Sur la route, il ne faut bien sûr pas s’attendre à des merveilles.
Le moteur ne développe que 10 chevaux et 0,98 m/kg et ne vous emmènera pas au-dessus de 110 km/h compteur.
Cependant, il sera un très bon allié en ville, avec son caractère plein et joueur.
Le caractère du châssis est également très sympa car la moto est légère (124 kg avec les pleins d’huile et d’essence) et agile. Même en duo, elle fera tout pour vous faciliter la vie à vous, mais aussi à votre passager, qui a d’ailleurs droit à une position assez confortable et à des poignées de maintien très pratiques.
Le mauvais côté : l’autoroute n’est bien sûr pas sa tasse de thé, mais en même temps peu de 125 peuvent se targuer d’être à l’aise au-dessus de 120 km/h…
Son domaine à elle, c’est la ville et elle le maîtrise très bien.
Le seul point noir est éventuellement le freinage, qui est un peu faiblard à l’arrière, tambour oblige. L’avant, équipé d’un disque de 245 mm de diamètre et d’un étrier à double piston, remplit son office sans fausse note.
Cependant, la meilleure surprise avec la YBR 125 vient au moment de passer à la pompe (au bout de 400 km !). Car on se rend alors compte qu’elle consomme moins de 3,5l/100km et que de plus, elle ne coûte presque rien à l’entretien, conception robuste oblige.
Au final, cette moto très sympathique et bien conçue est une vraie bête de somme, qui ne rechignera jamais à vous emmener là où bon vous semble (et si elle rechigne, il y a un kick de série), le tout sans vous coûter trop cher, que ce soit à l’achat comme à l’usage.
Pratique, fun, économique, sérieuse, fiable, elle a tout pour arriver sur la plus haute marche du podium des ventes de 125 en France… et elle est bien partie pour y rester.