Abstraction faite de quelques machines très spécialisées (cross, enduro, trial…), pour la plupart non homologuées, le marché français du « quart de litre » ne comptait jusqu’alors qu’une seule moto, l’élégante Yamaha YBR 250, une moto basique que ses caractéristiques moteur (un monocylindre refroidi par air de 21 ch seulement) et son prix de vente élevé (4.490 €) condamnent pratiquement à l’anonymat.
Aujourd’hui, c’est au tour de Kawasaki de s’attaquer à la mini-niche des 250 cm3, mais d’une manière plus « sexy » et avec des arguments qui semblent un peu plus convaincants. Reste que le pari de Kawasaki est risqué car, si le Japon et quelques pays européens du sud, l’Espagne en particulier, sont particulièrement friands de motos de 250 cm3, ces dernières sont boudées en France où la clientèle leur préfère les gros scooters GT tandis que les jeunes permis préfèrent se rabattre sur de « grosses » motos bridées à 34 ch qui peuvent retrouver leur puissance initiale dès la deuxième année qui suit l’obtention du permis moto.
D.Allignol