Essai Renault Twingo 4 2000 : huit ans et pas une ride

 
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En huit ans d'existence (déjà !), la Renault Twingo a toujours conservé une bonne longueur d'avance sur ses rivales. Et même si celles-ci n'ont cessé de se bonifier, grâce à ses toutes dernières modifications, la petite Renault creuse un peu plus encore l'écart.

 
 

Date de commercialisation : novembre 2000 / Date de l'essai : novembre 2000


Depuis sa commercialisation, en avril 1993, la sympathique Renault Twingo truste la tête des ventes de son segment. Primo, parce qu'elle n'a jamais été réellement égalée en originalité et en fonctionnalité et, secundo, parce qu'elle a toujours bénéficié de l'attention constante de son constructeur. Et, tout naturellement, au fil de ce que Renault appelle des « collections » - nous en sommes à la cinquième - miss Twingo n'a cessé de se bonifier.

 



Puce rouge DES ÉVOLUTIONS ESTHÉTIQUES DISCRÈTES À L'EXTÉRIEUR

 
Twingo_1

De l'extérieur, Il faut un oeil exercé pour discerner tout ce qui a changé sur la nouvelle Renault Twingo. Tous les niveaux de finition qui s'appellent désormais Authentique, Expression, Privilège et Initiale, s'offrent des phares et des projecteurs antibrouillard à glace lisse en poly carbonate, des boucliers ton carrosserie dès le premier niveau et des rétroviseurs extérieurs électrique ton caisse dès le second niveau.

 

De nouveaux enjoliveurs font leur apparitions tandis qu'en option sont proposées de belles jantes en aluminium, baptisées Hydra, auxquelles seule la finition Initiale a droit de série. Signalons enfin que parmi les 9 couleurs disponibles pour la Renault Twingo, deux sont inédites et exclusives, le Bleu Vibrato et le Rouge Margot. 

 



Puce rouge DES ÉVOLUTIONS ESTHÉTIQUES DISCRÈTES À L'INTÉRIEUR

 
Twingo_4

Même si le design intérieur évolue sensiblement, cela n'a rien d'une révolution. Les nouvelles selleries maille ou velours sont désormais assorties aux différentes couleur de la carrosserie. Avec le niveau Privilège, La Renault Twingo vous laisse même le choix de la couleur du velours (rouge, muscade ou bleu). Ceux qui avaient l'impression de conduire leur Twingo perchés sur un tabouret apprécieront : les sièges de la nouvelle Renault  Twingo possèdent maintenant une assise surbaissée, celui du conducteur bénéficiant d'un réglage en hauteur avec les niveaux Privilège et Initiale.

 

Mis à part ses nouveaux boutons de commande de couleur rouge translucide, la planche de bord ne subit aucune modification, sauf au niveau de la console centrale qui reçoit un emplacement porte-gobelets. Quant au levier de vitesses, il se pare d'un nouveau soufflet souple. Les panneaux de portes ont été également relookés. Ils incorporent un médaillon textile (cuir sur l'Initiale) qui donne à l'habitacle un aspect (un peu) plus cossu. Ils incorporent aussi deux haut-parleurs et proposent des bacs de rangement moins étriqués, ce qui n'est pas un luxe vu l'absence de réelle boîte à gants.

 



Puce rouge SÉCURITÉ PASSIVE ACTIVE ET PASSIVE RENFORCÉE

 
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En fait les modifications les plus importantes touchent avant tout l'agrément de conduite et la sécurité. La Renault Twingo 2 possédait déjà une structure de carrosserie à déformation programmée ainsi que le Système Renault de Protection (SRP) incorporant des ceintures de sécurité avant couplées à des prétensionneurs, des limiteurs d'effort intégrés dans les ceintures avant et arrière, des airbags frontaux à retenue programmée et évents pilotés ainsi que des appuis-tête avant à protection rapprochée.

 

La nouvelle Renault Twingo renforce un peu plus encore sa démarche sécuritaire : des airbags latéraux sont proposés en option (série sur Initiale) et, pour la première fois sur une Renault, l'airbag passager peut être désactivé par une clé dont la serrure est positionnée sur la côté droit de la planche de bord. Voilà qui permettra aux mamans d'installer bébé à côté d'elles dans son siège dos à la route.

 

Question sécurité active, Renault ayant généralisé l'ABS sur l'ensemble de sa gamme, toutes les Twingo en sont bien sûr équipées. Ce système est de plus complété d'une fonction EBV (Electronic Break Variation) de répartition électronique de freinage vers l'arrière.

 

L'amélioration du comportement routier passe par la majoration du diamètre des roues (de 13 à 14 pouces) de manière, d'une part, à améliorer la tenue de route et la stabilité et, d'autre part, à autoriser le montage de freins plus conséquents. A l'avant, excusez du peu, la Renault Twingo reçoit les gros disques ventilés de la défunte Clio Williams tandis qu'à l'arrière les tambours voient leur diamètre passer de 177 à 203 mm. En ce qui concernant ses trains roulants, la nouvelle Twingo reçoit une barre stabilisatrice à l'avant, la barre stabilisatrice arrière déjà existante voyant son diamètre passer de 17 à 21 mm.

 



Puce rouge UNE DIRECTION ASSISTÉE BEAUCOUP PLUS AGRÉABLE

 
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Si la direction à assistance électrique qui équipait certaines des « anciennes » Renault Twingo facilitait les manoeuvres en ville, elle se révélait beaucoup moins agréable sur route à cause de l'énorme flou qu'elle présentait en son point milieu. Le système d'assistance recalibré est censé corriger ce gros défaut.

 

Pour juger du bien fondé de toutes ces modifications, nous avons pris le volant d'une Renault Twingo Privilège. Cette version propose de série la climatisation, un autoradio, une télécommande à distance de l'ouverture des portes qui se condamnent automatiquement dès que l'on roule, ainsi que l'ABS et le pare-brise réfléchissant, deux équipements qui étaient auparavant en option.

 

Sur la route, les progrès sont particulièrement sensibles. La Renault Twingo qui surprend toujours par son étonnant confort de roulage est bien plus précise en courbe. Grâce au travail des barres stabilisatrices, elle vire quasiment à plat tout en se révélant beaucoup moins sujette au sous-virage (merci les gros pneus !). La direction a définitivement perdu son désagréable flou au point milieu et offre un bien meilleur « senti » de la route. On remarque juste, dans certains virage abordés à vive allure, des durcissements passagers de l'assistance mais cela n'est pas trop gênant. Quant au freinage, il est désormais à l'abri des critiques tant en puissance qu'en endurance.

 

Voilà qui ne transforme pas la Renault Twingo en grande routière mais qui lui permet d'envisager les longs trajets routiers en toute sérénité. C'est bien simple, en terme d'agrément, la « petite » Twingo n'est pas loin d'égaler la « grande » Clio, ce qui croyez-moi, n'est pas un mince compliment. Miss Twingo semble en tous cas parfaitement apte à digérer la hausse de puissance (de 60 à 75 ch) que lui procurera, d'ici deux à trois mois, son nouveau moteur 1,2 litre 16 soupapes.

 

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