout de même le double mérite de posséder un dossier fractionné rabattable 60/40 et de pouvoir coulisser sur 160 mm afin de privilégier, soit la place pour les genoux, soit l’espace réservé aux bagages.

 

De 280 dm3 lorsque la banquette est reculée au maximum (la place pour les genoux rivalise alors avec celle des grosses berlines haut de gamme), le volume du coffre passe à 437 dm3 avec la banquette avancée et à 1.332 dm3 lorsqu’on en replie les dossiers. Pour plus de polyvalence encore , le siège passager avant peut être incliné à l’horizontale ce qui permet de glisser dans le Nissan Note des objets pouvant atteindre 2,4m de long.

 

Dès le second niveau de finition Mix, le Nissan Note bénéficie du « Flexi-Board », un plancher de coffre constitué de deux panneaux indépendants. Réversibles (une face moquettée, une face caoutchouc), ces deux panneaux qui supportent une charge de 50 kg permettent de disposer d’un plancher presque plat quand la banquette est rabattue tout en ménageant un compartiment « secret » accessible en soulevant l’un ou l’autre des panneaux.

 



Puce rouge MIGNON DEHORS, RAFFINÉ MAIS AUSTÈRE (UN PEU) DEDANS

 
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Le Nissan Note doit ses lignes à Monsieur Taiji Toyota (si, si !), auteur également du 4x4 Murano à la silhouette futuriste. L’air de famille est évident lorsqu’on contemple la face avant du Nissan Note, même s’il semble être allé chercher ses grandes optiques du côté du Renault Modus.

 

De profil, le Nissan Note s’offre une petite touche de sportivité grâce à des passages de roues fortement marqués tandis que l’on note (sans jeu de mot !) l’original dessin des feux arrière « boomerang » qui empiètent largement sur le toit. Certes moins « flashant » sur le plan du style que le Murano, le Nissan Note est tout de même suffisamment craquant pour faire oublier sans peine la berline Almera et le monospace Tino qu’il se charge à lui seul de remplacer.

 

A l’intérieur, Nissan a délibérément opté pour une ambiance masculine, chargée de souligner son dynamisme. Les garnitures sont donc uniformément noires sur toutes les versions pour faire plus « sport ». Voilà qui n’empêche pas le Nissan Note de faire preuve de sens pratique en offrant, dès le second niveau Mix :

  • une boîte à gant réfrigérée capable d’engloutir 13 canettes de la boisson de votre choix ;
  • des aumonières extensibles et des tablettes aviation au dos des sièges avant ;
  • ainsi qu’un autre compartiment secret sous le siège du passager avant.
 



Puce rouge QUATRE FINITIONS

 
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Le niveau de base Visia, essentiellement destiné à offrir un prix « à partir de «  alléchant ne devrait représenter que 6% des ventes globales de Nissan Note en France. Uniquement proposée avec les petits moteurs essence et Diesel, cette finition fait l’impasse sur la climatisation, sur le Flexi-Board et sur le Family Pack (aumônières, tablettes aviation…) mais offre de série :

  • quatre airbags ;
  • deux attaches Isofix à l’arrière ;
  • l’ABS avec aide au freinage d’urgence ;
  • la banquette coulissante ;
  • des vitres électriques à l’avant ;
  • ainsi qu’un autoradio-CD.

Le second niveau Mix, qui donne accès à toutes les motorisations, ajoute :

  • les commandes au volant de l’autoradio ;
  • la climatisation et l’immense boîte à gants réfrigérée ;
  • l’ordinateur de bord ;
  • et tous les équipements déjà cités (Flexi-Board, Family Pack, rangement sous siège avant…).

L’ESP fait ici son apparition mais il n’est proposé de série que sur le 1.6 l essence.

Avec le niveau Acenta :

  • la climatisation devient automatique ;
  • les airbags rideaux apparaissent ainsi qu’un lecteur 6 CD, des jantes alliage, des phares à allumage automatique et le capteur de pluie.

Reste le luxueux (et sportif à la fois) niveau Tekna qui, en plus du démarrage sans clé, vous fait profiter :

  • d’une sellerie mi-cuir ;
  • de compteurs à fond blanc ;
  • d’un pédalier aluminium ;
  • de jantes alliage 16’’ ;
  • de vitres arrière surteintées ;
  • et de rétroviseurs extérieurs rabattables électriquement.
 



Puce rouge QUATRE MOTORISATIONS

 
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Deux « essence » d’origine Nissan et deux Diesel d’origine Renault constituent la palette des motorisations du Nissan Note.

 

Les deux moteurs essence proviennent de la Micra et l’on privilégiera le « gros » 1.6 l dont les 110 ch autorisent une conduite dynamique, tandis que les 88 ch du 1.4 l risquent de se révéler un peu justes pour animer une voiture de plus de 1.200 kg.

 

Idem en Diesel : si le 1.5 dCi de 68 ch se révèle suffisant pour un usage essentiellement urbain, on lui préférera le même moteur en version 86 ch si l’on destine son Nissan Note à de grandes escapades en famille, avec tous les bagages et les accessoires que cela suppose.

 



Puce rouge UN COMPORTEMENT ROUTIER PARFAITEMENT MAITRISÉ

 
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Avec ses deux plus gros moteurs, le Nissan Note parviendrait presque à faire oublier sa vocation essentiellement familiale.

 

Coupleux dès les plus bas régimes en Diesel, rageur dans les tours en essence, il autorise des cadences soutenues sur les petites routes, bien aidé par une direction à assistance électrique précise et par un comportement dont la bienveillante neutralité est assurée par un châssis qui maîtrise très honnêtement les mouvements de caisse parasites.

 

Le confort est lui aussi d’un très bon niveau, même si les passagers arrière auront de temps à autre à subir, sur mauvais revêtements, les petits « coups de raquettes » générés par un amortissement plutôt ferme.

 



Puce rouge UNE PLACE À PRENDRE

 
Essai Nissan Note 2006
 
 

On le sait, le minispaces ne connaissent pas le succès escompté. Pourquoi en effet payer beaucoup plus cher pour ne disposer que d’un peu plus de garde au toit par rapport à une classique petite berline polyvalente ?

 

Avec le Note, Nissan a peut être trouvé la bonne formule en proposant une très bonne habitabilité dans un gabarit inférieur à celui d’un monospace compact.
 

 



Puce rouge TOUTES LES FICHES TECHNIQUES ET LES COTES DE LA NISSAN NOTE

 
 

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