Essai Toyota iQ 2008 : toute petite mais très intelligente !

 
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La nouvelle Toyota iQ réussit le pari d’accueillir 4 personnes dans moins de trois mètres. Une performance qui, associée à plein d’autres qualités, fait d’elle une vraie voiture, mieux, une vraie voiture intelligente en parfaite adéquation avec son époque.

 

Date de commercialisation : octobre 2008 / Date de l'essai : septembre 2008


 

Puce rouge TOYOTA iQ : SOMMAIRE

>> Conception

>> Design

>> Habitabilité

>> Equipements

>> Motorisations

>> Comportement routier

>> A retenir


Puce rouge CONCEPTION

 

Réinventer la citadine idéale


Conception : réinventer la citadine idéale
 

 

 
Toyota iQ 600 11.jpg
 
 

 

Serait-on capable de prédire l’avenir chez Toyota ? Toujours est-il qu’après sa Prius à motorisation hybride, le constructeur japonais tape dans le mille avec sa minuscule iQ (prononcer aie kiou) qui tombe à pic au moment où l’on stigmatise à outrance les grosses voitures qui consomment beaucoup et rejettent donc de gros paquets de CO2. La nouvelle iQ, elle, est toute petite, a un appétit d’oiseau et son petit moteur essence qui ne rejette que 99 g/km de vilain CO2 lui donne droit au bonus maximal de 1.000 €.

 

Pour concevoir (en moins de 2 ans !) la plus petite 4 places du monde, les ingénieurs de Toyota ont forcément dû se creuser les méninges pour mettre au point un certain nombre d’astuces de conception. On en compte au moins six :

 

● L’installation du différentiel devant le moteur a permis de raccourcir de 120 mm la distance de l’extrémité du bouclier à la pédale d’accélérateur. Cette disposition permet également de placer les roues avant aux angles extrêmes de la voiture, ce qui raccourcit considérablement le porte-à-faux avant.


● Placé en position haute et plus en arrière, le boîtier de direction à prise de force centrale a permis de réduire considérablement le compartiment moteur et de raccourcir encore le porte-à-faux avant.


● L’iQ remplace le classique réservoir de carburant – logé sous les sièges arrière – par un réservoir ultra-plat (120 mm de haut seulement) installé sous le plancher, ce qui a permis d’avancer les roues arrière de 440 mm.


● Grâce à leurs dossiers ultra-minces, les sièges avant offrent 40 mm supplémentaires aux genoux des passagers arrière.


● le bureau d’études a réussi à réduire de 20 % les dimensions du système de chauffage et d’air conditionné. Tout le côté passager de la planche de bord a ainsi pu être avancé, libérant ainsi un volume supplémentaire dans l’habitacle.


● Libérée du gros bloc d’air conditionné, la planche de bord a pu être remodelée. Caractérisée par son insolite asymétrie, elle libère 130 mm supplémentaires aux jambes du passager avant… qui peut ainsi avancer son siège au maximum afin de laisser un espace plus que correct à un éventuel adulte installé sur le siège arrière droit.

 

 

 

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Puce rouge DESIGN 

 

Simple, affirmé, futuriste

 
Toyota iQ 600 19.jpg
 
 

On reproche souvent aux voitures de Toyota de manquer d’audace. Une critique que l’on ne pourra pas adresser à l’iQ qui, en dépit de ses toutes petites dimensions, réussit à paraître solidement campée sur la route et à afficher une robustesse à toute épreuve, une impression que renforcent l’allure imposant de ses boucliers et ses passages de roues proéminents.

 

Le problème avec une voiture de moins de trois mètres, c’est qu’elle peut sembler chétive et instable. Avec ses roues repoussées aux quatre extrémités de sa carrosserie, sa grande largeur (12 cm de plus qu’une Smart) et sa faible hauteur (4 cm de moins qu’une Smart), l’iQ donne exactement l’impression contraire.

