Essai Mitsubishi Colt 2004 : une petite qui voit grand

 
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Premier fruit de l'alliance avec DaimlerChrysler, la Mitsubishi Colt marque le retour de la marque japonaise dans le segment très disputé des berlines compactes et citadines. Ses arguments majeurs : un esprit jeune, des motorisations toniques et une habitabilité record.

 

Date de commercialisation : juin 2004 / Date de l'essai : janvier 2005

 
Essai Mitsubishi Colt 2004 (5)
 
 

Cela ne saute pas aux yeux, mais la Mitsubishi Colt partage plus de 60% de ses éléments avec la Smart Forfour, fabriquée dans la même usine qu’elle, à Born aux Pays-Bas. C’est le résultat de l’alliance entre Mitsubishi et DaimlerChrysler qui vaut donc à cette très européenne japonaise de posséder le même châssis et les mêmes motorisations que la « grosse » Smart.

 

En dépit de ces éléments communs, on ne risque pourtant pas de confondre la Forfour et la Mitsubishi Colt, tant ces deux autos répondent à des concepts radicalement différents. La première possède des lignes très particulières, mais son profil reste celui d’une classique berline deux volumes avec hayon. Celle qui nous intéresse aujourd’hui, en revanche, bénéficie de lignes tendues et joue la carte du petit monospace, ce qu’elle confirme, une fois installé à son bord par une remarquable habitabilité et par une intelligente modularité.

 



Puce rouge BEAUCOUP DE PLACE, MÊME À L'ARRIÈRE

 
Essai Mitsubishi Colt 2004 (3)
 
 

Longue de 3,87 m, la Mitsubishi Colt offre beaucoup de place à l’avant ce qui permet de trouver une bonne position de conduite, même si l’on mesure plus de 1,90 m. A l’arrière aussi, l’espace est surprenant. La banquette peut coulisser sur 15 cm et, une fois repoussée au maximum, elle dégage un impressionnant espace pour les jambes.

 

Dans cette configuration, la contenance du coffre est de 220 dm3. Et si l’on a besoin de plus de place pour les bagages, la banquette fractionnable 60/40 peut s’avancer, s’incliner, se replier, se rabattre et même se retirer complètement, ce qui fait alors passer la contenance du coffre à 645 dm3.

De plus, le dossier du siège du passager avant se replie ce qui permet le chargement de très longs objets.

 



Puce rouge UNE PRÉSENTATION "D'JEUNE"

 
Essai Mitsubishi Colt 2004 (1)
 
 

Assez classique dans son dessin et constituée de plastiques de bonne qualité, la planche de bord est certainement la première à adopter des composants translucides qui lui confèrent un aspect résolument moderne.

 

On trouve ce plastique à l’aspect quelque peu laiteux sur les boutons ronds de l’installation audio et de la climatisation, ainsi que dans la « tour » qui assure la jonction entre le tableau de bord et la console centrale.

 

Ce parti pris de modernisme se retrouve au niveau des plastiques qui habillent la planche de bord et les contre-portes. A la place d’un plastique qui tente tant bien que mal d’imiter le cuir, les stylistes de Mitsubishi ont opté pour un matériau d’aspect aussi contemporain que raffiné qui présente une structure composée de petits carrés. Joli !

 



Puce rouge UN ÉQUIPEMENT COMPLET

 

La Mitsubishi Colt est proposée en trois niveaux de finition, Inform (pas très heureux comme appellation !), Invite et Instyle.

 

Le premier niveau n’a pas droit au plus gros moteur essence et le dernier n’a pas droit au plus petit. Si le niveau Inform offre déjà l’essentiel (ABS, direction assistée, verrouillage centralisé, airbags frontaux…) mieux vaut opter pour le second niveau Invite qui offre en plus, et de série:

  • des airbags latéraux avant ;
  • des rétroviseurs extérieurs électriques ;
  • une climatisation semi-automatique ;
  • et un siège conducteur réglable en hauteur.

A tout cela, et pour 1.500 € de plus, le niveau Instyle ajoute :

  • des vitres arrière électriques ;
  • des jantes alliage de 16’’ ;
  • un volant cuir ;
  • des commandes audio au volant ;
  • un accoudoir central à l’arrière ;
  • des poignées de portes et des rétroviseurs ton carrosserie ;
  • ainsi que des phares antibrouillards.

Quelques uns des « petits plus » accordés par le niveau Instyle peuvent être montés sur le niveau Invite par l’intermédiaire d’un Pack Luxe facturé 620 € (voir détails dans la fiche technique).

 

Quant à l’ESP, il est proposé en option (770 €), et uniquement pour les versions Invite et Instyle, dans le cadre d’un pack sécurité offrant également des freins arrière à disques et des airbags rideaux avant et arrière.

 



Puce rouge TROIS MOTEURS ESSENCE, UN TURBO-DIESEL

 
Essai Mitsubishi Colt 2004
 
 

Mitsubishi pour les motorisations essence, Mercedes pour le Diesel. Commercialisée en juin 2004 avec un 1.3 l de 95 ch et un 1.5 l de 109 ch, la Mitsubishi Colt a reçu trois mois plus tard son petit moteur essence, un 1.1 l de 75 ch, et son gros moteur Diesel, un trois cylindres 1.5 l de 95 ch.

En septembre 2005, ce même groupe, conçu par les motoristes de Mercedes, est décliné en version 68 ch.

 

Pour notre essai, nous avons pu disposer d’une Mitsubishi Colt équipée du 1.3 l essence, un moteur moderne avec deux arbres à cames en tête, 16 soupapes et un système de distribution à calage variable. En bon moteur japonais qu’il est, ce 1.3 l se distingue par sa souplesse, mais également par sa vivacité, à condition toutefois d’accepter de jouer de la boîte de vitesses et de rester assez haut dans les tours. Le 1.3 l délivre en effet son couple maximal à un régime assez élevé (4.000 tr/min) tandis que la puissance maxi (95 ch) est obtenue à 6.000 tr/min.

 

Toujours est-il que la Mitsubishi Colt 1.3 l est loin d’être ridicule sur la route puisqu’elle atteint sans peine 180 km/h et qu’elle couvre le 1.000 m départ arrêté en un tout petit peu moins de 30 secondes. Ces très honnêtes performances n’entraînent pas une consommation démesurée puisque la Mitsubishi Colt se contente de moins de 7 litres aux 100 km en conduite normale et ne dépasse pas 9 l dans le cadre d’une conduite particulièrement énergique.  

 



Puce rouge TENUE DE ROUTE ET CONFORT : UN BON COMPROMIS

 
Essai Mitsubishi Colt 2004 (2)
 
 

Comme nous l’avons dit précédemment, la Mitsubishi Colt utilise les mêmes suspensions que la Smart Forfour (McPherson à l‘avant, essieu semi-rigide à l’arrière) mais bénéficie de réglages qui lui sont spécifiques pour ses amortisseurs et ses ressorts.

 

Plus souple que la Smart, elle dispense un très honnête confort de roulage mais reste un peu sensible au roulis dans les virages serrés. Sa direction, assistée électriquement, fait preuve de précision en virage mais est affectée d’une légère sensation de flou en ligne droite qui impose de très légères corrections au volant. Rien de bien perturbant cependant, la Mitsubishi Colt se révélant très saine et suffisamment vive pour accepter une conduite dynamique.

 

Au final, voilà une petite citadine très agréable à conduire, fort bien dessinée, très bien pensée intérieurement et incroyablement spacieuse.

 



Puce rouge TOUTES LES FICHES TECHNIQUES ET COTES

 
 
 
 

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