Essai Toyota Aygo 2005 : petite, sympa et pas chère

 
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C’est à Toyota, responsable de la conception et du développement de la trilogie Aygo, C1 et 107, que revient l’honneur de dévoiler le premier sa minicitadine qui a le mérite de se démarquer « physiquement » de ses clones français badgés Citroën et Peugeot.

 

Date de commercialisation : juin 2005 / Date de l'essai : avril 2005

 
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PSA Peugeot Citroën associé à Toyota pour investir le marché en plein essor de la petite voiture pas chère, voilà une idée à laquelle Jacques Calvet, précédent PD-G du groupe français et, accessoirement, anti-japonais forcené, n’aurait jamais donné son aval.

 

Oui mais voilà, par les temps qui courent, mieux vaut faire de ses anciens ennemis des alliés, ne serait-ce que pour réaliser de substantielles économies en partageant les coûteux investissements nécessaires à l’étude puis à la fabrication d’une nouvelle voiture… quitte à en faire trois d’un coup dont deux - les françaises - se ressemblent comme deux gouttes d’eau. Toyota, qui s’est chargé, non seulement de la conception des petites triplées, mais aussi de leur industrialisation dans une toute nouvelle usine située en république tchèque, à 60 km de Prague, semble s’être attaché à donner une personnalité propre à « son » bébé, quitte à être obligé de le vendre quelques euros de plus. 

 



Puce rouge LA PLUS JOLIE DES TROIS ?

 
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C’est juste une affaire de goûts mais la petite Toyota Aygo nous semble plus élégante que la C1 et la 107 qui, elles, sont plus rigolotes avec leurs gros yeux et leur immense bouche. De là à dire laquelle des trois est la plus jolie, il n’y a qu’un pas… que nous vous laisserons franchir.

 

La petite Toyota Aygo nous donne cependant l’impression d’être plus « travaillée » dans son dessin, ne serait-ce qu’au niveau de sa calandre, de ses phares et de ses optiques arrière implantées dans un bossage qui prend naissance (sur la 5 portes) au niveau de la poignée.

 

Dans l’habitacle, la question ne se pose même pas. C’est Toyota qui s’est chargé du design de la planche de bord et elle est rigoureusement identique dans les trois voitures. Seuls les volants sont spécifiques !

 



Puce rouge UN INTÉRIEUR SIMPLE MAIS ORIGINAL

 
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Toyota affirme s’être inspiré de l’univers nautique pour définir le style de l’habitacle de l’Aygo (et des deux autres donc !). On retrouve tout particulièrement cette influence au niveau des deux manettes de la ventilation qui ressemblent à celle de la commande des gaz d’un hors-bord.

 

Autre originalité, elles prennent place aux deux extrémités d’une petite plaque translucide et rétroéclairée positionnée en dessous du médaillon central qui supporte l’autoradio CD et le petit écran multifonctions.

 

Afin d’être idéalement lisible par tous les conducteurs, le gros compteur de vitesse est solidaire de la colonne de direction qui s’ajuste en hauteur, mais pas en profondeur. Un gros compte-tours (en option ou de série selon les versions), tout rond lui aussi, vient se greffer sur le côté gauche du compteur.
Voiture économique oblige, les plastiques qui composent la planche de bord sont durs au toucher mais leur assemblage est rigoureux.  

 



Puce rouge HABITABILITÉ HONNÊTE MAIS COFFRE RIQUIQUI

 
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La Toyota Aygo est assurément l’une des voitures les plus courtes du moment. Longue de 3,40 m seulement, elle mesure 13 cm de moins qu’une Fiat Panda et 13 cm de moins qu’une Renault Twingo.

 

Autant dire que l’on est surpris par la sensation d’espace qu’offre son habitacle. Il y a de la place à l’avant et même à l’arrière où la banquette n’accueille cependant que deux passagers. Mais il faut bien que cette habitabilité se paye quelque part et c’est le coffre qui en fait les frais.

 

Il n’offre que 139 dm3, ce qui constitue un record… dans le mauvais sens. De plus la tablette qui se soulève avec le hayon (intégralement en verre) réduit considérablement son accessibilité. Du coup, même pour rentrer un sac souple, on est obligé de la démonter, ce qui est heureusement très facile.

