Le Honda PCX 125 n’est pas seulement le premier scooter équipé d’un système « Stop & Start ». Joliment dessiné, performant, sobre, aussi sécurisant qu’agréable à piloter, il a, en plus, le mérite de rivaliser en prix avec les scooters chinois et coréens. Une vraie bonne affaire !
Première commercialisation : juin 2010 / Date de l'essai : septembre 2010.
Motorisation : un monocylindre 124,9 cm3 compact, moderne et super sobre

Mécaniquement, le PCX 125 est à la pointe du progrès. Son monocylindre quatre temps de 124,9 cm3 refroidi par eau est aussi léger que compact grâce, entre autres, à un inédit radiateur intégré.
Les quatre soupapes sont commandées par un simple arbre à cames en tête et l’alimentation est assurée par une injection électronique PGM-FI qui garantit une puissance constante tout en limitant la consommation et les rejets de gaz.
L’une des autres particularités du bloc du PCX 125 est de confier sa mise en marche, non pas à un classique démarreur, mais à un alterno-démarreur, autrement dit un alternateur qui assume deux fonctions : démarreur d’abord, puis fournisseur de courant pour alimenter l’allumage et l’éclairage. Outre le gain de place et de poids qu’il procure, l’alterno-démarreur du PCX 125 a aussi l’énorme avantage d’être beaucoup plus silencieux qu’un démarreur classique. Et ce n’est pas tout !
C’est en effet grâce à cet alterno-démarreur que le PCX 125 peut se targuer d’être le premier scooter à bénéficier du « Stop & Start », une technologie déjà bien connue dans le monde des quatre-roues mais encore inédite dans celui des deux-roues motorisés.
Baptisé « Idle Stop » par Honda, le « Stop & Start » du PCX 125 s’enclenche ou se déconnecte via un bouton au guidon. Lorsqu’il est en fonction, l’Idle Stop coupe automatiquement le moteur dès que le scooter s’immobilise plus de 3 secondes. Selon Honda le système permet d’optimiser de 5% le rendement énergétique du moteur. Il va de soi que plus on roule en milieu urbain, plus l’Idle Stop présente de l’intérêt. En ville, le sobre PCX 125 se contente ainsi de 2,7 l/100 km, ce qui ne l’empêche pas pour autant de faire preuve d’un tonus étonnant.
D. Allignol
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