Chaque année, des milliers d'étudiants se lancent dans la course au logement... et beaucoup se heurtent à une réalité bien connue : une pénurie de logements étudiants, surtout dans les grandes villes universitaires. Comment expliquer ce phénomène ? Et surtout, quelles solutions concrètes existent pour y faire face ?

Le nombre d'étudiants en France a atteint un record : plus de 3 millions en 2024, selon les chiffres du ministère de l'Enseignement supérieur. Résultat : la demande explose, mais l'offre ne suit pas, notamment dans les villes les plus attractives comme Lyon, Paris, Bordeaux ou Montpellier.
Voici la source : Les effectifs étudiants dans l'enseignement supérieur en 2023-2024
Les résidences universitaires du CROUS sont en nombre limité, et le parc privé reste très compétitif. De nombreux logements sont aussi ciblés par les jeunes actifs ou les familles, ce qui augmente la tension locative dans certains quartiers.
Cela peut sembler évident, mais beaucoup d'étudiants attendent les résultats d'admission pour chercher un logement. Or, les meilleurs biens partent en quelques heures.
Anticipez dès le printemps, surtout dans les grandes villes.
Voir notre article: Comment trouver un logement étudiant ?
Sur des plateformes comme ParuVendu, vous pouvez créer une alerte mail personnalisée : dès qu'un logement correspondant à vos critères est publié, vous recevez une notification en temps réel. Un bon réflexe pour être parmi les premiers à contacter le propriétaire.
Astuce : parfois, sortir des zones dites "tendues" permet de trouver plus facilement.
Face à la rareté (et au coût) des studios, de nombreux étudiants se tournent vers la colocation. Elle permet de diviser les loyers, d'accéder à des surfaces plus grandes et de créer du lien social, surtout en première année.
Lire aussi : Location étudiant : quel bail choisir ?
Peu connu mais en plein développement, ce dispositif permet à un étudiant de vivre chez une personne âgée, à petit loyer, en échange de services (présence, courses, petits échanges).
Une solution gagnant-gagnant, qui favorise aussi la mixité sociale.
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En dehors du CROUS, certaines résidences privées proposent des studios meublés avec services (Wi-Fi, laverie, salle commune). Plus chères, elles peuvent néanmoins être plus faciles à réserver pour les étudiants étrangers ou à temps partiel.
Face à la pénurie, certaines associations comme la FAGE ou les BDE locaux peuvent orienter les étudiants vers des bons plans logement, des colocations ou des propriétaires de confiance. Par exemple, la plateforme Lokaviz, gérée par le CROUS, regroupe des logements destinés aux étudiants, souvent à des loyers modérés, et vérifiés par l'administration. C'est un excellent point de départ, surtout si vous êtes boursier·ère.
En complément des sites d'annonces, de nombreux étudiants trouvent leur logement via des groupes Facebook comme "Logement étudiant + [ville]" (ex : Logement étudiant Lyon, Appart Paris étudiant, etc.) ou des forums comme Étudinfo.
Ces communautés partagent régulièrement des annonces de dernière minute, des départs de colocs ou des mises en relation directes avec des propriétaires.
Attention aux arnaques : ne jamais envoyer d'argent sans avoir visité le logement et vérifié le bail.
Si vous n'avez rien trouvé à quelques jours de la rentrée, une option efficace peut être de louer un logement temporaire de quelques semaines, le temps d'être sur place pour visiter rapidement.
Des plateformes comme Studapart, Spotahome ou Airbnb (en tarif longue durée) peuvent proposer des studios ou chambres meublées flexibles. Cela permet d'éviter la précipitation à distance et d'augmenter vos chances une fois sur place.
La pénurie de logements étudiants est un vrai défi, mais elle n'est pas sans solution. Avec de l'anticipation, un peu de flexibilité et les bons outils, il est possible de trouver un logement qui correspond à ses besoins.
Et pour vous accompagner dans cette recherche, ParuVendu.fr reste un allié précieux avec des offres variées et mises à jour quotidiennement.
A.CéLINE