 

Jolie comme un petit bijou (surtout lorsqu’elle revêt une robe blanc nacré), l’iQ doit beaucoup de son charme à une nouvelle technique de dessin baptisée « Géométrie aux formes libres ». Les designers utilisent des formules mathématiques pour émuler des formes organiques que l’on retrouve par exemple dans le dessin en S de la profonde échancrure de la lunette arrière. Associées à de telles « fantaisies », les autres lignes aux contours nets et précis donnent au final naissance à un dessin d’une rafraîchissante modernité.

 

 

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Puce rouge HABITABILITÉ

 

De la place pour trois… et demi

 
Toyota iQ 600 22.jpg
 
 

A l’avant, si l’on voyage à deux, on a l’impression, bien réelle, de prendre place à bord d’une très grande voiture. A quatre, les choses se compliquent un peu. Du côté droit (côté passager), deux adultes de plus de 1,80 m peuvent effectivement s’installer l’un derrière l’autre sans aucune gêne. Du côté gauche (côté conducteur), tout dépend de la taille de celui qui tient le volant. Il vaut mieux en effet mesurer moins de 1,70 m pour que quelqu’un (de la même taille) puisse s’asseoir à l’arrière. Dans le cas contraire, seul un tout petit enfant pourra prendre place derrière le chauffeur. Voilà pourquoi l’iQ doit être considérée comme étant plutôt une 3+1 qu’une véritable 4 places, ce qui est déjà une sacrée performance compte tenu de sa longueur de 2,98 m, soit 12 cm de plus qu’une Smart.

 

Avec quatre personnes à bord, le coffre est carrément inexistant. Cela n’est pas bien grave puisqu’on roulera très rarement avec autant de personnes à bord. (A quoi serviraient alors les monospaces compacts ?). Pour pouvoir caser des bagages, il suffira de rabattre les dossiers des sièges arrière pour dégager un volume de 242 litres, largement suffisant pour envisager un week-end à deux.

 

 

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Puce rouge ÉQUIPEMENTS

 

Petite mais équipée comme une grande

 
Toyota iQ 600 20.jpg
 
 

L’iQ est tout sauf une voiture low-coast. Elle s’adresse à une clientèle branchée prête à quelques sacrifices pour rouler dans la voiture la plus « in » du moment. Et pour les « pauvres », il y a chez Toyota une certaine Aygo qui vaut presque 4.000 € de moins !

 

Compte tenu de son placement tarifaire (de 12.980 à 16.350 €), l’iQ est généreusement équipée, notamment en ce qui concerne tout ce qui a trait à la sécurité. Toutes les iQ disposent d’un freinage antiblocage ABS associé à un répartiteur électronique de la force de freinage (EBD) et à une aide au freinage d’urgence (BA). A cela s’ajoutent un contrôle de motricité (TRC) et un contrôle de stabilité VSC+ qui agit sur les freins bien sûr mais aussi, dans les phases les plus critiques, sur la direction.

 

Pour la sécurité passive, l’iQ compte sur ses 9 airbags pour protéger tous ses occupants. Aux deux airbags frontaux s’ajoute un airbag de genoux pour le conducteur. Le passager avant dispose d’un airbag frontal à double chambre mais également d’un airbag d’assise qui se gonfle sous ses cuisses pour réduire le « sous-marinage » en cas de collision. Viennent ensuite des airbags latéraux avant, des airbags rideaux avant et arrière et, grande première mondiale, un airbag rideau de lunette arrière justifié par le faible espace qui sépare la tête des passagers arrière de la vitre. Ainsi gréée, la Toyota iQ vise carrément les 5 étoiles aux crash-tests EuroNCAP !

 

L’iQ est proposée en deux niveaux de finition, iQ et iQ2. La première offre une climatisation manuelle, une direction assistée électrique, un volant cuir réglable en hauteur, des rétroviseurs électriques, des vitres avant électriques, des vitres teintées, des jantes alliage 15’’ et un autoradio lecteur de CD.

 

L’iQ2 dispose, elle, d’une climatisation électronique, d’un système d’accès à bord et de démarrage sans clé, des essuie-glace à détecteur de pluie, d’un allumage automatique des phares, de rétroviseurs extérieurs dégivrants rabattables électriquement et d’un rétroviseur central électrochrome. 1.170 € séparent une iQ d’une iQ2.

