Rénovation énergétique : faites des économies sur le logement

Un logement français sur cinq est qualifié de « passoire thermique », et tomberait donc sous la classification énergétique F ou G. Si votre logement a été construit avant 1980, elle fait certainement partie du lot.

Cette situation résulte en des dépenses de chauffage dix fois plus chères que pour une habitation récente, classée A. Suite à la hausse des prix du fioul et du gaz, il sera très difficile de revendre le bien sans un très gros rabais. Néanmoins, il est possible d’entreprendre des travaux afin de réduire la consommation énergétique du logement.

Certes, la facture sera légèrement indigeste : environ 3 000 euros pour l’isolation des murs ou des combles d’un deux-pièces et 5 000 euros pour un chauffage à condensation. Selon Pierre Douillard, de l’Agence de l’environnement et de la maitrise de l’énergie (ADEME), déclare que, grâce aux économies de combustible faites, ces coûts seront vite atténués.

L’amortissement des coûts se fera d’autant plus vite que la majorité des dépenses ouvrent droit à un crédit d’impôt (26% pour une pompe à chaleur, 15% pour une chaudière ou l’isolation des murs, 10% pour le double vitrage). Lorsque deux travaux de rénovation énergétique sont réalisés dans la même année, le plafond du prêt peut atteindre les 40%.

Toutefois, il n’est pas sûr que ces incitations fiscales , qui obèrent les deniers publics, dureront jusqu’à la fin du quinquennat. Sans oublier qu’en 2014 le taux de TVA domestique s’accroîtra de 7 à 10%. Nous vous conseillons donc de ne pas trop tarder pour commencer les travaux de rénovation énergétique dans votre logement, si besoin est.