 

Pour disposer de plus de place pour les bagages, on peut bien sûr rabattre le dossier de la banquette, d’un seul tenant sur la finition de base, en deux moitiés égales sur les deux autres finitions. Mais comme l’assise de la banquette reste désespérément fixe, il est impossible d’obtenir un plancher rigoureusement plat. Et puis on aurait bien aimé que cette banquette soit coulissante, comme sur la Twingo, afin d’avoir temporairement un peu plus de place pour les bagages, quitte à ce qu’elle ne puisse alors accueillir que des enfants.

 



Puce rouge TROIS FINITIONS

 
Essai Toyota Aygo 2005
 
 

En France, la Toyota Aygo sera proposée en deux types de carrosserie (3 et 5 portes) et en trois niveaux de finition, Aygo, Aygo Plus et Aygo Sport.

 

Très dépouillé, le premier niveau offre cependant l’essentiel en terme de sécurité avec :

  • l’ABS ;
  • la direction assistée ;
  • et deux airbags frontaux.

Le second ajoute à cela :

  • des airbags latéraux ;
  • des vitres avant électriques ;
  • et un verrouillage centralisé.

L’Aygo Sport est comme son nom l’indique celle dont la présentation est la plus sportive (jantes alliage, antibrouillards, compte-tours) et la plus luxueuse (climatisation). Les options sont rares et se limitent:

  • aux airbags rideaux ;
  • à un Pack Mobilité constitué d’un système de navigation Tom Tom ;
  • et à un Pack Voyage comprenant un sac de boîte à gants et deux sacs de voyage (un sac à dos et un sac à roulettes) aux dimensions du coffre.
 



Puce rouge DEUX MOTEURS

 
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A petite voiture, petits moteurs. Celui à essence, conçu par Toyota, est un 3 cylindres de 68 ch extraordinairement compact qui est aussi le plus léger de la production automobile (67 kg seulement) grâce à une conception tout aluminium, à des alésages de cylindres particulièrement fins (7 mm de métal seulement séparent les puits de cylindres) et à l’emploi de résine synthétique à la place du métal pour le corps de papillon des gaz ou la rampe d’injection de carburant. Ce bloc miniature réussit en outre à être le plus puissant 1.0 l du marché.

 

Pour obtenir un tel résultat, il fait appel aux technologies les plus récentes : calage de distribution variable pour offrir à la fois souplesse et puissance, revêtement en résine sur les pistons pour limiter les frottements… Au final le trois cylindres de la Toyota Aygo est aussi le moteur le plus sobre de la catégorie puisqu’il se contente de 4,6 litres aux 100 kilomètres, soit 1,4 l de moins que le 1.2 l de la Twingo.

 

Le second moteur est un turbo Diesel 1.4 HDi, fort logiquement fourni par PSA. Il dérive du 1.4 HDi monté sur les Citroën C2 et C3 ainsi que sur les Peugeot 206 et 1007 mais sa puissance a été ramenée de 70 à 54 ch pour ne pas torturer la (petite) boîte de vitesses à laquelle il est accouplé.

 



Puce rouge IDÉALE EN VILLE ET LOIN D'ÊTRE RIDICULE SUR LA ROUTE

 
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La Toyota Aygo est bien entendu avant tout une citadine. Dans les rues encombrées, sa compacité et son court rayon de braquage font merveille.

 

Mais, bonne surprise, elle est loin d’être dépassée sur la route. Au volant des versions essence uniquement disponibles au moment de sa présentation à la presse spécialisée, nous avons été bluffés par la tonicité du petit trois cylindres et par sa sonorité métallique qui fait penser à celle d’un six cylindres Porsche.

 

Et c’est tant mieux car du fait de l’étagement un peu long de la boîte, il ne faut pas hésiter à grimper dans les tours pour en tirer la quintessence, que ce soit avec la boîte manuelle ou avec la boîte robotisée.

 

Avec ses roues rejetées aux quatre coins, la Toyota Aygo nous a apporté également entière satisfaction au niveau du comportement routier, mais cela se paye par un amortissement relativement ferme.

 

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Essai (avril 2005) : C'est à Toyota, responsable de la conception et du développement de la trilogie Aygo, C1 et 107, que revient l'honneur de dévoiler le premier sa minicitadine...