 

Dans la liste des options, on pourra aller piocher une boîte automatique CVT à 1.100 € (uniquement avec le moteur essence), un système de navigation à écran couleur tactile (1.050 €), une sellerie cuir/tissu et des sièges avant chauffants (700 € sur iQ), une sellerie tout cuir et des sièges avant chauffants (1.500 € sur iQ2), un radar de stationnement arrière (300 €), un système audio haute fidélité JBL (600 €), un Pack Design intérieur (300 € avec seuils de portes rétroéclairés et poignée de frein à main en cuir) ainsi qu’un Pack Design extérieur (250 € avec baguettes latérales, baguettes de hayon et sortie d’échappement chromée).

 

 

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Puce rouge MOTORISATIONS

 

1 000 € de bonus avec le petit moteur essence !

 
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Deux moteurs animent vaillamment la petite et légère iQ (860 kg). En essence, on retrouve le 3 cylindres 1.0 VVT-i déjà présent sous le capot de l’Aygo. Il développe 68 ch et, associé à une boîte manuelle dont l’étagement long permet de diminuer le régime moteur, se contente de 4,2 l/100 km en moyenne. En ne rejetant que 99 g/km de CO2, le 1.0 l essence donne droit à un bonus de 1.000 € toujours bon à prendre. Avec la boîte automatique à variation continue, les rejets « grimpent » à 110 g/km avec un bonus de 700 € à la clé.

 

Le groupe Diesel est lui aussi déjà connu. Il s’agit du quatre cylindres D-4D de 90 ch monté sur la Yaris. Avec ses 90 ch, il offre d’excellentes performances (170 km/h maxi) et se contente de 4,0 l aux 100 km en moyenne. Là encore, ses rejets de CO2 limités donnent droit à un bonus de 700 €. Pas de boîte auto pour cette motorisation qui est uniquement associée à une boîte manuelle à 6 rapports dont le maniement est fort agréable.

 

 

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Puce rouge COMPORTEMENT ROUTIER

 

Une sacrée bonne surprise 

 
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Il va de soi que le terrain de jeu favori de l’iQ est la ville. Elle y fait merveille grâce à sa vivacité, à sa compacité et à son incroyable rayon de braquage de 3,9 m (4,2 m pour une Smart). Sa taille lui permet également de profiter des places de parkings à tarif spécial réservées aux voitures de moins de 3 mètres.

 

Sur la route, l’iQ est loin d’être ridicule. Avec la version Diesel, nous avons pu atteindre 160 km/h sur une autoroute étrangère sans que la stabilité ne puisse être prise en défaut. Une agréable surprise quand on connaît les sensations de flottement (et le mot est faible) que délivre une Smart au-delà de 100 km/h !

 

Sur les itinéraires plus tourmentés, l’iQ surprend encore par la précision de sa direction et par ses faibles prises de roulis. Réglée sous-vireuse (c’est l’avant qui glisse en premier), la petite japonaise est toujours rassurante, les légères dérives du train avant sur sol humide étant rapidement jugulées par l’ESP. Au volant de l’iQ, on oublie bien vite que l’on est au volant d’une aussi petite voiture et l’on sourit devant la mine déconfite des autres usagers de la route lorsqu’ils sont dépassés par une aussi petite puce. Et préparez vous à une guerre farouche avec les utilisateurs et utilisatrices de Smart qui ont du mal à admettre que leur auto a pris soudain un sacré coup de vieux !

 

 

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Puce rouge A RETENIR 

 
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● La citadine idéale
● Un bonus maxi avec le moteur essence
● Un prix assez élevé justifié par une excellente qualité et un équipement généreux

 

Les plus
4 places dans 2,98 m
Aussi à l’aise en ville que sur la route
Un design moderne et élégant

 

Les moins
Tarifs assez élevés
Suspension arrière un peu sèche
Pas de places pour les bagages avec 4 personnes à bord

 

 

 

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