Essai Renault Espace IV 2004 : "espacifié" et "berlinisé"

 
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Lancé en 1984, l'Espace de Renault est le pionnier du segment des grands monospaces. Il a donc eu le temps de se forger un tempérament de champion. Chaque fois qu'un rival se fait plus menaçant, il se rebiffe, relève la tête... et reprend une bonne longueur d'avance. Notre essai Renault Espace IV.

 

Date de commercialisation : septembre 2002 / Date de l'essai : septembre 2002


 

Puce rouge RENAULT ESPACE IV : SOMMAIRE

>> Conception

>> Design

>> Habitabilité

>> Motorisations

>> Comportement routier

>> A retenir

 

 

Puce rouge CONCEPTION

 

L'Odyssée de l'Espace

 
Essai Renault Espace IV 2002 (2)
 
 

"Berliniser" ! Voilà résumé en un seul mot, la mission confiée aux concepteurs du Renault Espace IV.

 

IV pour la quatrième génération d'un véhicule dont la toute première mouture, lancée en 1984, allait donner naissance au concept automobile le plus innovant des 20 dernières années.
Tellement innovant d'ailleurs qu'une petite dizaine de Renault Espace seulement allaient trouver preneur le premier mois de sa commercialisation. Frayeur ! Quelques semaines allaient cependant suffire pour que le public s'habitue à ses lignes de TGV de la route et prenne conscience de l'extraordinaire convivialité qu'offrait son lumineux habitacle.


5 745 unités en 1984, 14 160 l'année suivante... et 68 471 en 2000 ! Produite de 1984 à 1991, la première génération de Renault Espace enregistre une production de 191 694 exemplaires. La seconde, qui renforce la qualité de vie à bord, sera produite à 317 225 exemplaires de 1991 à 1996. Quant à la troisième génération d'Espace, lancée en décembre 1996 et arrêtée en juin 2002, elle atteindra 357 120 unités. Au total, ce sont près de 870 000 Renault Espace qui sont sortis des chaînes de montage de Matra.

 

 

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Puce rouge DESIGN

 

Un look plus viril

 
Essai Renault Espace IV 2002 (4)
 
 

Le Renault Espace abandonne sa carrosserie en composite pour une coque autoporteuse en acier. L'ensemble de ces mesures permet d'améliorer la qualité, de contenir les coûts de fabrication et de tenir plus facilement des rythmes de fabrication élevés.

 

Ce Renault Espace fait appel :

  • au Noryl, un plastique insensible aux petits chocs pour ses ailes ;
  • et à l'aluminium pour son capot et ses portes.

Il est ainsi à peine plus lourd que l'ancien Renault Espace en dépit de dimensions toutes revues à la hausse.

 

En abandonnant ses lignes arrondies pour des angles vifs façon avion furtif, l'Espace IV paraît plus compact, plus ramassé que son prédécesseur. Il est pourtant plus long de 14,4 cm, plus large de 5 cm et plus haut de 3 cm que lui.

 

L'augmentation la plus sensible se situe au niveau de l'empattement (+10 cm). De quoi dégager encore plus d'espace pour les occupants... et réduire (un peu) la contenance du compartiment à bagages :

  • 291 dm3 lorsque les trois rangées de sièges sont en place ;
  • mais 2 860 dm3 lorsque tous les sièges arrière sont déposés.

La quattuor C8, 807, Ulysse et Phedra fait un peu mieux avec respectivement 324 et 2 948 dm3. Mais l'écart n'est plus significatif lorsque la troisième banquette est absente (configuration la plus courante) : 1 494 dm3 pour le Renault, 1 498 pour les autres.

 

 

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Puce rouge HABITABILITÉ

 
Essai Renault Espace IV 2002 (6)
 
 

Un habitacle zen

En montant à bord du Renault Espace IV, on mesure très vite les progrès réalisés en matière de finition.

 

Les plastiques sont flatteurs et le design de la planche de bord, très architecturé mais d'une grande sobriété, semble inspiré de l'univers du mobilier contemporain.

En comparaison, les planche de bord des monospaces des groupes Fiat et PSA semblent plus torturées, voire plus baroques, mais on apprécie:

  • l'originalité des compteurs à fond translucides, placés en position centrale ;
  • ainsi que la disposition du levier de vitesse, sur la platine triangulaire intégrée au tableau de bord.

 

Tous nos monospaces multiplient le nombre de leurs rangements : 100 dm3 au total dans le Renault Espace IV, dont les divers emplacements ménagés dans la planche de bord sont cependant de plus en plus occupés au fur et à mesure que l'on monte en gamme :

  • système de navigation Carminat ;
  • chargeur 6 CD en façade...
 
 

La querelle des portes arrières
Renault a tenu à conserver des ouvrants classiques qui autorisent une plus grande dimension de la porte arrière. Et c'est vrai que l'accès aux deux dernières rangées de sièges est particulièrement aisée sur le Renault Espace.

