Essai Suzuki Jimny 1998 : craquant mais robuste

 
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(Date de l'essai : mai 2000)     Au fil des ans, Suzuki s'est forgé une solide image de spécialiste du 4X4 compact. Il la consolide un peu plus encore avec le Jimny qui s'intercale entre le rustique Samourai et l'élégant Grand Vitara 3 portes.

 
 
jimny
Avec son adorable bouille illuminée par deux grands yeux expressifs, le Jimny suscite une immédiate sympathie. Grâce à ses passages de roues généreusement élargis et à la découpe originale de ses vitres latérales, il conserve un profil dynamique en dépit de son gabarit réduit.
Long de 3,625 m seulement, le dernier né de chez Suzuki est évidemment à l'aise en ville. La position de conduite surélevée est idéale pour repérer, avant les autres, le trou de souris dans laquelle le Jimny se garera sans difficulté grâce à son excellent rayon de braquage et à sa direction assistée montée de série.
 
 

Plus confortable que le Samourai


Les suspensions du Jimny font appel à deux essieux rigides, comme sur le Samourai. Mais, contrairement à ce dernier, ils sont ici reliés au châssis par des ressorts hélicoïdaux et non plus par d'antiques ressorts à lames. Ainsi équipé, et même si les suspensions restent relativement fermes, le confort en sort gagnant, le comportement routier aussi qui se montre beaucoup moins "sautillant".
Le quatre cylindres 1,3 l 16 soupapes de 80 ch qui anime le Jimny est aussi souple à bas régime que prompt à monter dans les tours. Donné pour 140 km/h maxi, le Jimny s'est révélé capable d'aller beaucoup plus vite puisqu'il nous a été possible de bloquer l'aiguille de son compteur sur un bon 160 ! A cette vitesse le Jimny reste sain et tient correctement son cap. Mais attention, toutefois, aux rafales de vent latérales !

 

Un vrai 4x4 de franchissement

 

Contrairement à nombre de modèles actuels qui se veulent plus tous-chemins que tous-terrains, les Suzuki restent de vrais 4x4. Le Jimny reprend en réduction l'architecture des véhicules tout-terrain traditionnels: robuste châssis à caissons sur lequel vient s'ancrer la carrosserie, système de transmission avec roues arrière motrices en utilisation routière et pont avant enclenchable dès que les conditions l'exigent. La boîte de vitesses à 5 rapports offre une gamme longue et une gamme courte qui impose l'arrêt du véhicule pour être engagée. En quatre roues motrices et en rapports courts, le Jimny grimpe littéralement aux arbres. La souplesse de sa mécanique, les grands débattements de ses suspensions, sa grande garde au sol, ses faibles dimensions et son excellent rayon de braquage le rendent particulièrement apte à un usage hors-piste intensif.

Un baroudeur fort civil !


Son tempérament de "crapahuteur" n'empêche pas le Jimny de se montrer particulièrement civilisé. La finition standard offre un équipement fort complet: direction assistée, vitres avant électriques, verrouillage centralisé, rétroviseurs électriques, sièges arrière inclinables et rabattables séparément sont montés de série. La version Pack Luxe, facturée 10 000 F de plus, permet de bénéficier de l'ABS et de la climatisation. Une version Pack Luxe à boîte de vitesses automatique est également commercialisée. Les seules options concernent la climatisation (7 500 F) et les sièges cuir (6 500 F), mais un impressionnant catalogue d'accessoires permettra aux amateurs d'autos exclusives de se confectionner un "Jimny à la carte". De quoi prouver, un peu plus encore, qu'il n'est pas indispensable d'être très gros (et très cher) pour être remarqué... et faire des envieux !

 

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Essai Suzuki Jimny 1998 : craquant mais robuste

Essai : Suzuki Jimny. Notre spécialiste a testé pour vous le suzuki Jimny. Mai 2000