Essai Skoda Fabia 2 2007 : la petite devenue grande !

Habitabilité
La précédente Fabia figurait déjà parmi les voitures les plus habitables de sa catégorie. La nouvelle fait toujours aussi fort dans le domaine. Grâce à son toit rehaussé, les assises des sièges avant ont pu être surélevées de 3 cm ce qui permet aux passagers arrière de disposer de plus d’espace pour y glisser leurs pieds.
Le volume du coffre gagne 40 dm3 ce qui porte sa contenance à 300 dm3. En rabattant la banquette arrière 1/3-2/3 on dégage un volume conséquent de 1.163 dm3. On regrettera juste que l’aire de chargement ne soit pas parfaitement plane et on s’en consolera avec les équipements dont dispose le coffre, à savoir une tablette cache-bagages réglable sur deux hauteurs, deux pratiques bacs de rangement et des crochets amovibles pour arrimer la charge.

Equipements et options
La nouvelle Skoda Fabia est disponible en quatre niveaux de finition baptisés Classic, Ambiante, Confort et Sport. Si le premier ne donne droit qu’aux deux motorisations (essence et Diesel) les moins puissantes, il ne fait pas pour autant de la Fabia une voiture minimaliste puisqu’il offre de série l’ABS avec aide au freinage d’urgence et répartiteur électronique EBD, un pédalier rétractable, des airbags frontaux et latéraux (à l’avant), des fixations Isofix aux places latérales arrière, une banquette arrière rabattable 1/3-2/3, une direction assistée électrohydraulique, un volant réglable en hauteur et en profondeur, un verrouillage centralisé par télécommande, des vitres avant électrique avec système à impulsion et bien d’autres choses encore comme des crochets d’arrimage dans le coffre ou des aumonières au dos des sièges avant.
Avec le second niveau Ambiante, et pour 1.000 € de plus, les roues passent de 14 à 15’’, l’antipatinage est de série tout comme l’ESP (uniquement avec le moteur de plus de 100 ch), l’airbag passager avant déconnectable, le siège conducteur réglable en hauteur, les phares avant halogènes, le climatisation manuelle, les rétroviseurs extérieurs électriques et dégivrants, le régulateur de vitesse, un espace de rangement sous le siège passager avant…
Rajoutez encore 1.300 € et vous accédez au niveau Confort qui donne droit à des jantes alliage de 15’’, un siège passager réglable en hauteur, un accoudoir central avant, une climatisation automatique, un petit Pack cuir, un autoradio CD-MP3 avec 4 HP arrière supplémentaires et des phares antibrouillard.
Le niveau Sport, qui impose une petite rallonge de 1.100 €, est à la fois le plus dynamique et le plus luxueux : jantes alliage 16’’, phares directionnels, phares antibrouillard qui éclairent dans les coins jusqu’à 40 km/h, radar de recul, vitres arrière et lunette surteintées, volant 3 branches, sièges sport, satellite de commande radio, freins arrière à disques sont de série.
Comme à l’accoutumée, les équipements des finitions supérieures sont le plus souvent disponibles en option sur les finitions inférieures mais certaines concernent l’ensemble de la gamme comme la peinture métallisée (350 €) tandis que les finitions Confort et Sport permettent de s’offrir vdes sièges chauffants (200 €) ou la préparation téléphone (60 €).

Tenue de route et confort
Essieu avant de type McPherson, suspension arrière à bras combinés avec ressorts et amortisseurs séparés, la nouvelle Fabia reprend à l’ancienne ses trains roulants. Mais si elle privilégie toujours le confort, la Fabia II maîtrise mieux ses mouvements de caisse et son comportement fait tout pour rassurer le conducteur en laissant apparaître une amorce de sous-virage facile à endiguer à l’approche de la limite.
Alors que la plupart des « petites » voitures se caractérisent par des assises de siège avant trop courtes, la Fabia, elle, se distingue par des assises un peu trop longues qui gêneront ceux et celles qui mesurent moins de 1,70 m. Toujours en terme de confort, l’autre (petit) point noir concerne les motorisations TDi, et notamment le 1.9 TDi de notre voiture d’essai, qui se montrent particulièrement sonores durant les phases d’accélération. Heureusement, et en dépit d’un sixième rapport qui permettrait au moteur de tourner un peu plus lentement, tout rentre dans l’ordre lorsque la voiture est à vitesse stabilisée. Reste qu’avec les 105 ch de son turbo Diesel le plus puissant, la Fabia délivre de très bonnes performances, conjugue souplesse et viavacité, le tout en se montrant particulièrement sobre en toutes circonstances.
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Conclusion
Un peu plus habitable encore, mieux présentée tout en donnant droit à plus d’équipements, plus facile à entretenir (jusqu’à 30.000 km entre deux passages à l’atelier) et toujours aussi bien placée au niveau prix par rapport à ses très nombreuses rivales, la Skoda Fabia reste plus que jamais l’une des meilleures affaires du segment des petites polyvalentes.