Comme le dit son nom, la CBR 125 R est d’abord une CBR avant d’être une 125. Ce qui signifie qu’elle est avant tout une sportive et qu’elle en a les performances.
Son identité, c’est d’abord son look, avec des phares très agressifs (hérités de ses grandes sœurs 600 et 1000 Fireblade), sa fourche flatteuse mais également le reste de son carénage (un vrai carénage de sportive).
Qu’elle soit rouge et noire, bleue et noire, blanche et noire ou tout simplement noire, elle ne passe pas inaperçue.
Les guidons, s’ils ne sont pas des bracelets, sont tout de même assez bas pour procurer une position plus sportive que sur la plupart des motos concurrentes.
Son cadre à double poutre laisse augurer d’une bonne rigidité sur la route. La partie arrière de cette bombinette n’est pas en reste, avec un feu très design et des clignotants transparents.
Seul le pot ressemble à une concession au passé, et on regrette que la petite CBR ne soit pas passée à un échappement court, comme les « grosses » sportives de la marque.
Pareil pour le tableau de bord complet, dont les instruments sont très lisibles mais d’un classicisme désespérant…
Pas d’écran LCD ici, mais quatre cadrans, deux petits aux extrémités et deux gros au milieu, affichant, de gauche à droite : la jauge à essence, le compteur de vitesse avec le totaliseur (pas de partiel, dommage), le compte-tours, et enfin la jauge de température moteur.
Quatre voyants complètent le tableau, pour le point mort, l’injection PGM-FI, les pleins phares et les clignotants.
Pour ce qui est des équipements, Honda propose un simple disque avant avec étrier double pistons et un simple disque arrière mordu par un étrier à simple piston, qui suffiront cependant à arrêter les 127 kg de la machine sans problèmes.
Concernant son moteur, la petite sportive de Honda a adopté l’injection électronique ainsi que le système HECS pour pouvoir passer les normes de pollution Euro-3.