Date de commercialisation : juillet 1998 / Date de l'essai : juillet 1998
Considérée comme une berline sportive aux Etats-Unis, la Chrysler 300 M se pose en digne héritière des mythiques Chrysler de la Série 300 qui, dans le courant des années 50 et 60, donnèrent naissance aux premières ''muscle cars'' de l'histoire auto américaine. Chrysler est, de loin, le constructeur américain le plus présent sur le marché européen. Certains de ses produits, comme le monospace Voyager, sont d'ailleurs assemblés à Graz en Autriche. Dire que la 300 M a été conçue tout spécialement pour nous serait un peu exagéré, mais sa longueur inférieure (de 1 mm !) aux fatidiques 5 m, la rendent utilisable, sans trop de problèmes, aussi bien sur nos routes que dans nos villes encombrées.
La carrosserie de la Chrysler 300 M reprend le concept ''cab forward'' (habitacle avancé) qui repousse la base du pare-brise pratiquement au niveau des roues avant. Cela lui confère un style bien particulier qui dynamise une silhouette marquée par un arrière massif, audacieusement tronqué.
La face avant est elle aussi très typée, avec son orgueilleuse calandre encadrée par d'originales doubles optiques. Assurément la Chrysler 300 M fait partie des voitures sur lesquelles on se retourne.
Intérieurement place au luxe et au confort. Le dessin de la planche de bord, d'une grande sobriété, fait ressortir un peu plus encore les magnifiques cadrans ovales sertis de chrome, dont le fond ivoire et les chiffres au graphisme "horloger" s'illuminent d'une lueur bleutée apaisante. E
n bonne américaine, la Chrysler 300 M offre un équipement particulièrement complet:
La Chrysler 300 M reçoit deux 6 cylindres en V. Le plus petit est un 2,7 l de 203 ch uniquement réservé au marché européen. Le second dérive du moteur qui équipait la Chrysler Vision.
Des soupapes d'admission agrandies, un nouveau collecteur d'admission et un rapport volumétrique plus élevé permettent à ce 3,5 l de gagner 43 ch (254 ch à 6 400 tr/mn). Le couple (340 Nm à 4 000 tr/mn) est également en hausse sensible.
Ces deux V6 sont accouplés à une boîte automatique autoadaptative de type Autostick. Il est donc possible, en faisant coulisser latéralement le levier, de sélectionner manuellement les 4 rapports.
Une coque rigide, une direction précise et idéalement assistée, des suspensions raffermies pour l'Europe confèrent une agilité surprenante à cette grande berline.
La rigueur du comportement ne nuit par ailleurs en rien au confort général, bien au contraire. Tous les mouvements parasites (roulis, tangage) sont en effet parfaitement maîtrisés. A toutes leurs qualités, nos deux 300 M ajoutent un argument de poids: un prix nettement inférieur à celui de leurs rivales germaniques. A méditer au moment du choix !
>> Cote - fiche technique Chrysler 300M 1998
>> Cote - fiche technique Chrysler 300M 1999
>> Cote - fiche technique Chrysler 300M 2000
>> Cote - fiche technique Chrysler 300M 2001
>> Cote - fiche technique Chrysler 300M 2002
>> Cote - fiche technique Chrysler 300M 2003
>> Cote - fiche technique Chrysler 300M 2004
D. Allignol
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