Nos conseils pour bien choisir votre moto

Objet passionnel s’il en est, une moto est souvent choisie sur un fulgurant coup de cœur ! Mais laisser aussi parler la raison est l’assurance de ne pas aller au devant de cruelles déceptions.
Pour que votre future moto vous rende les meilleurs services, il importe avant tout de bien cerner vos besoins. Dans le cadre d’une utilisation mixte ville/route, un gros moteur de 1 200 cm3 ne s’impose pas, sauf si votre plus grand plaisir est de frimer devant la devanture des cafés, accroché au guidon d’un énorme custom.
Une moto de moyenne cylindrée, maniable, souple, et de préférence confortable, reste l’engin idéal pour affronter la jungle urbaine en semaine et partir à la découverte des petites routes le week-end, seul ou à deux.
Crise aidant, les constructeurs ont compris qu’il était impératif de proposer à leur clientèle de telles machines en faisant en sorte qu’elles restent abordables financièrement.
La mode est donc au roadster de moyenne cylindrée (à partir de 600 cm3), à l’image de la Kawasaki ER-6n qui cartonne à juste titre tant elle est originale, vive, amusante… et pas chère (5 499 €).
Plus sage, l’indémodable Suzuki Bandit 650 (5 799 €), largement repensée en 2007 (cylindrée majorée, refroidissement liquide, injection…), continue à séduire les motards à la recherche d’une machine « facile » mais pas avare en sensations pour autant.
De son côté Yamaha vient de compléter sa gamme avec une moto simple, bon marché (à partir de 6 749 €) et particulièrement réussie esthétiquement, la XJ6 Diversion dont le quatre cylindres gorgé de couple dès les plus bas régimes fait merveille aussi bien en ville que sur les itinéraires tourmentés.
Et même l’élitiste BMW fait une incursion dans le segment des basiques de milieu de gamme avec sa nouvelle F 800 R, un roadster fun et abordable dont le prix contenu (7 990 €) frisera, hélas, rapidement les 10 000 € « grâce » à l’ajout de quelques options plus ou moins indispensables telles qu’ABS, saute vent, poignées chauffantes ou ordinateur de bord.

Si pour vous, moto ne peut rimer qu’avec plaisir, il y a largement de quoi combler tous vos désirs, dans la production actuelle… comme en occasion.
Mais d’abord, c’est quoi pour vous le plaisir à moto ? Partir le week-end pour de petites balades tranquilles ou « bouffer » du kilomètre direction le bout du monde, taquiner le chrono sur un circuit ou faire des roues arrière sur le parking (de préférence) désert d’un supermarché, vous coller le cerveau au fond de la boîte crânienne à chaque rotation de la poignée des gaz ou passer au ralenti devant les vitrines des boutiques pour y admirer votre reflet… ?
La production moto est aujourd’hui suffisamment variée pour répondre à toutes les attentes, même les plus folles. Rutilants customs pour la frime, puissants roadsters pour le « stunt », hyper sportives pour le circuit, drag-bike pour faire partir en fumée votre pneu arrière, imposante GT confortable et suréquipée pour tailler la route… tout existe. Il suffit d’y mettre le prix… en gardant à l’esprit que plus une moto est spécialisée, plus elle perd en polyvalence !

Comparé à la moto, le scooter s’impose par ses nombreux aspects pratiques.
Protection, rangements, facilité de prise en main, maniabilité… sont quelques unes des qualités qui lui valent d’être plébiscité par les automobilistes. Et ils sont chaque année plus nombreux à profiter de l’équivalence permis B / permis A1 pour prendre le guidon d’un scooter 125 cm3, largement suffisant si on ne roule qu’en ville.
S’en échapper, sans rien perdre des avantages du scooter, est également possible à condition de passer le permis moto... sauf si vous optez pour un Piaggio MP3 LT que son constructeur a réussi à homologuer en tant que tricycle à moteur.
A vous alors de confortables scooters GT comme le Suzuki Burgman 650 Executive (7 999 €) ou d’explosifs scooters sportifs comme le crapuleux Yamaha T-Max (9 599 €) ou le puissant Gilera GP 800 (9 499 €), le seul scooter au monde à atteindre 200 km/h !