Essai Opel Corsa 2000 : la petite a bien grandi !

 
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Remise à nouveau réussie pour la nouvelle Opel Corsa qui, tout en conservant l'allure générale de celle qu'elle remplace, apparaît à la fois beaucoup plus moderne, beaucoup plus dynamique, beaucoup plus mature. Et ce n'est pas qu'une impression !  

 
 

Date de commercialisation : octobre 2000 / Date de l'essai : septembre 2000


Depuis son lancement en 1983, l'Opel Corsa s'est vendue à plus de neuf millions d'exemplaires. Et à elle seule, le seconde génération de la petite Opel, apparue en 1993, a trouvé plus de six millions d'acquéreur dans près de 80 pays. Un incontestable succès qu'elle doit en grande partie à sa bouille sympathique et à ses rondeurs avenantes.

 

Pour les responsables d'Opel, il était donc impératif que la nouvelle Corsa ne marque pas une rupture esthétique trop radicale avec le véritable best-seller qu'elle a la lourde charge de remplacer. L'Opel Corsa « troisième génération » affiche donc la même personnalité que l'ancienne, tout en paraissant à la fois plus mature et plus dynamique.

 

L'équipe internationale chargée de dessiner la nouvelle Opel Corsa a fait évoluer les traits caractéristiques de l'ancienne (à base de courbes fluides) en leur insufflant la nouvelle philosophie du style Opel faite d'arêtes nettes et de surfaces tendues. Cela se traduit par un capot moteur dont les bords très sculptés se prolongent sur les montants du pare-brise, par des ourlets d'ailes qui, contrairement à l'habitude, ne font pas le tour de la roue mais rejoignent directement l'avant et l'arrière de la caisse, par une face avant plus structurée dont la calandre et les projecteurs trapézoïdaux évoquent la grande soeur Astra et, surtout, par le dessin caractéristique du volume arrière, désormais commun aux versions trois et cinq portes. Comme sur la Fiat Punto (chut !), les feux arrière sont ici positionnés de chaque côté de la lunette arrière.

 



Puce rouge UN COEFFICIENT DE PÉNÉTRATION DANS L'AIR RECORD

 
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En regardant de plus près ces fameux feux arrière, on note le soin apporté à la mise au point aérodynamique de l'Opel Corsa. Ils intègrent de petites lèvres de déflecteurs qui contribuent à limiter efficacement les turbulences vers l'arrière.

 

Idem sur l'arrière du capot moteur où une lèvre au profil spécifique guide le flux d'air au-dessus des essuie-glace qui ne génèrent ainsi ni bruit aérodynamique ni raclement.

 

Les montants de pare-brise et les coques de rétroviseurs ont également été dessinés pour être le plus silencieux possible. Associés à la forme en goutte d'eau de la carrosserie, ces petits détails permettent à l'Opel Corsa d'afficher un CX de 0,32, une valeur record pour la catégorie. 

 



Puce rouge UN PEU PLUS GRANDE, BEAUCOUP PLUS HABITABLE

 
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Même si cela ne saute pas immédiatement aux yeux, la nouvelle Opel Corsa est un peu plus grande que l'ancienne qu'elle dépasse de 7 cm en longueur et de 3 cm en largeur. L' empattement majoré de 5 cm et les voies élargies contribuent également à rendre l'habitacle beaucoup plus accueillant : à l'avant, la largeur aux épaules gagne 80 mm sur la version 5 portes (75 cm sur le 3 portes). Les occupants disposent également de 15 mm de garde au toit supplémentaires tandis qu'à l'arrière, les passagers profitent de 6 mm de plus pour leurs jambes.

 

La planche de bord reprend l'apparence de celle de l'ancienne Opel Corsa, mais à l'instar de la carrosserie, elle a été revue pour offrir une apparence plus nette, plus fluide, plus sportive aussi. C'est réussi, mais si la finition ne souffre aucune critique, il n'en va de même pour certains plastiques (ceux des contre-portes notamment) qui font parfois carrément « cheap ».

