Essai BMW Z4 2.0i 2005 : opération démocratisation !

 
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Deux cylindres en moins pour une facture un peu moins salée ! C’est la recette adoptée par BMW pour rendre (un peu) plus accessible cette nouvelle et alléchante version du roadster Z4. 

 

Date de commercialisation : décembre 2005 / Date de l'essai : août 2005

 

Alors que le défunt roadster BMW Z3 avait débuté sa carrière avec de « vulgaires » 4 cylindres, la BMW Z4, pour bien montrer qu’il avait une toute autre classe, a entamé la sienne avec deux des fabuleux six cylindres en ligne (2.5 l / 192 ch et 3.0 l / 231 ch) qui confèrent aux BMW toute leur noblesse mécanique.

 

Pour se rendre un peu plus abordable, le roadster BMW Z4 a, par la suite, hérité d’un troisième six cylindres sensiblement moins puissant, un 2.2 l de 170 ch qui a permis d’abaisser son prix de 9.250 € par rapport à la version la plus huppée équipée du 3.0 l de 231 ch. Toujours trop cher pour vous ?

 

Voici donc une BMW Z4 plus « démocratique » encore, qui a la même gueule que ses sœurs plus musclées mais qui n’abrite sous son long capot qu’un 4 cylindres en ligne de 1.996 cm3 délivrant 20 ch de moins que le plus sage des six en ligne.

 



Puce rouge UNE SACRÉE GUEULE

 
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Les lignes du BMW Z4 sont dues à Chris Bangle, le très controversé patron du style BMW. Le dessin de ce roadster semble cependant avoir soulevé beaucoup moins de polémiques que celui d’autres BMW récentes, comme la grande berline BMW Série 7 pour ne citer qu’elle.

 

Il est vrai qu’en dépit de ses lignes particulièrement travaillées, le Z4 apparaît presque sobre, surtout lorsqu’il se revêt entièrement de noir… ce qui est le cas pour notre voiture d’essai. Typiquement roadster avec son immense capot et son cockpit repoussé au niveau des roues arrière, le BMW Z4 a incontestablement une sacrée gueule. Reste à savoir si, avec son petit 4 cylindres, il a aussi la gueule de l’emploi.

 



Puce rouge UN 4 CYLINDRES MODERNE ET SOBRE

 
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Le moteur de la Z4 2.0i est une évolution du quatre cylindres de l’ancienne berline 318i. Egalement monté sur l’actuelle berline 320i, il bénéficie aujourd’hui d’arbres d’équilibrage, du double Vanos (calage variable à l’admission et à l’échappement), d’un collecteur d’échappement étagé et du Valvetronic qui contrôle en continu la levée et la durée d’ouverture des soupapes.

 

S’il fait preuve d’une grande souplesse, ce 4 cylindres manque un peu de caractère et les reprises s’en ressentent surtout sur les deux derniers rapports. Obtenir de bonnes relances impose donc de rentrer un rapport, ce qui n’a rien d’une corvée, la boîte manuelle à six rapports bénéficiant d’une commande à la fois rapide et précise, une constante chez BMW.

 

Sans être un foudre de guerre, le 2.0i de la BMW Z4 autorise néanmoins des performances correctes. Il permet d’atteindre 220 km/h en vitesse de pointe et de couvrir le 1.000 m départ arrêté en moins de 30 secondes, seuil au-delà duquel une voiture ne mérite plus aujourd’hui d’être qualifiée de sportive. A défaut d’être très expressif, le 2.0i fait preuve d’une grande sobriété. Si l’on prend soin d’enrouler sur le sixième rapport surmultiplié, il est tout à fait possible de se rapprocher de la consommation mixte normalisée : 7,5 l / 100 km seulement. Et même en conduite « dynamique », on peut tabler sur une consommation moyenne qui se cantonne aux environs des 10 l / 100 km. Ce n’est pas à la pompe que le BMW Z4 2.0i vous ruinera !

 



Puce rouge ÉQUIPEMENT : UN PEU PLUS QUE LE MINIMUM

 
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Pour contenir son prix, le BMW Z4 2.0i ne fait pas preuve d’une grande générosité en ce qui concerne ses équipements de série. L’essentiel est là tout de même, à commencer par l’ESP déconnectable, les airbags frontaux et latéraux, la climatisation manuelle, le volant réglable en hauteur et en profondeur, l’autoradio CD, les vitres et les rétroviseurs électriques ainsi que le verrouillage centralisé. Un bon point pour le système de surveillance de pression des pneus offert de série et quelques mauvais points pour des équipements indispensables que BMW ne vous propose qu’en option. C’est le cas par exemple du filet pare-vent qui vous délestera de 270 € supplémentaires. Un peu mesquin tout de même pour une voiture facturée 30.900 €.

 

Quant à la capote qui, soit dit en passant, offre une très bonne isolation phonique, son ouverture et sa fermeture se font à la main ce qui n’a rien de rédhibitoire tant son maniement est aisé. Du coup mieux vaut consacrer les 1.100 € réclamés pour la capote électrique à l’achat d’options utiles comme le radar de stationnement (435 €) qui facilite les manœuvres lorsque la capote est en place et la climatisation automatique (575 €), plus facile à régler que la « clim » manuelle.

 



Puce rouge UN RÉGAL.. SUR BON REVÊTEMENT

 

Idéalement équilibré et doté d’un train avant hyper précis, le BMW Z4 2.0i est particulièrement gratifiant à piloter. Sur sol sec, les 150 ch n’arrivent pas à mettre la motricité à mal, ce qui permet à l’ESP comme au système anti-patinage de se faire totalement oublier. Les choses se dégradent cependant un peu lorsque le revêtement en fait de même.

 

L’amortissement se révèle alors insuffisant, tout comme le débattement des roues, ce qui entraîne quelques sautillements qui n’ont toutefois rien de dangereux. De plus, les flancs renforcés des pneus Bridgestone conçus pour pouvoir rouler à plat n’arrangent pas les choses et rendent encore plus présentes les irrégularités de la chaussée. Le BMW Z4 n’est pas inconfortable pour autant car ses sièges parfaitement dessinés compensent largement la sécheresse des suspensions.

 



Puce rouge LE LOOK AVANT LES PERFORMANCES

 

Avec ses lignes ravageuses, le BMW Z4 2.0i est bien armé pour attirer à lui ceux et celles qui font passer le look avant les performances. Quant aux « pilotes » qui privilégient le plaisir de conduire, ils n’hésiteront sans doute pas à rajouter les 1.400 € qui séparent le quatre cylindres 2.0i du six cylindres 2.2i. Un petit effort financier qui leur permettra de bénéficier de 20 ch supplémentaires et de savourer l’inimitable musicalité des fameux « six en ligne » de la marque bavaroise. 

 

 



Puce rouge TOUTES LES FICHES TECHNIQUES ET COTES DE LA BMW Z4

 
 
 
 

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