Notre dossier : Ducati Streetfighter S : pour rebelles... expérimentés ! | Comportement et confort (6/7)

 
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Que les choses soient bien claires d’entrée : au guidon de la Ducati Streetfighter, il est très, très difficile de rouler doucement. La faute à son sale caractère... qui devient une qualité dès que l’on s’échappe de la ville.

 

Première commercialisation : mai 2009 / Date de l'essai : avril 2010.

 


Comportement et confort : rigueur... dans les deux cas

 

 
Ducati Streetfighter 17.JPG
 
 

 

Contact ! Même si le démarreur semble à la peine pour lancer les deux gros pistons du bicylindre en L, la mécanique finit toujours par s’animer et les grondements sourds qui émanent alors des deux gros silencieux ont déjà de quoi vous donner quelques frissons.


En ville, c’est vite le calvaire. L’assise basculée sur l’avant impose beaucoup d’appui sur les poignets, le rayon de braquage est immense, le premier rapport, comme sur une moto de course, est très long et le bicylindre affiche son mécontentement en cognant allégrement en-dessous de 3.500 tr/min. Du coup, en milieu urbain et même sur certaines voies rapides saturées qui imposent de remonter les files, il faut constamment jouer du levier d’embrayage qui, comme sur toute bonne Ducati à embrayage à sec, est relativement dur. Bref, les trajets boulot-dodo ne sont pas vraiment la tasse de thé de la Streetfighter.
Ce qu’il lui faut, c’est de la petite route avec plein de jolis virages qui donnent envie d’attaquer. Et la Streetfighter ne demande que ça, l’exige même !


Là, la position de conduite « sur » la roue avant prend tout son sens. Même si la Ducati impose à son pilote un minimum d’implication physique, elle s’inscrit avec facilité en courbe et s’en extrait avec une pêche incroyable. La rassurante présence du système anti-patinage permet de « visser » la poignée des gaz sans trop de retenue et il est clair que sur le mouillé, le DTC doit être carrément salvateur tant le couple du bicylindre se montre généreux lorsqu’on prend soin de la maintenir au-dessus de 5.000 tr/min.


Si les suspensions Ohlins sont fermes, elles se montrent incroyablement efficaces pour filtrer les défauts de la chaussée. Résultat, il n’est pas forcément nécessaire de rouler sur un billard pour pouvoir mener la Streetfighter à un rythme élevé car, même dans les courbes bosselées, elle ne semble jamais vouloir se désunir. Un régal... usant, surtout pour votre passagère qui, juchée sur son mini strapontin, risque l’éjection à chaque accélération et l’écrasement sur son pilote chéri (plus pour longtemps !) à chaque freinage.


Bon, acheter une moto qui coûte plus de 18.000 €, qui ne vous procure du plaisir (intense !) que sur les petites routes, qui n’offre absolument aucun aspect pratique et qui vous fâchera à plus ou moins brève échéance avec votre copine n’est pas un acte des plus rationnels. Il n’empêche, sans ressortir l’éternel bla-bla sur ce qui sépare un achat raison d’un achat passion, posséder une Streetfighter, c’est l’assurance de s’offrir d’extraordinaires sensations et une sacrée dose de plaisir à chacune de vos (courtes) virées.

 

 

 

 

 
 

 

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