 

Heureusement, l'Opel Corsa fait vite oublier cette petite faute par son niveau d'équipement. Toutes les versions reçoivent d'office les équipements de sécurité suivant :

  • ABS ;
  • airbags frontaux et latéraux ;
  • pédalier rétractable en cas de choc frontal ;
  • appuis-tête actifs limitant les conséquences du « coup du lapin » et ceintures de sécurité trois points  
 



Puce rouge LES ÉQUIPEMENTS D'UNE GRANDE

 
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Avec de tels « accessoires » la version dite « de base » n'aurait déjà rien d'une Opel Corsa au rabais : elle dispose en plus d'une direction assistée électrique, de projecteurs à lampe halogène H7, de vitres teintées athermiques, d'un compte-tours, d'essuie-glace intermittents, d'un cache-bagage et de deux points d'ancrage Isofix à l'arrière pour les sièges enfant.

 

Juste au-dessus, la finition « Comfort » s'offre des pneus 175/65 R 14, des boucliers et des rétroviseurs ton caisse, un réglage en hauteur du siège et du volant, un dossier de banquette arrière rabattable 50/50 et un verrouillage centralisé à télécommande.

 

La version « Sport » se pare des attributs propres à une telle appellation : becquet arrière, compteurs à fond blancs, sièges au maintien latéral renforcé, placages façon aluminium sur la planche de bord... Mais parmi les « plus » qu'apportent ce niveau de finition, c'est incontestablement les réglages de suspension spécifiques qui nous semblent les plus intéressants. Nous y reviendrons.

 

La version la plus luxueuse est la « Elegance ». Aux équipements « Comfort » elle ajoute des phares antibrouillard, des rétroviseurs extérieurs électriques et chauffants, la climatisation, des vitres avant électriques, une sellerie velours, un troisième appui-tête arrière et une planche de bord bi-ton.

 

Enfin, la plus méchante de la nouvelle gamme Corsa, la « GSi » cumule les équipements des finitions « Comfort » et « Sport » et y ajoute des roues alliage de 15'' chaussées de pneus 185/55 R 15.

 

Quant aux options disponibles, elles sont résolument haut de gamme et vont du toit ouvrant électrique en verre aux sièges chauffants, en passant par un régulateur de vitesse (bientôt de série sur la GSi) ou des autoradios qu'il est possible d'associer à un téléphone main libre et à un système de navigation GPS.

 

Tous les moteurs de l'Opel Corsa, quatre essence et deux Diesel, appartiennent à la famille Ecotec. Ils disposent donc tous d'une culasse multisoupapes. Si le trois cylindres 1,0 l de 58 ch et les 4 cylindres 1,2 l / 75 ch et 1,4 l / 90 ch sont déjà connus, ils ont été revus pour progresser en souplesse tout en réduisant leur consommation. Le moteur de l'Opel Corsa GSi, en revanche, est inédit.

 



Puce rouge BON À SAVOIR

 
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Le moteur de la Corsa GSi
Ce quatre cylindres 1.796 cm3 développe 125 ch et offre à la plus puissante des Corsa des performances dignes des meilleures petites berlines sportives actuelles.

En Diesel
Du nouveau également du côté des deux motorisations Diesel avec l'arrivée du 1,7 DTI / 75 ch à injection directe de l'Astra, décliné aussi en une version dépourvue d'échangeur thermique qui prend alors le nom de 1,7 DI et se contente de 65 ch.

La boîte Easytronic
Toutes ces motorisations sont accouplées à des boîtes manuelles 5 rapports. Le moteur 1,4 l a droit parallèlement à une boîte automatique classique à 4 rapports tandis que le 1,2 l peut recevoir une intéressante boîte mécanique 5 rapports robotisée à embrayage piloté. Baptisée Easytronic, cette boîte originale peut être utilisée soit en mode entièrement automatique soit en mode manuel séquentiel. Une petite impulsion sur le levier vers l'avant permet de monter les rapports, une autre vers l'arrière permet de rétrograder.  
 

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