Comment bien choisir votre bois de chauffage ?

L'humidité

Le taux d'humidité d'un bois de chauffage est le critère le plus important. En effet, la chaleur libérée par la combustion du bois, également appelée pouvoir calorifique, dépend principalement du taux d'humidité des bûches. On considère qu'un bois est sec lorsque son taux d'humidité ne dépasse pas 25%, alors qu'un bois fraichement coupé a un taux d'humidité avoisinant les 55%. Entre un bois considéré comme sec et un bois fraichement coupé, la quantité d'énergie libérée peut varier du simple au double. De plus, un appareil de chauffage domestique alimenté avec du bois humide ne fonctionnera pas au maximum de ses capacités. Pire, il s'encrassera et libérera de nombreuses substances polluantes. Au moment de la livraison, exigez de votre fournisseur qu'il réalise un contrôle du taux d'humidité du bois.

L'essence

C'est le deuxième critère dont dépend le pouvoir calorifique du bois. En effet, toutes les essences ne libèrent pas la même quantité d'énergie en brûlant, et certaines s'avèrent beaucoup plus efficaces que d'autres pour chauffer un logement.

Les espèces feuillues sont réparties en deux catégories : les bois dits "durs" comme le chêne, le hêtre ou l'érable et les bois dits "tendres" comme l'aulne, le peuplier ou le tilleul. Enfin, les sapins, épicéas et autres mélèzes sont classés parmi les arbres résineux.

Les essences de bois durs permettent d'obtenir un meilleur rendement que les essences tendres car elles brulent plus lentement. Toutefois, l'acacia et le châtaigner sont à éviter si votre appareil de chauffage n'est pas fermé. En effet, ils ont tendance à engendrer des projections de petits morceaux de bois enflammés lors de la combustion. Quant aux résineux, mieux vaut limiter leur usage en tant que bois de chauffage car leur résine encrasse le conduit de fumée en se consumant.