Essai Dacia Sandero 2008 : low-cost et... jolie !

Dynamisme et robustesse : voilà qui pourrait résumer le physique de la Dacia Sandero dont la face avant se distingue par un « regard » assez expressif et le profil par un pli de tôle en forme de « vague inversée » qui, associé aux larges baguettes de protection latérale renforce l’aspect « solide » de la voiture.

A noter que ceux qui voudraient personnaliser leur Dacia Sandero pourront acquérir un kit SUV (entre 500 et 800 €) constitué d’un ski de protection et de grilles antibrouillard à l’avant, d’une paire de bas de caisse et d’un ski arrière.

Vu le peu de nombre de boutons qui ornent la planche de bord, la lecture du manuel de l’utilisateur ne risquera pas de vous prendre la tête ! Et vous n’aurez même pas à chercher les touches des vitres électriques ou de réglage des rétroviseurs extérieurs, surtout si, comme nous, vous bénéficiez du second niveau de finition Ambiance. Il vous faudra juste reprendre l’habitude d’actionner une bonne vieille manivelle et de régler vos rétros à la main, de l’intérieur heureusement, grâce à de petites tirettes.

Juste en dessous du niveau Ambiance, le niveau « base » va à l’essentiel puisqu’il n’intègre que :

• l’ABS (avec aide au freinage d’urgence) ;
• deux airbags frontaux ;
• des appuie-tête à toutes les places ;
• et une banquette rabattable d’un seul tenant.

Le second niveau Ambiance se distingue essentiellement du niveau de base :

• par une condamnation centralisée des ouvrants ;
• et, surtout, par une direction assistée.

Compte tenu des tarifs « cadeaux » propres aux Dacia, n’hésitez pas à investir 700 € de plus pour bénéficier de ce dernier équipement qui rend manœuvres et conduite beaucoup plus agréables… et qui facilitera également la revente de votre auto.

Arrive ensuite le niveau Lauréate qui donne droit :

• à des airbags latéraux ;
• à des phares antibrouillard ;
• à une colonne de direction réglable en hauteur ;
• ainsi qu’à des vitres avant et des rétroviseurs électriques.

Le grand luxe n’arrive qu’avec la finition Prestige qui bénéficie de série :

• d’une climatisation manuelle ;
• d’un volant cuir ;
• de jantes alliage ;
• et d’une radio CD 4x15W.

La peinture métallisée est une option à 340 € et la climatisation manuelle vous sera facturée 890 € pour les finitions Ambiante et Lauréate. Les vitres arrière électriques (140 €) ne sont proposées en option que sur les deux derniers niveaux de finition, Lauréate et Prestige.

Conçue pour rouler sur les plus mauvaises routes, la Dacia Sandero se fait physiquement remarquer par sa haute garde au sol et ses pneus à profil haut. Une fois au volant, vous ne pourrez qu’être agréablement surpris par le confort procuré par des suspensions qui n’imposent même plus de ralentir à l’assaut des ralentisseurs les plus agressifs. Certes, la souplesse de l’amortissement se paie par d’amples mouvements de caisse (plongée au freinage, roulis dans les courbes) qui ne devraient pas cependant malmener l’estomac de vos passagers.

Voilà bien, avec un moteur qui se montre un peu trop bruyant lors des montées en régime par la faute d’une insonorisation minimaliste, l’un des rares défauts que l’on peut reprocher à cette petite roumaine dont les tarifs s’échelonnent de 7.800 à 10.900 €, le tout assorti d’une garantie de 3 ans ou 100.000 km. Un vrai cadeau, non !