Le vélo, la star des mobilités douces très appréciée par les Français et partout en Europe

Le vélo est certainement l’une des meilleures alternatives au véhicule. Il fait partie des mobilités douces les plus appréciées en Europe, où de plus en plus d’automobilistes réduisent leur déplacement en voiture. La petite reine sera-t-elle à nouveau sur le devant de scène de l’écomobilité ?

Se servir du vélo pour les déplacements quotidiens

Pour les automobilistes européens, le vélo demeure la première alternative au véhicule pour les déplacements courants au quotidien. Comme pour les véhicules électriques, il se révèle très pratique pour se déplacer sur les itinéraires habituels comme les trajets domicile-travail. Pour le cas de l’Europe, la moitié des automobilistes avouent utiliser le vélo, contre 40 % en France. Toujours dans le vieux continent, 36 % des interviewés affirment qu’ils pratiquent les mobilités douces (la marche à pied pour les piétons, trottinettes ou rollers pour les bikers, vélo pour les cyclistes).

Les mobilités douces privilégiées au profit des transports en commun en période post-Covid

Après la pandémie de Covid-19, de plus en plus d’individus préfèrent les solutions de mobilité douce aux modes de déplacement collectifs. D’après Flavien Neuvy, Directeur de l’Observatoire Cetelem, près de 24 % des sondés affirment qu’ils utilisent beaucoup moins les modes de transport en commun. Le nombre des usagers de train (tramway) a diminué de 31 % et le bus de 34 %. Cela est manifestement dû à la peur du virus, qui continue de hanter la population.

Les dépenses à l’usage de la voiture explosent

C’est un fait. Les dépenses relatives à l’usage d’une voiture sont importantes pour les automobilistes. Et avec la flambée du prix de l’essence, on préfère opter pour la mobilité douce et la petite reine reste la plus pratique. De plus, les coûts de stationnement dans les parkings urbains, l’entretien général d’un véhicule diesel ou auto hybride sont tous aussi coûteux. Pour toutes ces raisons, le nombre de personnes qui utilisent la bicyclette augmente et ils apprécient rouler sur les aménagements cyclables.

Le déplacement sur la petite reine sur le devant de la scène

Le concept de l’autopartage ou covoiturage continue sa progression en Europe pour limiter les frais, mais le vélo reste le moyen de transport individuel le plus prisé pour les courts trajets et pour la ville. Voyager en avion devient presque problématique pour ceux qui souhaitent voyager seuls. On préfère se tourner vers une mobilité durable comme le vélo pour les trajets habituels. Concrètement, les vélos à assistance électrique restent pratiques pour rouler sur les pistes cyclables (double sens). Les vélos en libre-service sont tout aussi appréciés au profit de l’utilisation d’une voiture individuelle pour les trajets assez courts.

La bicyclette, la star de l’écomobilité et du transport individuel

Dans le domaine de l’écomobilité, la pratique du vélo (Vélib, VTT, VAE…) est encouragée afin de limiter les émissions de gaz à effet de serre des modes de déplacements dotés de moteur diesel (ou essence). En effet, ce type de deux-roues non motorisés se révèle moins polluant. Un cycliste ou un piéton demeurent peu polluants comparés à un conducteur traversant un axe routier en ville. Les écotouristes apprécient particulièrement rouler sur une voirie cyclable dans un espace public. Tout cela contribue au développement du transport doux et favoriser les déplacements écolos dans les zones urbaines.

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