Au-delà de ces considérations stylistiques, la nouvelle Hornet se pare d’un équipement plutôt flatteur et d’une finition digne de la marque.
Le bras oscillant et le cadre sont désormais en aluminium comme chez la concurrence, et le moteur est dérivé du bloc qui équipait en 2007 la 600 CBR, la sportive de la marque.
Côté instrumentation, le compte-tours ne fait pas l’erreur de passer en numérique, voilà une modification de gagnée : il est analogique. Par contre, le tachymètre, lui, est numérique et s’affiche dans un petit écran LCD à droite du compte-tours.
Ce dernier accueille également la jauge à essence, la jauge de température moteur, et l’heure. Le totaliseur partiel ainsi que le total sont rejetés dans un autre mini-écran, à gauche.
Les voyants sont placés de part et d’autre du compte-tours, et indiquent les informations usuelles, clignotant, plein phares, point mort…
Bon point, la nouvelle Hornet adopte le système HISS, Honda Ignition Security System, un antivol utilisant une clé à transpondeur bien utile.
Sur la route, la Hornet se montre docile, grâce à son poids mesuré, son rayon de braquage correct et son moteur qui reprend dès les plus bas régimes.
En fait, c’est un bon utilitaire si on reste sous les 5 000 tr/min., et un pousse-au-crime au-delà ! De 5 000 à 8 000 tr/min, ça commence à pousser fort, et si on continue l’expérience, la puissance déferle entre 8 000 et 12 000 tr/min, pour ne prendre fin qu’à l’activation du rupteur, à 13 000 tr/min.
À ces régimes, on retrouve le caractère du CBR, un vrai caractère de sportive, hurlant entre deux passages de rapports pour repartir de plus belle.
Le chapitre freinage, enfin, ne souffre aucune critique avec une puissance et une progressivité exemplaires. Il est à noter que la Hornet est disponible avec un freinage combiné additionné d’un Abs, pour un surcoût de 700 euros.
Le prix de base est de 6 990 euros.