Trouver un logement étudiant reste difficile : marché immobilier tendu, loyers élevés, résidences universitaires saturées, démarches administratives exigeantes. De nombreux jeunes choisissent de se loger en duo pour partager les charges, accéder à un appartement mieux situé près du campus et sécuriser leur budget. Ce guide couvre les types de logements adaptés, les critères de choix, les procédures (dossier, bail, garant), les aides (CAF, APL, Visale) et l'aspect légal de la location étudiante.

Les résidences universitaires du CROUS proposent des chambres étudiantes et studios meublés proches des universités et écoles. L'attribution se fait via la plateforme en ligne du CROUS (Dossier Social Étudiant). Certains sites offrent des T2 adaptés à deux jeunes étudiants. Les demandes explosent chaque année à la rentrée universitaire, il est donc essentiel d'anticiper.
Les résidences privées (appartements meublés ou non) sont disponibles dans les villes étudiantes en France (Paris, Lyon, Bordeaux, Lille, Montpellier, Toulouse, Nantes, Grenoble, Rennes, Strasbourg, Nice, Marseille). Services : laverie, salle d'étude, gardien. Loyer plus élevé, mais confort supérieur et baux flexibles (bail étudiant 9 mois ou mobilité). Un studio étudiant est idéal pour un couple ou deux colocataires qui souhaitent un espace simple à gérer.
La coloc est l'option la plus fréquente : louer un T2/T3 via une annonce immobilière (site d'annonces, agence immobilière, plateformes spécialisées). Les loyers et charges (électricité, eau, internet) sont divisés. Possibilité de bail unique avec clause de solidarité ou de baux individuels selon le propriétaire bailleur.
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Selon les ressources financières, il existe des logements sociaux étudiants (HLM) et des foyers étudiants gérés par des associations. Tarifs accessibles mais disponibilité réduite.
Coliving, logement intergénérationnel, sous-location encadrée, échange Erasmus (séjours de semestre), hébergement temporaire le temps d'un stage ou d'une alternance.
Prioriser la proximité du campus, des bibliothèques, transports en commun, commerces, services de santé. Un bon emplacement réduit les coûts et le temps de déplacement.
Dans certaines villes étudiantes comme Paris, les appartements proches de la Seine restent très recherchés. Ils offrent un cadre agréable, mais les loyers sont souvent supérieurs à la moyenne. Pour réduire les coûts, partager un logement reste l'option privilégiée.
Calculez le coût total : loyer, charges récupérables, dépôt de garantie, assurance habitation, frais d'agence éventuels, mobilier si non meublé. Il faut viser un appartement mieux isolé, avec quittance régulière et état des lieux précis.
Pour co-habiter, privilégier T2 ou T3 (pièces séparées, cuisine fermée, rangements). Vérifier meublé / non meublé, luminosité, isolation phonique, normes de sécurité.
Le choix de l'étage peut aussi avoir un impact sur la qualité de vie. Un rez-de-chaussée sera moins cher mais moins lumineux et plus bruyant. À l'inverse, un logement en dernier étage apporte plus de tranquillité, mais attention aux charges de copropriété si l'immeuble dispose d'un ascenseur.
Le marché immobilier étudiant est tendu dans les grandes villes en France : à Paris un studio dépasse souvent 600-800 €, autour de 400-600 € à Lyon, Bordeaux, Lille (ordres de grandeur indicatifs). La colocation permet d'abaisser les charges locatives par personne.
Certaines villes étudiantes restent très attractives grâce à leurs loyers plus accessibles que dans les grandes métropoles. Par exemple, la ville de Saint-Étienne, régulièrement classée parmi les villes universitaires les moins chères de France, est située à proximité de Lyon et permet de trouver des logements pour un tarif mensuel bien inférieur à celui de la capitale.
Conseil : réunir les documents en PDF, nommés clairement, pour répondre rapidement aux annonces.
Pour rappel, le DSE (Dossier Social Étudiant) reste une étape incontournable si vous souhaitez postuler à une résidence universitaire du CROUS. Même si vous visez la colocation dans le privé, avoir un DSE complet facilite parfois l'accès à d'autres aides financières.
Lorsque vous postulez à une annonce, prenez le temps de rédiger un mail clair et professionnel au propriétaire ou à l'agence. Présentez vos profils d'étudiants, votre projet de partager un logement et joignez directement votre dossier en PDF. Cela montre votre sérieux et augmente vos chances d'obtenir une visite.
En cas de départ d'un colocataire : préavis, avenant au bail ou remplacement, état des lieux de sortie.

Les aides au logement (APL, ALS) sont calculées par la CAF selon le type de logement, la zone, le prix de la location et les ressources du foyer. En vivant ensemble (couple ou colocation), les revenus des occupants peuvent réduire le montant. Faire une simulation dès la signature.
Utile pour les jeunes étudiants sans garant familial : renforce le dossier et rassure le propriétaire bailleur.
Les bourses sur critères sociaux, aides des régions, départements ou ville étudiante française (mobilité, caution, équipement) complètent le budget. Certaines métropoles proposent des chèques installation ou subventions pour l'assurance habitation.
Les logements étudiants adaptés à deux sont souvent situés à proximité des campus, des bibliothèques ou des transports. C'est un critère essentiel pour réduire les temps de trajet et optimiser la vie quotidienne.
En complément, des plateformes spécialisées comme Studapart facilitent la recherche. Elles collaborent avec des écoles et universités pour proposer des logements étudiants sécurisés, parfois déjà pensés pour la colocation.
Cas principaux :
Conseil : toujours demander que tous les colocataires soient officiellement inscrits sur le contrat, pour éviter qu'un seul ne porte toute la charge légale.
L'installation demande une organisation solide :
La CAF calcule les APL/ALS en fonction :
Exemple : un étudiant boursier sans revenu peut perdre une partie de son APL en vivant avec un colocataire salarié.

Partager un logement signifie aussi partager... le quotidien :
Répartition des tâches : ménage, courses, lessive.
Budget commun : création d'un compte partagé ou utilisation d'applications pour suivre les dépenses.
Rythmes de vie : horaires d'étude, sorties, examens.
Solutions : sous-location (si autorisée), résidences étudiantes temporaires, retour en foyer étudiant.
Comment obtenir une chambre en résidence universitaire du CROUS ?
Via le Dossier Social Étudiant sur la plateforme du CROUS ; l'attribution dépend des ressources et de l'éloignement du domicile. Anticiper avant la rentrée universitaire.
Colocation : bail unique solidaire ou baux individuels ?
Le bail unique intègre une clause de solidarité (plus risquée mais souvent moins chère). Les baux individuels limitent la solidarité mais sont plus rares hors résidences.
Un jeune couple d'étudiants peut-il toucher l'APL en France ?
Oui, via la CAF, mais le calcul des APL/ALS prend en compte les revenus du foyer.
Que faire si un colocataire part en milieu d'année ?
Notifier le bailleur, respecter le préavis, signer un avenant au bail, effectuer l'état des lieux de sortie et (si possible) proposer un remplaçant.
Comment louer sans garant ?
Activer Visale, renforcer son dossier (contrat d'alternance, bourse, attestation de ressources), viser des résidences étudiantes ou un bail individuel.
A.VEROT