Notre dossier : Honda PCX 125 : luxueux mais accessible, sportif mais écolo | Comportement et confort (6/7)

Après un démarrage particulièrement silencieux, il suffit de tourner la poignée des gaz pour s’élancer. Première surprise, le PCX 125 fait preuve d’une réjouissante nervosité grâce à un couple moteur pratiquement égal à celui d’un Yamaha X-Max, scooter 125 réputé sportif... qui pèse 42 kg de plus !

Une fois bien lancé, le premier feu vert rencontré passe évidemment à l’orange. On en profite pour tester le freinage couplé qui fait preuve d’une rare efficacité tout en étant facilement dosable.
Les 3 secondes d’immobilisation passées, le moteur se coupe. Ce n’est pas une panne, c’est normal, y’a un Stop & Start ! Reste qu’on appréhende tout de même un peu le premier redémarrage. Va-t-on rester « scotché » avant que la mécanique ne s’ébroue à nouveau ? Et bien non, il suffit de tourner la poignée des gaz pour que le moteur démarre instantanément et vous projette immédiatement vers l’avant. De quoi laisser sur place tous les MP3 de la planète, même les gros qui, bien sûr vous rattraperont un peu plus tard, le PCX 125 « bénéficiant » hélas d’un limiteur de régime qui coupe son élan à 100 km/h.
Cette vitesse est certes largement suffisante pour un usage essentiellement urbain, mais on apprécierait un tout petit peu plus d’allonge sur les voies rapides.

Cela étant dit, le PCX 125 m’a carrément bluffé par sa vivacité (celle de sa partie-cycle comme celle de son moteur) qui permet de se faufiler avec hardiesse (gare !) dans le trafic. Et puis, au feu rouge, s’ajoute un autre plaisir dont on ne se lasse pas : celui de pas consommer bêtement du carburant à l’arrêt et de reculer d’autant le prochain passage à la pompe.