 

Sur le Peugeot C8 (quand on parle de l'un, on parle des trois autres), les portes arrière coulissantes ont été conservées. Leur ouverture est même télécommandée à distance dès le deuxième niveau de finition. Pratique ! En revanche, ces mêmes portes sont forcément dépourvues d'accoudoirs ce qui n'est pas le cas dans le Renault Espace qui marque ainsi l'un de ses premiers points en terme de confort.

 

Ne quittons pas ce domaine pour signaler que c'en est définitivement fini de la position de conduite style camionnette imposée par les anciens Renault Espace. On le conduit désormais jambe tendues et le volant, implanté verticalement, permet de trouver une position de conduite idéale grâce à un double réglage en hauteur et profondeur.

On apprécie alors une visibilité véritablement panoramique grâce aux très fins montants de pare-brise. Beaucoup plus épais sur ses rivaux, ils gênent alors la vision de la route dans les virages à gauche serrés.  

 
 

Une sécurité au top
Sur le Renault Espace IV, tous les sièges sont équipées d'une ceinture de sécurité intégrée. Voilà qui permet de les installer à peu près n'importe où dans l'habitacle, ce qui multiplie d'autant les possibilités d'aménagement. Mais il faut être costaud pour les soulever ! Ils pèsent 21 kg soit 3 de plus que dans l'Espace III.

 

Espace et 807 (et C8, et Ulysse et Phedra) disposent de toute une batterie d'airbags et seul l'airbag rideau protégeant le troisième rang reste en option. Le Renault Espace reprend l'avantage avec son système de surveillance de pression des pneumatiques et son ESP dernière génération intégrant un contrôle de sous-virage. L'ABS avec assistance au freinage d'urgence est monté de série sur tous nos concurrents.

 

 

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Puce rouge MOTORISATIONS

 

L'Espace IV, le plus puissant et le plus rapide des monospaces

 
Essai Renault Espace IV 2002 (1)
 
 

En empruntant sa plate-forme à la grande Vel Satis, le Renault Espace IV lui chipe également ses motorisations les plus puissantes :

  • en essence, un V6 3.5 l de 245 ch ;
  • et, en Diesel, un autre V6 3.0 l de 180 ch.

De quoi atteindre 225 km/h avec le premier, 205 km/h avec le second.

 

Ces deux moteurs sont uniquement accouplés à une boîte automatique intelligente à 5 rapports et commande séquentielle. Très douce au passage des rapports, cette boîte qui s'adapte automatiquement à votre style de conduite participe au plaisir que l'on éprouve à rouler en Renault Espace.

Evidemment, avec ses V6, les tarifs du Renault Espace atteignent des sommets. Mais il existe heureusement un 4 cylindres 2.2 dCi de 150 ch accouplé à une excellente boîte mécanique 6 rapports (et plus tard, la boîte auto). Beaucoup plus abordable, ce groupe se révèle carrément bluffant au point de faire du Renault Espace IV ainsi motorisé le plus homogène de la gamme. Il permet d'atteindre 190 km/h et ne perd que 8 dixième de secondes sur le 1 000 m départ/arrêté par rapport au 3.0 l dCi. Insignifiant compte tenu de la vocation plutôt familiale de ce type de véhicule !  

 

 

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Puce rouge COMPORTEMENT ROUTIER

 

Sur la route : avantage Renault

 
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Question comportement, aucun de nos monospaces ne déméritent. Le 807 (mais aussi le C8... etc.) fait preuve d'une vivacité surprenante compte tenu de son gabarit.

 

Sur le Renault Espace IV, un magnifique travail a été accompli sur les trains roulants. Oubliées les prises de roulis et le comportement un peu pâteux de l'Espace III. Le Renault Espace IV est d'une stabilité sans faille à haute vitesse. Il vire à plat et sa direction est aussi légère que précise. Il faut d'ailleurs vraiment pousser tous ces gros véhicules dans leurs derniers retranchements pour déclencher l'ESP.

 

C'est donc en terme de confort que le Renault Espace IV se distingue une fois de plus. Ses suspensions absorbent littéralement toutes les irrégularités de la route. Un vrai tapis volant. Le 807 et ses cousins offrent un confort de roulage plus 'rugueux" et restent sensibles aux coups de raquette en provenance de l'essieu arrière. Rien de rédhibitoire cependant.  

 

 

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Puce rouge À RETENIR

 

Au final, avantage Renault Espace

 
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Le Renault Espace IV est :

  • très bien fini ;
  • idéalement motorisé ;
  • hyper confortable ;
  • vif et précis ;
  • équipé très généreusement.

Ses concurrents ne déméritent pas, loin de là, et les clients les plus timorés seront sans doute séduits par leurs lignes plus classiques. Il n'empêche, Renault a réussi à améliorer considérablement sa voiture phénomène.

 

 

 

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