Rouler en hiver : conduire en toute sécurité

 

ARCHIVES Pour ne pas tomber dans les pièges que l'hiver s'ingénie à tendre aux automobilistes, un seul mot d'ordre : prudence et anticipation.

 
 
Hiver 3.jpg

ARCHIVES

La pluie et les routes humides
En hiver, la pluie est beaucoup plus traîtresse que le reste de l’année car il suffit que le thermomètre soit en dessous de zéro et que la chaussée soit très froide pour qu’une insignifiante petite ondée se transforme en une redoutable pluie verglaçante.

  • Que faire sous la pluie ?

Il faut impérativement réduire sa vitesse et augmenter la distance qui vous sépare du véhicule qui précède. Sous la pluie, les distances d’arrêt sont multipliées par deux… même avec l’ABS.
Attention à l’aquaplaning, ce dangereux phénomène qui apparaît lorsque les sculptures des pneus n’arrivent plus à évacuer l’eau. Le « matelas » liquide qui se forme entre le sol et les pneus rend la voiture incontrôlable. Il faut alors garder le volant bien droit, ne surtout pas toucher aux freins et espérer que la voiture retrouve de l’adhérence… avant qu’elle ne sorte de la route !
Vous reculerez l’arrivée de l’aquaplaning avec des pneus en parfait état ou, mieux, avec des pneus hiver qui sont plus fortement entaillés. Attention, plus un pneu est large, plus il est sensible à l’aquaplaning.
Sur autoroute et sous la pluie, l’utilisation du régulateur de vitesse est à proscrire car, en cas d’aquaplaning, le moteur va s’emballer et, instinctivement vous allez freiner. C’est exactement ce qu’il ne faut pas faire !

 
 
 
 
Hiver 4.jpg
La neige
La neige est moins traîtresse que le verglas car elle se voit et incite instinctivement à réduire sa vitesse. Mais comme il est facile de rouler en ligne droite sur de la neige bien tassée, la confiance s’installe, la vitesse augmente… et le danger n’est plus très loin ! Un virage abordé un peu trop vite et voilà votre voiture qui « tire tout droit ». Une voiture équipée de pneus hivernaux reculera de façon spectaculaire son seuil de perte d’adhérence, ce qui revient aussi à dire que si elle finit tout de même par « décrocher », ce sera à une allure plus élevée.
Sur la neige, il faut donc réduire sa vitesse et agir avec douceur sur toutes les commandes. Un embrayage relâché trop vite lors d’un rétrogradage peut provoquer des micro-bloquages des roues, insignifiants sur route sèche, beaucoup plus dangereux sur une chaussée glissante, surtout en virage.
  • Que faire si la voiture dérape sur la neige ?
Sur la neige les roues avant peuvent se mettre à glisser en virage, même à basse vitesse. Et comme la voiture refuse de tourner, le réflexe naturel est d’accentuer le braquage. Il faut relâchez la pression sur l'accélérateur et réduire l’angle donné au volant. Les roues vont alors retrouver, comme par magie, adhérence et pouvoir directionnel.
Si ce sont les roues arrière qui perdent de l’adhérence, le tête-à-queue n’est pas loin. Il faut alors contrebraquer, mais pas trop et pas trop violement car la voiture risque alors de chasser de l’autre côté, vous entraînant dans une interminable succession de « figures » de plus en plus incontrôlables. Certains conseillent de débrayer pour que le couple moteur n’arrive plus aux roues motrices, d’autre d’entretenir une légère pression sur l’accélérateur. Mais dans tous les cas, il ne faut surtout pas toucher aux freins.
 
 
 
 
Hiver 5.jpg
Le verglas
Le verglas est le piège hivernal le plus sournois. Il faut donc être particulièrement attentif au profil de la chaussée et, si votre voiture en est équipée, surveiller de près l’indicateur de température extérieure. Une aiguille qui frôle le zéro doit vous inciter à la plus extrême prudence car, sur une longue plaque de verglas, même le plus habile des pilotes ne peut pas faire grand-chose, sinon « rattraper » sa voiture une fois la plaque franchie. Encore faut-il avoir eu la chance de ne pas sortir de la route avant !
Il faut donc apprendre à « lire » la route et repérer, le plus à l’avance possible, les endroits où le verglas aime à se cacher, comme les zones ombragées (dures à repérer de nuit !), les traversées de forêts, le fond des vallées, les bords de rivières, les ponts, les échangeurs d’autoroute, bref tous les endroits exposés aux courants d’air glacés.
  • Que faire sur une plaque de verglas ?
Serrer les fesses ! Si vous vous laissez surprendre par une plaque de verglas, il n’y a pratiquement rien à faire ! Conservez vos roues droites et surtout ne touchez pas aux freins. Avec un peu de chance, vous réussirez à franchir la plaque en conservant votre voiture en ligne.
Vous mettrez plus de chances de votre côté si votre voiture est équipée de pneus hivernaux dont la gomme plus tendre adhère mieux aux surfaces froides.
 
 

 

Trouvez votre voiture

ou Vendre sa voiture d'occasion

D. Allignol

145 311 annonces auto

Mercedes Classe V

Voir l'annonce

Citroën C3

Voir l'annonce

Land-Rover Range rover velar

Voir l'annonce

Dacia Duster

Voir l'annonce

Renault Scenic IV

Voir l'annonce
 

Envoyer cet article à un ami

Rouler en hiver : conduire en toute sécurité

Pour ne pas tomber dans les pièges que l'hiver s'ingénie à tendre aux automobilistes, un seul mot d'ordre : prudence et anticipation...