En vingt ans de carrière, la Honda Transalp n’aura connu que trois évolutions dont la plus importante, survenue en 2000, lui apportera un nouvel habillage et une augmentation de la cylindrée de son bicylindre en V (647 au lieu de 583 cm3). Lancée à une époque où le Paris-Dakar passionnait les foules, la Transalp fleurait bon l’aventure avec ses lignes inspirées des machines qui foulaient les pistes africaines. Une « aventurière » donc, mais qui, grâce à son exceptionnelle facilité de prise en main, à son pilotage évident, à son confort et à sa mécanique increvable, s’est toujours montrée aussi apte aux trajets quotidiens qu’aux longues virées routières, accompagnées d’occasionnelles et prudentes escapades hors-piste.
Un look efficacement modernisé
Pour les vingt ans de la Transalp, Honda a décidé de frapper un grand coup ! Sur la base d’une partie-cycle pratiquement inchangée faisant appel à un classique cadre simple berceau dédoublé, les designers lui ont donc confectionné un tout nouvel habillage aux lignes modernes et épurées. De face, un gros phare rond confère une toute nouvelle personnalité à la
moto Honda. Il prend place dans une tête de fourche beaucoup plus fine que par le passé, mais censée mieux protéger le pilote des remous grâce aux deux prises d’air positionnées sous le petit saute-vent.
Des attributs propres aux trails, la Transalp hérite d’un sabot de protection (en résine) qui prend ici une forme organique afin d’épouser celles de la mécanique et de l’échappement. La fidélité à l’esprit off-road se traduit également par le montage de protège-mains, de grandes roues à rayons et de pneus à crampons. Quant à la garde au sol de 177 mm, elle est largement suffisante pour autoriser sans crainte l’escalade… des trottoirs.