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Tous les logements utilisant le chauffage central en copropriété devront être dotés d’un boitier électronique pour avoir un contrôle sur leur consommation énergétique. Une dérogation à cette règle conduira à des amendes.
Une mesure s’inscrivant dans la loi sur la transition énergétique
Ainsi, à partir du 18 février 2016, chaque copropriété devra plancher sur « la question des travaux permettant de munir l’installation de chauffage d’un dispositif d’individualisation ». Le but de cette mesure (basée sur décret européen de 2012) est d’encourager les ménages à économiser de l’énergie à travers l’installation de modules sur tous les radiateurs. Les logements seront donc facturés individuellement.
Chauffage : importantes économies à la clé
Ce dispositif a apporté des résultats satisfaisants dans certains pays européens tels que la République Tchèque et la Suisse. Selon Laurent Sireix, président du syndicat de la mesure, au sein de l’Hexagone, ce procédé devrait permettre de réaliser 20 % d’économies. Pour certains logements, il pourrait même s’agir de 35 % de gain. Pour ce faire, il faudrait revoir le chauffage à 18 degrés dans les chambres.
Plus de 4 millions de logements à équiper
En France, les logements disposant d’un chauffage central sont au nombre de 5,1 millions. De ces habitations, 4,5 millions doivent encore être équipés de « répartiteurs individuels de frais de chauffage ». Rappelons qu’à l’origine, le gouvernement prévoyait de limiter cette individualisation de la facture à 1,7 million de maisons. Par la suite, l’État a pris la décision de globaliser l’opération.
Quelle est la marche à suivre ?
En 2016, des prestataires de services se tourneront vers les locataires et copropriétaires de logements pour l’installation d’un appareil sur chaque radiateur. Une fois par an, un relevé sera réalisé à distance pour instaurer une facture individuelle, laquelle sera par la suite envoyée au syndic de l’immeuble.
Fautes de frappe : logemets, logemens, chaufage, chaffage
Florence Dupré
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