Conseils & Actus
Présentée au Salon de Genève en mars 1998, puis commercialisé en France au mois de septembre de la même année, la Ford Cougar n'allait connaître par la suite qu'un succès fort limité. Ce grand coupé haut de gamme possédait pourtant de solides qualités. Mais en face, il y avait un certain coupé Peugeot 406 !
Date de commercialisation : janvier 1998 / Date de l'essai : décembre 2001
Comme toutes les nouvelles voitures de chez Ford d'alors, la Ford Cougar adoptait le style "edge design", inventé par le designer français Claude Lobo et inauguré par la petite Ford Ka. Cette terminologie qui qualifiait (et qualifie encore) un dessin acéré généré par le croisement de courbes tendues et d'angles vifs fut poussé à son paroxysme sur la Ford Focus avant de revenir à plus de mesure sur la récente Ford Mondeo.
La Ford Cougar profitait de sa longueur respectable pour étirer ses lignes au maximum, apparaissant de ce fait beaucoup plus élancée que la compacte Puma, l'autre coupé (toujours en service, lui) de la gamme Ford. L'ensemble était même séduisant et le dessin de la Ford Cougar, en mariant subtilement élégance et agressivité, conférait à sa carrosserie une agréable impression de puissance contenue
Développé sur la plate-forme rallongée de la Mondeo 1re génération, la Ford Cougar lui empruntait également deux de ses motorisations... essence bien entendu. Il n'était pas alors question d'oser lancer un coupé carburant au gazole ! La version la plus puissante de la Ford Cougar faisait appel à un V6 2.5 l de 170 ch qui était accouplé soit à une boîte manuelle 5 rapports soit à une boîte automatique 4 rapports disponible en option.
L'autre moteur était un quatre cylindres 2.0 l 16 soupapes de 130 ch et c'est celui-ci qui équipait notre Ford Cougar d'essai. En dépit d'un déficit de cinquante chevaux, l'écart de performance qui séparait le 2.0 l du 2.5 l n'avait rien d'un abîme. La Ford Cougar V6 atteignait 225 km/h et la 2.0 l, 209 km/h. Pour qui désirait rouler autrement qu'avec une berline classique sans pour autant rechercher un véhicule réellement sportif, le "petit" moteur était donc largement suffisant, d'autant plus qu'il consommait un bon litre et demi de moins aux 100 km que le "gros".
Bien qu'animée par une mécanique moins noble que la version V6, la Ford Cougar 2.0i 16v n'avait rien d'un bas de gamme. Le niveau d'équipement des deux modèles était en effet identique et s'il existait quelques minimes différences, elles se limitaient à la possibilité d'accéder, ou non, à certaines options. Les Pack Luxe (pare-brise chauffant, lave-phares, lecteur CD) et Cuir (sellerie cuir, sièges à réglages électriques, jntes alu de 16") ainsi qu'un toit ouvrant électrique étaient réservés à la V6.
La 2.0 l, elle, pouvait bénéficier d'un Pack Hiver très accessible puisqu'elle se voyait octroyer des phares antibrouillard, un pare-brise chauffant, des lave-phares, un lecteur CD et un verrouillage centralisé à télécommande. Tout le reste était de série et la Ford Cougar 2.0i 16v recevait donc, comme la V6i 24v :
A noter aussi la commande à distance de l'ouverture du hayon qui donnait accès à un coffre d'une contenance conséquente de 350 dm3.
Bien équipée, très habitable, joliment dessinée et animée par des mécaniques à la fois souples et discrètes, la Ford Cougar semblait suffisamment désirable pour connaître une honnête carrière commerciale.
En outre, elle en offrait beaucoup plus que le discret coupé Probe qu'elle remplaçait alors.
Et pourtant ! Au cours de sa première année pleine de commercialisation (1999), seulement 1.500 exemplaires allaient trouver preneur dans notre beau pays.
Les amateurs de grands coupés préférèrent sans doute économiser pour s'offrir le beau coupé Peugeot 406 dessiné par Pininfarina, beaucoup plus cher certes, mais tellement plus sexy avec ses faux airs de Ferrari.
D. Allignol
Kia Niro
Peugeot 3008
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Renault Clio V
Dacia Sandero
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